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WSJ : Banques:Les émissions non garanties redonnent espoir

Nouvel élément à la rubrique simplement consacrée a la présentation  d’articles TRADUITS en français issus du WALL  STREET JOURNAL….Si comme moi vous appréciez un angle et un point de vue différents  sur les marchés financiers et boursiers mondiaux vous y verrez la l’occasion d’enrichir et vos connaissances, et votre suivi des marchés et je vous le souhaite aussi une manière de booster ou de protéger vos investissements…et de vous assurer une retraite complémentaire, vous en aurez besoin….

NOUVEL ARTICLE EN SUIVANT :

Richard Barley

THE WALL STREET JOURNAL  Mai 2009

Une nouvelle phase de détente sur les marchés du crédit? Pour la première fois depuis des mois, des banques émettent des obligations sans avoir besoin de la garantie de l’Etat.

Ce mois-ci, les émissions non garanties ont atteint 24,6 milliards de dollars et ont nettement dépassé les 1,1 milliard de dollars d’émissions garanties, selon Dealogic.

Le mois dernier, seules les sociétés les plus solides du secteur comme Goldman Sachs et HSBC pouvaient s’adresser aux marchés. La semaine dernière, même l’Europe a assisté à des émissions de la part de banques de taille plus modeste et moins bien notées en termes de crédit, à l’image de l’Espagnol Banco Sabadell ou la Grecque EFG Eurobank Ergasias, voire de banques qui avaient sollicité des aides publiques considérables comme Royal Bank of Scotland Group.

Le coût des emprunts non garantis reste élevé: le rendement des obligations senior de banques se traite en moyenne près de 2,48 points de pourcentage au dessus de celui de l’emprunt d’Etat selon Markit iBoxx, soit un écart huit fois plus important qu’en mai 2007. Pour les banques, le coût est ainsi plus élevé que celui des dettes garanties même après prise en compte des commissions, indiquent des banquiers.

Mais le jeu en vaut peut-être la chandelle. D’abord parce que les banques obtiennent ainsi un accès à des financements de plus long terme que ceux habituellement proposés par les gouvernements. RBS a par exemple émis un emprunt à cinq ans, comparé à un emprunt à 3 ans obtenu auprès du gouvernement britannique. Plus important, le fait d’émettre des dettes non garanties envoient un signal fort aux marchés.

Un élément particulièrement important pour les banques américaines pressées de rembourser les financements du plan de sauvetage TARP et de reprendre en main leur destin.

Dans le même temps, les gouvernements peuvent dormir un peu plus tranquillement. Le fait d’accorder moins de garanties bancaires permet de réduire le risque sur les finances publiques. Cela signifie également moins de concurrence pour les emprunts souverains. Alors que les gouvernements prévoient d’emprunter des montants colossaux sans précédent pour financer leurs plans de relance, c’est un vrai soulagement.

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