Chronique RTL d’E. Zemmour : “Daesch et le khalifa islamique is back”
Palmyre : otage de Daesh ou des Occidentaux ?
Par Roland Lombardi, consultant indépendant, Associé au groupe d’analyse de JFC Conseil 26/5/15
Palmyre (Tedmor en arabe) est une ville du désert de Syrie, située à 210 km au nord-est de Damas. Cette oasis fut longtemps un point de passage des caravanes entre le Golfe et les côtes méditerranéennes. Véritable « perle du désert », cette cité est l’un des plus beaux joyaux de l’Antiquité, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO et carrefour des civilisations antiques.
L”‘irreal politik”
Ne pas enterrer trop vite le maître de Damas
Errare humanum est…
Ces dernières heures, n’a-t-on pas encore entendu de la bouche de certains responsables français les sempiternelles sornettes, que leur soufflent aux oreilles les derniers utopiques du printemps arabe et les défenseurs d’une « opposition laïque syrienne » (qui n’existe plus), à savoir que « l’EI est l’enfant terrible de Bachar Al-Assad » et que « pour venir à bout de Daesh, il faut faire tomber Assad » ! Notons au passage que ce sont ces mêmes « irresponsables » qui ferment les yeux et restent silencieux devant le double jeu criminel de la Turquie (qui refuse que les avions de la coalition décollent de son territoire et qui soutient nombre de groupes djihadistes en Syrie et en Irak), de l’Arabie saoudite ou du Qatar dont il n’est même plus besoin de rappeler les responsabilités dans le développement des groupes terroristes dans la région et ailleurs… Plus que dans n’importe quel autre domaine celui de la direction d’une guerre illustre l’adage romain : errare humanum est, perseverare diabolicum4. Nous sommes encore loin des opportunités qu’aurait pu saisir l’Occident avec l’émergence de l’EI5 … Alors que nous venons de fêter les 70 ans de la fin de la Seconde guerre mondiale, il est bon de rappeler que si Churchill et Roosevelt ne s’étaient pas alliés avec le diable Staline, ils n’auraient peut-être pas vaincu le nazisme…mais à l’époque les démocraties occidentales avaient pour chefs de vrais et de grands hommes d’Etat…
5 http://www.jfcconseilmed.fr/files/14-11-19—Lombardi—Etat-islamique-chance-pour-MO.pdf
Frédéric Dubessy Mardi 26 Mai 2015
http://www.econostrum.info/Palmyre%C2%A0-otage-de-Daesh-ou-des-Occidentaux_a20276.html#ixzz3bEd1TS3s
Guerre au Moyen-Orient: vers l’option Zéro
Publié le 25 mai 2015
Depuis un mois, les forces régulières syriennes éprouvent d’énormes difficultés au combat face aux nouvelles unités de Daech et du Front Ennosra constituées majoritairement de volontaires Tchétchènes et d’Ouighours chinois.
Cela s’est confirmé à Jisr Echougour où une garnison syrienne assiégé dans un hôpital à repoussé sept assauts consécutifs avant de se replier (65 hommes et un colonel ont pu regagner la capitale où ils ont été félicités par Bashar Al-Assad en personne) ou encore à Palmyre (Tadmor) où les troupes de choc syriennes n’ont pu empêcher l’avancée des combattants ex-soviétiques et chinois de Daech.
Ironie de l’histoire, la Syrie d’Al-Assad, fidèle alliée de l’ex-Union Sovietique puis de la Russie ainsi que la Chine, s’est retrouvée en train de combattre des ressortissant de ces deux grands pays ayant rejoins la voie du grand Djihâd de l’OTAN par les grâces de la Turquie d’Erdogan.
Tous les témoignages émanant de militaires syriens font état de la combativité extraordinaire des chefs de guerre tchétchènes et, fait nouveau, de la capacité des combattants Ouighours à mener des assauts frontaux sous le feu. Ces derniers sont également très redoutés pour leur parfaite maîtrise du maniement des armes blanches. Les commando-parachutistes des 23 et 25 régiments aéroportés des forces syriennes en connaissent un bout à ce sujet.
La guerre continue et Al-Assad ne cesse d’affirmer que la perte d’une bataille ne signifie point la perte de la guerre. L’armée syrienne, fortement soutenue par les unités d’élite du Hezbollah libanais sont en train de remporter une série de victoires au Qalamoun. Au centre du pays, l’aviation syrienne a repris ses raids aériens sur Palmyre et ses environs pendant que des milliers de soldats s’apprêtent à lancer une contre-offensive pour la reprise de la cité antique. Plus au Nord, l’armée syrienne tente de reprendre la main dans la province d’Alep.
Le Hezbollah a reconnu combattre partout en Syrie sans que cette implication ne mette en péril son dispositif défensif face à Israël.
Dans ce conflit à mort entre deux grands blocs principaux, il ne fait guère de doute que la guerre risque de s’éterniser. Pour l’instant aucun des belligérants n’est en mesure de l’emporter de manière décisive. C’est ce que recherchait Tel-Aviv depuis longtemps.
Le grand jeu continue.
https://strategika51.wordpress.com/2015/05/25/guerre-au-moyen-orient/
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