Davos, cette farce venue d’un autre monde !
Publié le 21/01/2016/ Courrier internationnal
Une image qui se marie mal avec l’annonce de l’ONG Oxfam, selon laquelle les 62 personnes les plus riches possèdent 50 % de la richesse dans le monde, peste The Guardian.
Il ne faut donc rien attendre de ce sommet, écrit le quotidien, qui s’interroge sur la raison d’être du Forum. Et ce pour la simple raison qu’“il faut arrêter de croire qu’ils jouent selon les mêmes règles que nous autres […], qu’il créent de la richesse, des emplois et de l’investissement, ou qu’ils cherchent à en finir avec leurs paradis fiscaux”.A Davos, conclut The Guardian, rien de tout cela n’aura d’importance.
Davos : Les grands argentiers rêvent d’éliminer le cash
EurActiv.com | Jorge Valero traduit par Manon Flausch
21 jan 2016
L’argent liquide pourrait disparaître dans les dix prochaines années, notamment grâce aux monnaies virtuelles, selon des experts du monde bancaire réunis à DavosCertains des plus grands experts bancaires participaient au Forum économique mondial de Davos cette semaine. Ils affirment que l’impact de la technologie, le thème général de cette année, sera énorme. L’évolution pourrait être si fulgurante que John Cryan, co-PDG de Deutsche Bank AG, prédit la disparition « probable » de l’argent liquide, qu’il juge « terriblement inefficace », dans les dix années à venir.
« L’argent liquide devrait être dématérialisé », a-t-il assuré lors d’une discussion sur l’avenir de la finance. Il estime que les gouvernements devraient se pencher sur ce processus, afin de rendre la transition « plus traçable ». La disparition de l’argent liquide permettrait notamment de lutter contre le financement illégal et le blanchiment d’argent.
Dan Schulman, PDG de PayPal, est du même avis : « la monnaie se numérise devant nos yeux », a-t-il affirmé. Si 85 % des transactions se font toujours en liquide, la transition vers les monnaies virtuelles est « inexorable », selon lui, même s’il y a encore beaucoup de chemin à parcourir pour y arriver.
Les banquiers et le Fonds monétaire international sont convaincus que la technologie blockchain sera un perturbateur incontournable en termes de monnaies virtuelles.
>> Lire : La technologie blockchain fait rêver Internet
Le 20 janvier, le FMI a publié un rapport sur les monnaies virtuelles, ou cryptomonnaies.
Christine Lagarde, directrice générale du FMI, a résumé les conclusions du document par la première phrase du roman Le Conte de deux cités, de Charles Dickens : « c’était le meilleur et le pire de tous les temps ».
Selon elle, les cryptomonnaies pourraient être extrêmement utiles, parce qu’elles atteindraient facilement les personnes qui vivent dans des régions très reculées, par exemple.
Cependant, ces nouvelles monnaies pourraient également être « un outil criminel génial », à cause de l’absence de réglementation. De plus, si cette technologie se développe très rapidement, elle pourrait menacer la stabilité financière, voire même « perturber la politique monétaire ».
Ce n’est toutefois pas pour tout de suite, étant donné que le secteur est encore « trop petit » pour avoir un impact important dans l’immédiat. À l’heure actuelle, la valeur totale des monnaies virtuelles n’est en effet encore que de 6,4 milliards d’euros. Si « l’on ne sait pas encore grand-chose » sur les monnaies virtuelles, elles pourraient néanmoins bouleverser l’industrie en profondeur, estime-t-elle. Les autorités ont donc du pain sur la planche pour réglementer ce secteur émergent.
Mégadonnées
Les monnaies virtuelles ne sont cependant pas la seule innovation perturbatrice à l’horizon. L’autre principal moteur de changement sera la meilleure utilisation des données.
Pour Tom de Swaan, PDG du groupe Zurich Insurance, les mégadonnées représentent une occasion extraordinaire pour le secteur des assurances. Des assurances auto à l’évaluation des risques, l’utilisation des mégadonnées permettra aux sociétés de travailler « de manière plus granulaire », explique-t-il.
Dan Schulman prédit quant à lui que le secteur financier connaitra des changements plus importants dans les cinq années à venir que lors des trois dernières décennies.
Cette révolution sera le fruit d’un effort mené non seulement par des entreprises comme PayPal, mais également par les acteurs des marchés financiers, et même les législateurs, ajoute-t-il.
Tom de Swaan souligne cependant qu’il est difficile de prédire les changements technologiques et qu’il serait bénéfique pour tout le monde que les sociétés traditionnelles et les sociétés innovantes coopèrent.« Nous devrions utiliser [les perturbateurs] pour créer de nouveaux produits et systèmes de distribution », poursuit-il.
Quel type de réglementation ?
Dans les années à venir, la question clé sera de savoir quelles règles mettre en place pour le secteur.
James Gorman, le PDG de Morgan Stanley, souligne également que les législateurs devraient se pencher sur la cybersécurité, afin de réduire le risque systémique et donc de rassurer les clients. « Le système bancaire repose sur la confiance », rappelle-t-il.
CONTEXTE
Décrite comme « l’une des découvertes techniques les plus importantes depuis Internet », la blockchain (aussi appelée « chaîne de blocs ») est un grand livre comptable public et décentralisé qui enregistre toutes les transactions opérées dans un réseau d’égal à égal. C’est grâce aux ordinateurs des utilisateurs que la blockchain vérifie les transactions en temps réel. Plus besoin, donc, d’une tierce partie au centre pour certifier le transfert sur Internet.
Une des premières applications de la blockchain est le développement des fameuses cryptomonnaies (ou monnaies virtuelles), dont le Bitcoin est l’exemple le plus connu. Leur potentiel perturbateur va au-delà d’un simple moyen de paiement, puisqu’il pourrait bouleverser les transactions par carte de crédit, les transferts d’argent entre banques ou la gestion des actions et obligations.
Certaines banques et sociétés de carte de crédit ont commencé à explorer ce potentiel en lançant des initiatives. Visa, par exemple, étudie la possibilité d’utiliser la blockchain comme alternative au traitement des paiements traditionnel.
http://www.euractiv.fr/sections/euro-finances/les-grands-argentiers-revent-deliminer-le-cash-321190
Davos le FMI veut que les migrants puissent travailler sans salaire minimum !
Voilà ce que nous apprend cet article de presse suisse. Evidemment les déclarations de Christine Lagarde à Davos sont relativement peu relayées par la presse française.
Je suis tout bonnement scandalisé par cette approche qui consiste à profiter de la misère des autres et des migrants qui seraient exploités plutôt que de voir les entreprises embaucher en respectant les salaires minimum.
On voit donc bien la logique d’ensemble apparaître au détour de ce genre de déclaration. L’immigration est un outil économique destiné à peser sur les salaires et à forcer leur baisse dans une course au moins disant social, et l’immigration est un outil utilisé contre les peuples européens pour dissoudre les nations permettant ainsi l’émergence d’une Europe fédérale sur les ruines fumantes.
Le problème c’est que cette politique n’est que pure folie et les dégâts humains seront colossaux.
« Le Fonds monétaire international plaide dans un rapport pour une intégration rapide des migrants sur le marché du travail. Mais certains économistes craignent une concurrence déloyale.
Autoriser les réfugiés à travailler pendant l’examen de leur dossier, mais aussi et surtout, pouvoir les payer moins que le salaire minimum là où il est en vigueur: c’est ce que propose ce rapport du Fonds monétaire international (FMI) pour intégrer les migrants sur le marché de l’emploi, présenté par sa directrice générale Christine Lagarde mercredi au World Economic Forum (WEF) à Davos ».
Les dépenses publiques liées à leur accueil risquent en effet de peser sur les finances des Etats, et il faut trouver des solutions. Pour le FMI, l’impact économique de cette vague migratoire dépendra de la capacité des réfugiés à pouvoir travailler rapidement et sans que les employeurs ne doivent forcément leur verser le salaire minimum (…)


EN BANDE SON:
Bono, le chanteur du groupe U2, pose avec Manuel Valls à Davos !
Deux philanthropes désintéressés !
Mardi 29 août 2006 :
SHOW-BUSINESS – U2 transfère ses finances aux Pays-Bas.
Le groupe cherche à contourner la législation irlandaise pour payer moins d’impôts, une décision qui pourrait écorner l’image du chanteur Bono, militant anti-pauvreté.
Le quotidien anglais The Daily Telegraph a révélé que le groupe de musique a transféré une partie de ses finances aux Pays-Bas pour contourner la législation fiscale en Irlande. Cette décision de U2 fait suite à une modification de la loi concernant la taxation des droits d’auteurs en Irlande et l’introduction d’un plafonnement des exemptions accordées. U2 Limited, qui gère environ un tiers de la fortune du groupe, aurait désormais son siège à Amsterdam. Les gains du groupe pour 2005 sont estimés à 217 millions d’euros.
U2 suit ainsi l’exemple des Rolling Stones, dont les revenus sont déjà gérés depuis les Pays-Bas depuis plusieurs années. Le quotidien irlandais The Irish Independent a d’ailleurs remarqué que le directeur de U2 Limited, Jon Fanvie, était aussi le gérant de la fortune du groupe de Mike Jagger aux Pays-Bas.
A l’annonce de cette décision du groupe, de nombreuses voix se sont élevées pour faire remarquer le décalage entre cette décision de ne pas payer d’impôts en Irlande et le discours de Bono, le chanteur de U2, qui s’exprime régulièrement pour que le gouvernement irlandais augmente l’aide publique au développement.
Connu pour ses positions contre la pauvreté, l’image du chanteur pourrait en prendre un coup.
http://www.lepetitjournal.com/dublin/lactu/7748-show-business-u2-transf-ses-finances-aux-pays-bas.html
A reblogué ceci sur Viggo's bloget a ajouté:
Le forum de Davos ne sert strictement à rien, enfin juste pour les médias. 🙂
Amicalement
Viggo
Bien sur qu’il sert a quelque chose : à savoir ce qui vous attend si vous n’ètes pas du bon coté du manche c’est à dire du coté de la lame…Et pour tous les Mondialistes c’est à la fois une grande messe, une grande mecque et une grande fète…Réjouissez vous !
A reblogué ceci sur Raimanet.
Donald J. TrumpCompte certifié
@realDonaldTrump
“@noamscheiber: Dow down almost 2000 pts since start of year, but still outperforming Wall Street’s investment in Jeb.
Il y a une bulle quand la valeur théorique est trop éloignée de la valeur réelle.
Exemple de bulle :
La bulle boursière : aujourd’hui, la valeur théorique des actions est trop élevée par rapport à leur valeur réelle.
Mardi 26 janvier 2016 :
La Bourse de Shanghai décroche de plus de 5%, ventes massives dans un climat de panique.
La Bourse de Shanghai chutait mardi de plus de 5% peu avant la clôture, renversant la vapeur après deux séances de hausse, sur un marché plombé par des ventes massives dans un climat de panique générale.
La Bourse de Shenzhen, deuxième place de Chine continentale, s’effondrait pour sa part de 6,13%, soit 113,18 points, à 1.732,60 points.
http://www.romandie.com/news/La-Bourse-de-Shanghai-decroche-de-plus-de-5-ventes-massives-dans-un-climat-de/670267.rom