Inflation, inflation importée, monétarisation de la dette

Quand l’Etat se croit plus malin et plus efficace que le Marché : L’effet pervers des subventions

Quand l’Etat se croit plus malin et plus efficace que le Marché : L’effet pervers des subventions

Alors que les prix de l’énergie et de l’alimentation augmentent, plusieurs pays émergents essaient de protéger les consommateurs en fournissant des subsides aux entreprises. Cette mesure, qui calme la grogne populaire, risque toutefois de créer encore plus… d’inflation.

INFLATION

Ainsi, d’après certains économistes consultés par le Wall Street Journal, les subventions aux producteurs permettent aux gouvernements d’éviter d’augmenter les taux d’intérêt et de contourner ainsi les Marchés. Ces gouvernements craignent en effet que cette hausse des taux ne freine leur croissance tout en attirant des  capitaux spéculatifs attirés par le rendement et perturbant de fait  leur économie en gonflant des bulles d’actifs. De plus de facto en augmentant leurs taux cela constituerait  un frein à leurs exportations et les  obligerait à soutenir en continu leur monnaie ce qui  s’avère ètre toujours  très couteux en devises….

Le hic est que ces subventions peuvent, à terme faire, hausser le prix des denrées de façon encore plus importante, car en faussant les prix (maintenus artificiellement à la baisse) elles encouragent les consommateurs à les acheter de manière toujours plus importantes. De plus, ce contrôle du prix dissuade les agriculteurs à accroître leur production, ce qui réduirait pourtant ,si l’on laisser faire les mécanisme de marché, ultimement les prix.

Enfin ces politiques interventionnistes (à la soviètique et à la française) sont également coûteuses pour les contribuables de ces nations. Ainsi en Inde les subventions pétrolières,ont englouti à elles seules environ 2,2% du PIB l’année dernière, et pourraient aggraver le déficit budgétaire de l’Inde si les cours du brut continuent de s’apprécier.Sachant que 70% des besoins pétroliers de l’Inde sont importés, que la  facture pétrolière représente environ 1/3 des importations et qu’à chaque augmentation du cours du brut de 1 $/bbl, le déficit commercial augmente de 700 milliards de dollars, ce qui peut conduire en plus à une dépréciation de la roupie.

Et le pire dans tout cela  est que ces consommateurs, habitués à ce genre de mesures, risquent d’en demander davantage constituant ainsi un bel exemple de  syndrome de Stockolm appliqué à la subvention …..

2 réponses »

  1. heu?????????ça vous rappelle pas les subventions à l’énergie verte? contre les bâtons dans les roues pour l’énergie fossile? ou les subventions agricoles? un paysan Français c’est un mec qui a droit à une subvention quand les cours sont bas et qui estime légitime de garder tout le profit quand les cours explosent comme aujourd’hui ,mieux ,les plus malins spéculent en bourse pour valoriser encore plus leurs stocks….comme disait le crésus de Fernand Raynaud ça eut payé

    • Dans tous les cas cela constitue des entraves à la concurrence , constitue des rentes pour certains et des faillites pour d’autres et abouti à des prix largements faussés ce qui empèche touteallocation optimum de l’investissement et entraine un gachis énorme…

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