Agefi Suisse

L’Analyse Marché du Jour : « Opportunités de placement pour 2011 « par Andreas Höfert

L’Analyse Marché du Jour : « Opportunités de placement pour 2011 « par Andreas Höfert

 Le chef économiste d’UBS a brossé un portrait limpide des enjeux pour 2011. Insistant sur le rôle central de la Chine, il n’a pas hésité à schématiser les économies du monde en deux groupes. Celles qui bénéficient de la croissance chinoise – Asie du sud-est, Allemagne,  Brésil, Suisse – et celles qui passent à côté – Etats-Unis, Grande-Bretagne, France. Il constate également que le premier groupe réunit les bons élèves de la rigueur budgétaire.

La santé de l’économie chinoise sera donc l’enjeu principal de 2011, avec un risque majeur de surchauffe que le chef de la recherche relativise par sa confiance dans les autorités chinoises à faire atterrir leur économie en douceur.

A l’inverse, il se montre particulièrement pessimiste pour la zone euro. Selon lui, les soubresauts de la crise européenne se feront encore ressentir pendant plusieurs années et mèneront la Grèce à la faillite. Un évènement qu’il planifie à trois ou quatre ans,  quand la banque centrale européenne aura fini de racheter la dette toxique grecque aux banques européennes.

Egalement très sceptique vis-à-vis de la politique monétaire américaine, dont l’expansionnisme immodéré tuera la croissance à moyen-terme, il souligne néanmoins le momentum actuel des actions US, soutenues par la croissance « artificielle « à court terme.

Parce qu’aucune des quatre zones possédant une devise de référence – euro, dollar, livre, yen – ne sait actuellement comment maitriser son endettement, il conseille très clairement de se rabattre sur des monnaies secondaires telles que le franc suisse, le dollar singapourien et australien. Pour lui, les opportunités de placement se situent donc soit en Suisse, décrite comme un havre de solidité, soit plus au sud direction les pays émergents, qui offrent à moyen et long terme des perspectives imbattables. Il prévient néanmoins que l’inflation galopante à court terme diminue considérablement l’attractivité de ces marchés pour le moment.

Gaëlle Trezza, responsable en solution de placements chez UBS, a ensuite tenté de traduire la vision de Höfert en propositions concrètes. Elle a notamment insisté sur les risques liés à la prochaine montée des taux d’intérêts. Pour s’en prémunir, les investisseurs devront réduire la duration de leur portefeuille obligataire et favoriser les « Junk bonds «, par nature insensibles à la variation des taux. Mais le gros du potentiel semblait selon elle se trouver dans les marchés actions du centre de l’Europe, Allemagne en tête, et des incontournables pays émergents.

source agefi fev11

Image d’aperçu
  

 

 

1 réponse »

  1. Pour ceux qui n’ont pas froid aux yeux et à condition de procéder par petits paquets pour lisser les prix d’achat il semblerait qu’il y ait quelques opportunités d’achat sur repli dans les mines d’or en euro, sur les marchés indiens, brésiliens et va s’en dire au moyen orient….va s’en dire aussi que cash is king !!!

Laisser un commentaire