La Banque centrale européenne a donné le coup d’envoi à la dernière opération de refinancement sur un an, l’une des mesures les plus spectaculaires prises par l’institution au plus fort de la crise pour soutenir le crédit…..

PLUS DE DETAILS EN SUIVANT :

 La BCE acceptera toutes les demandes des banques à un «taux indexé sur le taux minimum moyen des opérations de refinancement hebdomadaires sur toute la période de maturité» de cette opération qui court sur 371 jours. L’intérêt sera payé à expiration de l’opération, soit le 23 décembre 2010. Il est possible qu’il soit quelque peu supérieur à 1%, si la BCE venait l’an prochain à modifier les conditions d’attribution des appels d’offres hebdomadaires – en retournant à des adjudications à taux variables par exemple – ou bien si elle remonte son principal taux, rivé depuis mai au niveau historiquement bas de 1%.

Les économistes tablent sur un resserrement monétaire, mais seulement à l’automne 2010. Au cours des deux précédentes opérations de ce genre, les banques avaient pu emprunter un record de plus de 442 milliards d’euros à l’été, puis quelque 75 milliards en septembre, à taux fixe. Les économistes s’attendent à un volume de demandes modéré, inférieur à celui de septembre, le marché étant saturé de liquidités….

RESULTAT :

La BCE injecte 97 milliards à un an 

 le 16/12/2009 

La troisième et dernière opération de refinancement à 12 mois organisée mercredi matin par la BCE a rencontré une demande modérée, mais un peu supérieure aux attentes des économistes. La banque centrale européenne va allouer aux banques 96,9 milliards d’euros à un an à un taux indexé – les intérêts seront payés à maturité. Le montant demandé est supérieur aux 75 milliards injectés à 12 mois en septembre, mais très loin des 442 milliards de la première opération du genre en juin. Cette troisième opération se caractérise aussi par une nouvelle baisse des banques participantes: 224, contre 589 en septembre et 1.121 établissements en juin. Les petits établissements européens ayant des difficultés à se financer sur le marché interbancaire ont constitué probablement le gros de la demande, estiment les professionnels des marchés.