Nouvel élément à la rubrique simplement consacrée a la présentation d’articles TRADUITS en français issus du WALL STREET JOURNAL….Si comme moi vous appréciez un angle et un point de vue différents sur les marchés financiers et boursiers mondiaux vous y verrez la l’occasion d’enrichir et vos connaissances, et votre suivi des marchés et je vous le souhaite aussi une manière de booster ou de protéger vos investissements…
EN SUIVANT PLUS D’INFOS :
Justin Lahart,
THE WALL STREET JOURNAL 7/4/2009
Les investisseurs qui se préparent à une période de publication des résultats très difficile pourraient peut-être ne pas voir leurs craintes se concrétiser.
Alcoa Inc. ouvrira mardi la période de publication des résultats du premier trimestre 2009. Les analystes interrogés par Thomson Reuters s’attendent à des bénéfices en baisse de 36% en moyenne par rapport à la même période de l’année précédente pour les entreprises du S&P 500 alors qu’ils ne prévoyaient encore qu’un recul de 12,5% au début du premier trimestre.
Ceci reflète le nombre inhabituellement élevé d’entreprises qui ont lancé des avertissements sur leurs résultats au cours du trimestre, obligeant ainsi les analystes à revoir leur copie.
Le ratio entre les entreprises du S&P 500 ayant lancé un avertissement sur leurs résultats et celles ayant relevé leurs objectifs est inhabituellement élevé; à 4,7 pour 1. Avant le début du quatrième trimestre 2008, qui fut catastrophique, ce ratio était de 4 pour 1. Historiquement il a toujours été proche de 2 pour 1.
En général, plus il y a d’avertissements sur les résultats, pire seront ensuite les résultats dans leur ensemble. Mais cette fois, il y a un bémol.
La plupart des avertissements pour le compte du premier trimestre sont intervenus en début de période, au moment de la publication des résultats du quatrième trimestre des entreprises. Depuis le début du mois de mars en revanche, seulement 10 entreprises du S&P 500 ont lancé des avertissements sur leurs résultats au premier trimestre, contre 20 en décembre, dernier mois du quatrième trimestre 2008.
Or les dernières semaines du trimestre sont habituellement une période où les entreprises confessent leurs mauvais résultats en lançant des avertissements, même dans les périodes économiques fastes. Le récent ralentissement du nombre d’avertissements sur résultats pourrait donc laisser à penser que les entreprises ont placé la barre à un niveau si bas tôt dans le trimestre, qu’elles n’auront aucun mal à faire mieux.
Et en complément intéressant issu du quotidien canadien FINANCES ET iNVESTISSEMENTS en date du 7/4/09 :
Sommes nous au village des valeurs
Certains gestionnaires d’actions américaines, entre autres ceux du fonds Catégorie de so-ciété valeur américaine CI et du Fonds d’actions américaines Beutel Goodman, croient fermement que les valeurs des sociétés américaines sont insensées.
Bon nombre d’entreprises américaines se vendent, sur le plan historique, à des niveaux qui anticipent les situations les plus défavorables, selon eux.
C’est particulièrement vrai dans le secteur de l’énergie, selon Janet Nevon d’Epoch Investment Partners, gestionnaire du fonds Catégorie de société valeur américaine CI : “Les évaluations ont atteint des niveaux tels qu’à un certain moment, des titres comme Exxon Mobil se sont négociés à 8,50 $ US le baril de réserves prouvées, des évaluations insensées quant on connaît le coût d’extraction de cette ressource. Au même moment, la contraction du crédit a forcé les pétrolières à réduire leurs dépenses d’exploration. Il y a déjà eu une contraction de la demande, mais la contraction de l’offre de pétrole sera supérieure de beaucoup à celle qui est anticipée dans les marchés.
Nous mettons aussi l’accent sur certains titres de sociétés qui servent cette industrie, dont le carnet de commandes assure la visibilité des flux de trésorerie au cours des 12 prochains mois. Le marché traite ces titres comme si ces contrats étaient caducs”, précise-t-elle.
” Les évaluations actuelles d’un vaste éventail de titres sont faites avec un coût en capital exorbitant et des hypothèses de croissance des flux de trésorerie nulles. Nous avions toujours évalué ces titres avec un taux punitif de 10 %, mais c’est maintenant un seuil. En utilisant 11, 12 voire 13 % comme coût en capital et une croissance de 0 % des flux de trésorerie, nous évaluons des titres à une valeur supérieure à leur valeur en Bourse. Ce qui nous permet d’affirmer qu’il y a beaucoup de titres bon marché, et que les prix reflètent déjà beaucoup de mauvaises nouvelles. Cela ne nous permet cependant pas de dire quand leur valeur en Bourse remontera”, convient Gavin Ivory, cogestionnaire avec Glenn Fortin du Fonds d’actions américaines Beutel Goodman.
“À l’heure actuelle, plusieurs signes indiquent que le marché représente une valeur, sinon qu’il est à son creux. Le ratio des bénéfices/cours (l’inverse du ratio cours/bénéfices) est le triple du rendement des obligations du Trésor américain, ce qui représente un sommet depuis l’après-guerre. Si on se fonde sur tous les précédents historiques, cela indiquerait un environnement haussier pour les actions. La valeur au marché des actions par rapport au PIB (64 %) est revenue sous sa moyenne depuis 1951 (66 %). L’encaisse sur les lignes de touche est estimée à environ 9 billions $ US, soit environ 75 % de la valeur boursière des actions américaines. Un dollar investi aujourd’hui dans l’indice S&P 500 achèterait deux fois plus de valeur en actions qu’il y a quinze mois. Ces faits nous portent à dire, tout en restant optimistes, qu’un creux sera atteint au cours des prochains trimestres”, avance Janet Nevon.
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