Le Labour veut pratiquer une politique de déficit budgétaire pour favoriser la reprise. Mais la hausse du taux marginal à 50% et le relèvement des contributions sociales sont autant de taxes sur l’emploi, selon le Wall Street Journal.
Nick Clegg propose une recette encore pire. Il veut réduire les inégalités en relevant le niveau de revenu exempté de l’impôt à 10 000 livres sterling et en triplant l’impôt maximal sur les gains en capital à 50%.
Les tories de David Cameron avancent à pas comptés.
La sagesse politique évite de présenter un programme qui mette en avant l’étendue des sacrifices. Mais les candidats devraient montrer que la prospérité d’un pays ne peut venir des dépenses budgétaires et que la baisse des dépenses publiques permet aux citoyens de garder une part plus grande de leurs revenus.