La tendance de fond demeure une surpondération des actions, qui représentent désormais 51% de leurs actifs sous gestion, soit un gain d’un point en un mois.
La quasi-totalité des bureaux restent à «surpondérer» sur les actions, et près de la moitié des gestions se renforcent très légèrement, de 1 à 5 points sur cette classe d’actifs.
Seul Robeco Gestions, plus contrariant, amorce un désengagement des actions, qu’il sous-pondère, au profit des obligations, où il revient à «neutre».
La tendance du Panel est confortée par une récente étude de JP Morgan AM réalisée auprès d’investisseurs institutionnels européens.
Parmi ces derniers, un quart a choisi de se renforcer en actions.
En effet, la moitié des investisseurs anticipent d’ici 3 à 5 ans une hausse annuelle de 5 à 10% des marchés actions européens, et sont encore plus optimistes sur les actions internationales, grâce aux pays émergents.
Il est vrai que les Britanniques sont plus offensifs avec 56% de leurs portefeuilles alloués aux actions, contre 29% pour les investisseurs continentaux (L’Agefi du 23 novembre).
Alors que les perspectives de croissance économique pour 2010 incitent à la prudence et ne devraient pas favoriser un fort rebond des marchés actions, les gestions semblent donner la préférence aux secteurs les plus défensifs et à forte visibilité en termes de cash-flow et de résultats.
Pour autant, les actions restent la classe d’actifs préférée.
Ainsi, la moyenne du Panel se maintient «neutre» sur le crédit.
Toutefois quatre bureaux (Dexia AM, Groupama AM, ING IM et La Française des Placements) ont réduit de 1 à 5 points leur pondération en obligations au profit des actions.
Seuls Fortis IM et Robeco se renforcent dans cette classe d’actifs.
source agefi dec09
EN COMPLEMENT INDISPENSABLE :
Quelle classe d’actifs pour les prochains mois? f and i nov09
Si vous détenez encore suffisamment de liquidités dans vos portefeuilles, il sera tentant d’essayer de vous positionner pour le prochain rebond. Mais si vous souhaitez plutôt préserver votre capital, le marché actuel est plutôt difficile.
Pour ceux qui privilégient l’approche valeur, le nombre de titres offerts à rabais est en déclin. Et d’aucuns prévoient que la […]
Si vous détenez encore suffisamment de liquidités dans vos portefeuilles, il sera tentant d’essayer de vous positionner pour le prochain rebond. Mais si vous souhaitez plutôt préserver votre capital, le marché actuel est plutôt difficile.
Pour ceux qui privilégient l’approche valeur, le nombre de titres offerts à rabais est en déclin. Et d’aucuns prévoient que la volatilité que nous connaissons depuis quelques mois risque de perdurer dans le temps.
Comment s’en prémunir? Les classes d’actifs alternatives, telles qu’utilisées par les caisses de retraite, tendent à réduire la volatilité et ainsi permettre une croissance plus stable à long terme.
C’est du moins le message qu’est venu donné Guy Laroche, vice-président régional des ventes pour le Québec d’Invesco Trimark lors de la récente tournée de promotion du manufacturier de fonds communs à Montréal.
Citant l’exemple des caisses de retraite des universités Harvard et Yale, Guy Laroche relate que les gestionnaires institutionnels réduisent leur exposition aux actions, et utilisent les liquidités pour les investir dans les placements spécialisés comme des fonds spéculatifs, des marchandises, l’immobilier…
En fait, on assisterait de plus en plus à un mouvement des institutionnels vers des stratégies non corrélées.
Yale compte ainsi 71 % de placements spécialisés dans son portefeuille, Harvard 62 %. Le rendement de la caisse de retraite de l’Université Yale? Au 30 juin dernier, il était de -26 %. Mais sur 10 ans, le rendement composé est de 11,8 %, contre -1,2 % pour le S&P…
On parle ici d’allocation stratégique pour réduire la volatilité.
Les caisses de retraite, les fondations et les dotations qui utilisent les placements spécialisés comme les ressources, les placements privés ou l’immobilier ont obtenu un rendement total annuel moyen entre 3,4 et 3,9 %.
L’investisseur moyen en action, lui, a obtenu -1,6 %.
Il faut donc repenser le risque, soutient Guy Laroche. Celui-ci est fonction de trois environnements économiques, disent les spécialistes d’Invesco Trimark: la récesssion, la croissance non inflationniste et la croissance inflationniste.
Et les actifs qui permettent de surfer la vague de chacun de ces environnements se déclinent ainsi :
- Pour la croissance non inflationniste – on privilégie les actions des pays émergents, les fonds spéculatifs, les actions des pays développés et le capital-investissement;
- Pour la croissance inflationniste – les marchandises, la valeurs mobilières à taux variable, les ressources naturelles, l’immobilier;
- Pour la récession – les obligations d’État à long terme.
Maintenant il s’agit de déterminer dans quelle mesure les scénarios se matérialiseront, et d’ajuster la pondération des portefeuilles en conséquence.
Pas de recette magique, mais un guide à la décision tout de même : il s’agit de calculer la probabilité de chacune des conjonctures économiques et d’ajuster ses pondérations en conséquence.
Pour la croissance non inflationniste, la probalité est de 51 % ; pour la croissance inflationniste, 32 % ; et pour la récession, 17 %.
1 réponse »