Soros attaque la Chine et peut être …le Yuan

Soros monte au créneau sur tous les fronts. Sur tous les fronts, mais au profit d’un seul camp, que ce soit par ses financements visibles et occultes, par les publications de ses think tanks ou par ses opérations financières rendues publiques. Soros est pour une société dite ouverte, sous contrôle anglo-saxon, contre les nations et les frontières, pour l’immigration à tout crin et l’accueil sans limite des réfugiés. Il est contre l’orthodoxie financière, pour la création monétaire à outrance, pour faire plier la Bundesbank, pour le maintien à tout prix de l’euro, mais contre tout ce que font la Chine, la Russie …

Nous en arrivons à nous poser la question, et nous l’avons déjà posée, pour qui roule Soros ? Est-il un faux nez ? Un agent d’influence ? Certes, il dispose d’un poids, d’une marge de manœuvre personnelle très importante, mais cette marge de manœuvre utilise des leviers et il faut bien que certaines institutions ou certaines personnes soient d’accord avec Soros afin de lui prêter ces leviers. Ceux qui déplaisent ont toujours le même sort : un jour on leur coupe le crédit et force est de constater que jamais on ne coupe le crédit de Soros.

Nous avons bien connu Robert Maxwell le milliardaire, ou plutôt supposé milliardaire britannique, très europhile, très ouvert, très fabien, très actif dans la presse, très engagé politiquement. Il était selon nous, le précurseur de Soros et jouait le même rôle systémique, c’était un agent d’influence. Pendant un certain temps, Maxwell a pu accéder à des masses de capitaux illimitées. 

[Bloomberg] Soros Says China’s Debt-Fueled Economy Resembles U.S. in 2007-08