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Douce France-Présidentielles : Macron c’est le langage des signes, des sourds , des muets et des incultes ! Par Bruno Bertez

Sarkozy a annoncé mercredi sur les réseaux sociaux qu’il voterait pour Macron. Ce faisant il divise, tout en appelant bien sur à l’unité. Il se retire, tout en revenant par son clone Baroin. Et puis il faut qu’il pense à ses démêlés futurs avec la justice, donc il a intérêt à marcher droit…

L’appel de Sarkozy était attendu, n’avait il pas tenté de débaucher Macron en son temps? Et puis lui aussi est soumis aux mêmes influences des ingénieurs sociaux que sont les Attali, les Minc et autres; ces ingénieurs sociaux qui excellent dans le conseil aux puissants mais n’ont jamais, absolument rien jamais réussi par eux même. Tout ce qu’ils ont entrepris concrètement en dehors de leur spécialité de conseil a lamentablement échoué. Mais ce ne sont jamais eux , fausses valeurs qu’ils sont,  qui ont payé les pots cassés, ce sont toujours les autres. Ces gens sont les meilleurs exemples de la scélératesse des  systèmes de tiers payant dans lesquels nous vivons.

Ces gens vivent dans une névrose aiguë qui leur fait perdre tout contact avec la réalité. La politique est un monde de signes, d’abstractions qui a sa logique, sa cohérence; malheureusement la cohérence et l’adéquation n’existent qu’à l’intérieur de ce monde et sitôt que la réalité s’introduit, c’est le choc , même mieux, la claque.

Quand la question de la réconciliation entre les signes et le réel se pose, alors c’est l’échec, le choc, car leur corpus certes intelligent est inadapté. Leur parole n’est pas un outil, c’est un simple scintillement, un instrument de séduction. C’est en ce sens que nous vivons dans un monde profondément féminin, la séduction domine. Personne n’ose plus le dire par peur d’être accusé de machisme, mais beaucoup de choses tournent autour de ce problème: l’opposition entre le plaire et le faire,  la féminisation de la société. L’ennui c’est que la vie est une lutte, un combat à mort, surtout entre les nations et comme le disait le général de Gaulle qui n’avait pas peur d’être taxé de machisme: la guerre c’est comme la chasse, mais les lapins ont des fusils. Nos zozos ne connaissent que la chasse, la chasse aux suffrages. Dans le monde des grands, on ne joue pas, on ne séduit pas, on ne parade pas.

Ces gens manient le discours, jonglent avec, mais ce discours tourne à vide, il ne reflète ni le réel ni ses problèmes. Ils sont, on ne peut rien dire d’autre,  à côté de la plaque.

L’échec profond des politiques tient radicalement à cela: la disjonction entre la parole, la pensée, le langage, le code et la réalité qu’ils sont censés rendre intelligibles et transformables. Ils connaissent le code, surtout celui de la Com, mais c’est tout, rien de plus. Ils sont dans une sorte de magie et le peuple n’a pas compris qu’il n’y a pas de magicien, qu’il n’y a que des illusionnistes.

Macron c’est tout cela à la puissance 10. Dans son cas les signes eux sont comme les signes monétaires déconnectés de tout ancrage, de toute attache avec la réalité, mais ils sont cohérents entre eux, cohérents dans leurs relations entre eux, : la politique est devenue une combinatoire qui tourne sur elle même.

C’est la racine profonde de que ces gens appellent la modernité: la disjonction entre les signes et le réel et leur combinaison infinie d’où est exclu le sens, la production, l’efficacité, remplacés par la séduction.

On ne peut mieux comparer Macron qu’à la FIAT Money, la monnaie tombée du ciel , qui n’a de valeur que d’être crue et acceptée sinon imposée. Comme cette monnaie, Macron fait bulle et comme cette monnaie il crevera comme une bulle qu’il est. Comme l’a été Sarkozy.

BRUNO BERTEZ

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