Fond de couverture, fond spéculatif, fond de gestion alternative, fond vautour, hedge funds….autant de noms pour désigner une réalité financière qui pour beaucoup relève de la nébuleuse et de l’opacité qu’il est aisé de qualifier par raccourci intellectuel et démagogie  de peu reluisante….avec paradis fiscaux et bonus plus ou moins fantasmés à l’appui…En ces périodes de régulation  « à tout prix « par des Etats qui portent en «  bonus »  pour la plupart la lourde responsabilité de la crise que nous traversons il m’est paru interessant de donner ici une définition simple d’un monde alternatif ce que l’on connait souvent bien  peu mais dont on parle à tord et bien souvent de travers …

PLUS DE DETAILS EN SUIVANT : 

Les hedge funds ou fonds alternatifs participent par leur puissance financière au financement de l’économie mondiale

— Ils ont fait leur véritable apparition durant les années 60 et sont considérés comme une révolution dans la gestion d’actifs. Contrairement à ce que leur nom laisserait penser (hedge veut dire couverture) ils amènent en général des investisseurs ayant une propension élevée à prendre des risques.

— Ils sont généralement immatriculés dans un pays et le plus souvent gérés dans un autre. Cette stratégie permet de simplifier les conséquences fiscales de leur activité.

— Ils ne publient pas de données détaillées sur leur portefeuille

— La commission des gestionnaires est très élevée (elle correspond souvent à 2% des actifs gérés plus 20% des gains).

— Ils utilisent l’ingénierie financière (produits dérivés, effet de levier…) pour prendre des positions volumineuses, mettent à profit les imperfections ou même les anomalies du marché. Ils traquent par exemple des prix relatifs qui ont divergé des normes historiques pour des raisons qui semblent injustifiées et prennent alors des positions pariant sur un retour à la normale. Ils adoptent également des stratégies radicales, et ont ainsi participé à des attaques spéculatives sur des taux de change (crise économique du Mexique 92-94, en Asie 97-98).

— Ils se caractérisent par leur objectif de rendement qui vise le rendement absolu et non un rendement mesuré par rapport à un indice de référence du type CAC 40.

— Ils ne sont le plus souvent pas accessibles aux petits épargnants, du fait du prix du ticket d’entrée mais aussi des implications en matière de risque. Ils sont souvent vendus dans des « fonds de fonds », qui panachent les risques en investissant dans plusieurs fonds à la fois.

— Ils exigent un important investissement initial et leurs client sont, pour l’essentiel, des investisseurs institutionnels (compagnies d’assurances, fonds de pension) et des individus fortunés.

— Il est communément admis qu’un hedge funds en cas de baisse des marchés financiers réussit à amortir un tiers de la baisse et en cas de hausse y participe à hauteur des deux-tiers.

— Ils ne possèdent pas de fonds propres et les gérants y investissent généralement une partie de leur épargne personnelle.

« Les hedge funds remplissent un rôle économique essentiel pour arbitrer, fournir des liquidités sur les marchés et même pour spéculer « , estime l’économiste Christian de Boissieu, président délégué du conseil d’analyse économique.

A la différence des fonds de pensions, fonds souverains, fonds d’investissement traditionnels qui répondent le plus souvent à des règles de gestion classique –suivre les indices du marché — les gérants de hedge funds appliquent une gestion alternative utilisant de multiples outils financiers, profitant des anomalies des marchés, pour améliorer les rendements.

Les fameux hedge funds qui brassaient avant la déconfiture financière à l’automne 2008 quelque 2.0000 milliards de dollars sont-ils responsables ou victimes de la crise financière? Un an après cette question n’est toujours pas tranchée. Mais aujourd’hui leur puissance a diminué de presque moitié à 1.200-1.300 milliards de dollars…..

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