Pour Julian Assange, Clinton et Daesh sont financés par le même argent
4 Novembre 2016 RT
Le fondateur de WikiLeaks a accordé un entretien exclusif au journaliste australien John Pilger, revenant sur les fuites d’emails d’Hillary Clinton qui s’invitent dans la campagne de la présidentielle américaine.
Au cours de l’interview, le fondateur de Wikileaks Julian Assange a abordé les relations qu’entretient Hillary Clinton avec des pays comme l’Arabie saoudite ainsi que les chances de victoire de Donald Trump, selon lui très minimes.
«Les Saoudiens, les Qataris, les Marocains, les Bahreïniens, surtout les deux premiers, donnaient tout cet argent à la fondation Clinton, alors qu’Hillary Clinton était secrétaire d’Etat et le département d’Etat approuvait des ventes d’armes massives, en particulier à l’Arabie saoudite», a ainsi rappelé Julian Assange, ajoutant que durant le mandat de Hillary Clinton en tant que secrétaire d’Etat, le plus grand contrat de vente d’armement jamais signé dans le monde, d’une valeur de 80 milliards de dollars, a été conclu avec l’Arabie saoudite. Par ailleurs, durant son mandat, le montant des exportations totales d’armes des Etats-Unis a doublé, rappelle-t-il.
Aussi, les e-mails d’Hillary Clinton révèlent des liens apparents entre les dons de certains gouvernements à la fondation Clinton et la politique des Etats-Unis à l’époque où cette dernière était secrétaire d’Etat.
Dans son interview à John Pilger, Julian Assange accuse également Hillary Clinton de cacher aux Américains que les alliés de Washington au Moyen-Orient soutiennent ou ont soutenu Daesh.
Dans un mail de la candidate démocrate rendu public par Wikileaks, l’actuelle candidate démocrate qui était alors secrétaire d’Etat, exhorte John Podesta, alors conseiller de Barack Obama, à «faire pression» sur le Qatar et l’Arabie saoudite […] qui fournissent un soutien financier et logistique clandestin à l’Etat islamique ainsi qu’à d’autres groupes sunnites radicaux», rappelle Julian Assange.
«Selon moi, c’est le courriel le plus important de toute la série», a déclaré le fondateur de Wikileaks qui a publié trois tranches de courriers électroniques liés à Hillary Clinton au cours de l’année écoulée.
«Tous les analystes dignes de ce nom et même le gouvernement américain lui-même, savent que certains responsables saoudiens ont soutenu et financé l’Etat islamique. Même si le royaume continue officiellement de le nier, assurant qu’il s’agirait de quelques princes “voyous” qui font ce qu’ils veulent avec l’argent du pétrole, le courriel d’Hillary Clinton indique clairement que c’est le gouvernement de l’Arabie saoudite et celui du Qatar qui ont financé Daesh», ajoute Julian Assange.
https://francais.rt.com/international/28446-julian-assange-daesh-financeur-fondation-clinton
Clinton coupable d’avoir dissimulé un cadeau d’un million du Qatar quand elle était Secrétaire d’Etat
www.dreuz.info le 5 Novembre 2016
WikiLeaks vient de lâcher une nouvelle bombe qui va faire des dégâts, à 4 jours de l’élection : la fondation Clinton a accepté un cadeau d’1 million de dollars du Qatar alors qu’Hillary Clinton était Secrétaire d’Etat, un conflit d’intérêts qu’elle avait promis de ne pas répéter.
Non seulement elle a caché avoir reçu cette somme, comme elle devait légalement le faire, au Département d’Etat, mais et cela noirci un peu plus le tableau, si c’est encore possible, elle s’était engagée, avant d’entrer en fonction, de permettre à la Maison-Blanche, à la demande d’Obama, de prendre connaissance de tout don significatif venant de gouvernements étrangers.
Les princes qataris avaient promis de faire ce cadeau en 2011 à l’occasion du 65e anniversaire de Bill Clinton, et avaient souhaité rencontrer l’ex-président en personne pour lui remettre le chèque, selon un email que WikiLeaks a découvert dans le compte email de John Podesta, le directeur de campagne d’Hillary Clinton.
Hillary Clinton, explique Reuters, a signé un engagement d’éthique concernant la fondation Clinton pour pouvoir devenir Secrétaire d’Etat en 2009. Cet engagement était spécifiquement destiné à apporter plus de transparence à la fondation, considéré comme opaque par le Président Obama, afin d’éviter que la politique étrangère américaine puisse paraître osciller au gré des donations de riches gouvernements étrangers à la Secrétaire d’Etat, et c’est précisément cet engagement qu’elle a violé.
L’engagement d’éthique précisait que si un gouvernement étranger désirait faire un don à la fondation Clinton, ou si un gouvernement déjà donateur comme le Qatar voulait « significativement » augmenter ses contributions, Clinton devait promettre d’en informer le Comité d’éthique du Département d’Etat, lequel avait le pouvoir de soulever des réserves et exposer ses inquiétudes.
Dans un premier temps, la fondation Clinton a refusé de confirmer avoir reçu cette donation du Qatar. Pressé par les révélations de WikiLeaks, Brian Cookstra, un porte-parole de la fondation, vient de reconnaître avoir accepté un cadeau d’1 million du Qatar, tout en précisant, pour se justifier, que ce montant ne représentait pas une « augmentation significative » aux yeux de la fondation.
Interrogés, les diplomates de l’ambassade du Qatar à Washington ont refusé de répondre aux questions des journalistes.
Le Département d’Etat vient de répondre qu’il n’a aucune trace de demande d’accord ou de communication pour approbation de la fondation Clinton au sujet d’un cadeau d’1 million de dollars Qatar, et il a précisé qu’il dépendait de la fondation de notifier le Département de tous dons qui méritaient attention.
Sur le site internet de la fondation, les donateurs sont listés par catégories vagues, et les montants par fourchettes encore plus vague. Le Qatar est mentionné comme ayant donné entre 1 et 5 millions sur plusieurs années.
La fondation Clinton a déclaré qu’elle n’accepterait plus d’argent de pays étrangers si Clinton est élue. Après avoir signé une promesse de révéler tout don significatif, et avoir violé sa promesse, il faut être un sacré abruti pour croire que cette promesse-ci sera respectée alors que Clinton aura tous les pouvoirs pour étouffer les scandales.
L’examen des comptes de la fondation par les journalistes de Reuters, comparés aux déclarations faites par Hillary Clinton au Comité d’éthique du Département d’Etat conformément à ses engagements, fait ressortir qu’elle a reçu sans les déclarer des dons de l’Algérie et du Royaume-Uni, ce dernier ayant multiplié par trois ses dons pour atteindre la somme de 11,2 millions de dollars quand Hillary Clinton est devenue Secrétaire d’Etat.
Dans un autre email hacké sur le compte de Podesta, WikiLeaks on apprend qu’un cadre de la fondation a levé plus de 21 millions de dollars à l’occasion du 65e anniversaire de Bill Clinton en 2011.
Ni le porte-parole de la campagne d’Hillary Clinton ni Bill Clinton n’ont répondu aux questions des journalistes à propos de ces cadeaux.
© Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
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