A Chaud!!!!!

Politique friction du Lundi 23 Avril 2012 : “Nous sommes dans une vraie crise, générationelle, systèmique qui traduit l’effondrement d’une tentative occidentale prométhéenne de forcer les feux de la croissance par le crédit ” par Bruno Bertez

Politique friction du Lundi 23 Avril 2012 :  “Nous sommes dans une vraie crise, générationelle, systèmique qui traduit l’effondrement d’une tentative occidentale prométhéenne de forcer les feux de la croissance par le créditpar Bruno Bertez

Les peuples par leur votes, par leurs manifestations violentes ou non, les soi disant chefs tout cela fait partie du jeu du système pour parvenir à ses fins à savoir se reproduire et sortir rénové plus efficace.

Les gauches qui etaient au pouvoir en Europe ont été balayées par la crise via les votes des peuples.

Les droites au pouvoir le sont et le seront également.

Il faut que les processus aillent à leur terme quels que soient les gestionnaires.

 

 Le vote Hollande s’analyse comme une tentative désesperée d’y croire encore, de croire que l’on peut repousser les limites, le fameux bourreau encore un instant. Hollande croit et fait croire qu’il peut repousser les limites de l’endettement en demandant à la BCE  de baisser ses taux et à l’Allemagne de changer de politique et de principes. Tout le dispositif programmatique de Hollande repose sur cette possibilité de repousser les limites, le carcan monétaire, financier imposés par les traités européens c’est à dire par nos voisins germaniques en contrepartie de l’abandon du Deutsche Mark . 

   Que l’allemagne accepte ou pas n’a pas vraiment d’importance , la difference ne porte que sur le facteur temps .

 Si l’Allemagne accepte le processus durera plus lontemps , les dégats seront plus profonds, les blessures plus douloureuses, mais l’issue est connue c’est le dernier ancrage, l’Allemagne qui croulera contaminée. La masse de capitaux fictifs dans le systeme dépasse les possibilités de l’Allemagne. Et elle le sait car elle connait sa vraie situation et en particulier son talon d’achille sa démographie qui impose une épargne colossale .

 Si l’Allemagne  refuse ce sera plus rude, plus rapide mais avec moins de dégats en profondeur, le fond d’epargne, les appareils de production , les consensus sociaux seront moins détériorés.

PLUS DE BERTEZ EN SUIVANT :   Nous sommes très optimistes , notre problème, notre crainte c’est que les hommes répètent leurs erreurs et cherchent les fausses solutions , les échappatoires dans le bon vieux systeme du bouc emissaire de sinistre mémoire .

 Mais déjà à Gauche la  convergence s’est faite entre Melenchon et Martine Aubry sur la désignation de l’ennemi à savoir le couple Merkel Sarkozy. Nous en avons déjà parlé, mais Martine Aubry est allé très loin, plus loin que Hollande , auquel elle sert de caution de gauche, elle a declaré, je cite: « jusqu’à présent les banques commandaient et les gouvernements obéissaient, maintenant ce sera l’inverse les gouvernements vont commander et les banques obéir »

 C’est à notre avis une déclaration à souligner au feutre rouge .

 Et nous aurons très souvent l’occasion d’y revenir. Disons simplement aujourd’hui que cette déclaration témoigne d’une méconnaissance.

1  De la situation globale 

2  Des fondements de la logique bancaire.

Voyons le premièrement :

La situation globale est celle dans laquelle les banques sont immergées dans le marché mondial dont elles dépendent totalement pour leur refinancement. Ce sont les marchés mondiaux qui refinancent les étabissements français et si les banques françaises s’écartent, prennent trop de risque, se politisent, alors le robinet du refinancement va se couper. Les banques n’ont aucune marge de manoeuvre, aucun choix, elles doivent inspirer confiance à leurs collègues. Martine Aubry en reste à l’analyse traditionnelle du Mur de l’Argent alors que le Mur c’est fini, il est remplacé par l’océan , la mer globale de liquidité qu’il faut tenter de capter, de séduire et de retenir. L’argent ce n’est pas  celui de la logique du profit et du capital ,c’est le mercure du refinancement de gros qui fait tenir le bilan des banques . 

Voyons le second point :  

Ce ne sont pas les banques qui consituent le carcan trop étroit dans laquelle la France est enfermée , mais le Réel. Les Banques ne font que transmettre la loi de la rareté, les lois de l’économie, les lois de la comptabilité, les lois de l’arithmétique. Les banques après les avoir longtemps ignorées véhiculent maintenant les contraintes de solvabilité, de profitabilité etc . Ce sont des messagers, des intermedaires transmetteurs.

Et nous revoilà en 1981, avec la question : Comment échapper aux contraintes du système mondial d’abord, puis européen ensuite dans lesquels nous sommes enfermés ?

 Les banques quand elles font leur métier, ce qu’elles n’ont pas fait depuis 20 ans, mais qu’elles refont maintenant en deleverageant, sont la statue du commandeur qui rappelle que deux et deux font quatre et que les free lunchs n’existent pas .

BRUNO BERTEZ Le 23 Avril 2012

llustrations et mise en page by THE WOLF

EN BANDE SON :

5 réponses »

  1. Parlant de Martine Aubry, j’ai le même problème avec ma fille ….

    HÉ COMPRENDS RIEN !

    E LA MI.SE.RIA !!!

  2. Krugmann appelle à voter Hollande car il n’a pas de programme économique. Je crois aussi que c’est paradoxalement une force dans le contexte. Quant a Sarkozy dont le modèle était l’endettement à l’anglo saxonne en 2007 et l’orthodoxie à l’allemande en 2012, il ne voit manifestement jamais les pieds d’argile du géant qu’il admire.

  3. Mardi 24 Avril : de la communication du mépris. au mépris de la communication

    Si vous avez écouté les émissions post électorales de Dimanche soir vous êtes certainement restés sur votre faim. Et ce, que vous soyez supporter de la Droite ou de la Gauche. Ces émissions étaient une insulte à l’intelligence et à la citoyenneté.

    La fin , gagner , ne justifie pas les moyens.

    Nous vous invitons, à ne pas être tolérants et sous prétexte de chauvinisme, nous vous incitons a ne pas accepter d’être pris pour des imbéciles. Vous méritez le respect, non pas en tant que citoyen, car visiblement la tolérance des citoyens est devenue extrême, ils acceptent d’être pris pour des idiots, mais en tant que Personnes .Ces émissions étaient insultantes.

    Insultantes par leur désinvolture, ils n’avaient rien préparé, pas plus les Juppé, Longuet, Kosciusko et Baroin que les Aubry, Fabius, Sapin, Ségolène et autres.

    La palme revient selon nous à Ségolène, tellement hypnotisée par le scintillement phallique du Perchoir promis par Hollande qu’elle n’a même pas eu la politesse de faire semblant de répondre aux questions qui lui étaient adressées.

    Certes la Communication est réductrice et elle consiste a prendre les gens pour des simplets, la, Fabius excelle c’est vrai, mais il y avait place pour un peu d’information , un peu d’explication. Au lieu de cela on a eu dérobades, contrevérités, procès
    d’intention et obstruction à tout authentique échange.

    S’agissant de la médiocrité la palme doit être partagée entre les passe plats que l’on appelle injustement journalistes et même tout aussi faussement présentateurs.

    L’une sans cadre analytique, sans background a été débordée et dépassée dès les premieres interventions, l’autre, Pujadas n’a eu de cesse de tenter de faire croire qu’il était agressif, combattif et autoritaire alors qu’il n’a excellé que dans le rôle d’interrupteur à contretemps au service de ses futurs patrons.

    Le message de la Droite se résume à .ce n’est pas la faute à Sarkozy, c’est la faute à la crise, le message de la Gauche tient en une affirmation idiote , tout est de la faute de Sarkozy, la preuve il fait le score le plus bas de tous les présidents qui se sont représentés.

    Les Communicants les avaient briefés. Soyez simples le peuple ne peut comprendre qu’un message à la fois, contentez vous de répéter toujours la même chose, tout le monde sait depuis les fascistes qu’un mensonge répété finit par devenir Vérité n’est ce pas?

    Déconstruisons la tentative des Communicants : L’enjeu de la soirée électorale c’est le balisage du champ de bataille. Vous Sarkozystes le champ de bataille qui vous est favorable c’est la crise car Hollande la nie, vous Hollandistes c’est la personne de Sarkozy car elle est rejetée par les Français.

    La proposition d’un deuxième et troisième débat est le complément du choix des Sarkozystes, il faut forcer Hollande à reconnaitre qu’il y a une crise: Accessoirement il s’agit de jouer sur les inhibitions et phobies de Hollande, mal a l’aise dans les vrais débats méchants et sans pitié, Hollande dont cruellement Fabius a dit : Derrière une fraise on ne cache pas un éléphant.

    Mélenchon a été égal à lui même, rusé, il continue de s’avancer masqué soutenant Hollande par défaut d’un coté mais savonnant la planche de l’autre en promettant un 1er Mai politique , contre lequel la CFDT s’est immédiatement élevée.

    Marine Le Pen a fait un peu d’information et tenté de jouer la carte de la clarté. Elle brigue le statut de chef de la future opposition, elle tente de désulfuriser le parti de son pére en évoquant un changement de nom qui ne comporterait plus le soufre de biens pensants c’est a dire, l’adjectif national.

    Dans nazi il y a national socialiste de sinistre mémoire, Marine Le Pen veut remplacer, elle a commencé dimanche soir, National par Patriote. C’est un glissement significatif qui débouche sur un véritable défi. Est-il possible de construire sur l’œuvre du père, tout en tuant le père?

    Un parti d’extrême droite construit de bric et de broc sur les strates des mécontentements historiques douloureux des Français peut il s’intégrer dan le jeu politique, électoral? Peut-il unifier sur la base de thèmes populaires des gens venus d’horizons divers? Dans l’opposition c’est possible car il faut compter sur l’aggravation des difficultés, sur les promesses non tenues et surtout sur les effets ravageurs dans les classes moyennes, commerçants, professions libérales, petits patrons de l’accroissement de la pression fiscale, sociale et aussi des contrôles. Confere 1981. On évoluerait vers une sorte de front, non plus national , mais du refus.

    • Comme l’avait si bien exprimé le regretté (pas par tous par exemple) Georges Fréchet qui avait OSÉ DIRE :

      5% des gens sont intelligents, moi je fais campagne pour les 95% de cons ! Ce qui ne l’a pas empêché d’être élu avec une confortable majorité.
      C’est que dans les 95% beaucoup se situaient dans les 5% ! Nuance …. applicable en tout temps et sans modération !

      NUL HOMME N’EST SATISFAIT DE SA FORTUNE … NI MÉCONTENT DE SON INTELLIGENCE.

      CERTES, JE NE SUIS PAS DANS CE CAS LÀ, BIEN QUE hum, J’AVOUE QUE DOUBLER MA “FORTUNE” NE ME DÉPLAIRAIT PAS ! ARGHHHHHHH !!!

  4. D’accord pour dire que les débats ont été affligeants. C’était digne d’une cour de récréation. J’ai zappé plusieurs fois pour essayer désespérément de trouver des gens qui s’écoutaient. A ce jeu là les socialistes ont été très fort et j’ai notamment vu une Martine Aubry évitant ostensiblement de répondre à son contradicteur.

    Relativisons le score de l’extrême droite qui constitue un véritable problème pour la droite mais plafonne en fait désespérément (pour elle). 17 % en 2002 avec en plus 2 % à Bruno Mégret et là 17.9 % dans un contexte de crise. Ne nous enflammons pas. Ce parti a manifestement un socle autour de 15 mais ça fait loin d’une majorité. ne tombons pas dans le piège de la proportionnelle pour ne pas lui donner un pouvoir de nuisance supplémentaire comme ‘est le cas aux Pays-Bas par exemple.

Laisser un commentaire