Macron à l’ONU : le multilatéralisme, empire du bien mondialiste, contre Trump et le mal national
26 septembre 2018 ReinfoTV
A l’assemblée générale de l’ONU, Emmanuel Macron, a opposé le multilatéralisme au racisme et à la guerre engendrés par le fait national. Dans un discours plein d’allusions au mal commis par Trump, il s’est posé lui-même en héraut de l’empire du bien.
Mao, Staline, Hitler, Obama, Churchill, Mendès France, Mussolini étaient persuadés de faire le bien. Savoir qu’on fait le mal est très rare. Caïn s’en rend compte dans sa tombe, face à l’œil, mais au moment où il tuait Abel, sous l’empire de sa volonté, tout allait bien. Tous les hommes politiques reconnaissent que le mal existe, et ils s’imaginent le combattre. C’est dans cet état d’esprit que Macron a tenu le crachoir à la tribune de l’ONU pendant quarante minutes. Au nom du multilatéralisme, forme transitoire du projet mondialiste reconnu par le droit international, il a pris le contrepied du discours de Trump pour proscrire le fait national, en qui il voit la source de tout mal politique.
Macron à l’ONU comme Mitterrand au PE : le fait national, c’est le mal
Si vous ôtez le côté juvénile de Macron, ces coups d’œil, ces formules qui cherchent l’approbation, ces trépignements crescendo, ces coups sur le pupitre surjouant une émotion qu’il est censé ressentir, vous retombez sur un très vieux discours et un très vieux monsieur, Mitterrand, qui, malade, presque à l’article de la mort, et promenant sur les parlementaires européens réunis pour l’écouter en 1995 à Strasbourg son regard de spectre prononça cette phrase qui fit mouche à l’époque : « Le nationalisme, c’est la guerre ». Macron n’a pas dit autre chose : « Le fracas des nationalismes conduit toujours à l’abîme ». Et d’affirmer que les « génocides » qui ont ensanglanté le monde ont été nourris « par les discours auxquels nous nous habituons, par les succès d’estrade auxquels nous nous habituons ». Ceux que tiennent les populistes attachés à l’intérêt national.
Le multilatéralisme, vieux cheval de l’empire mondialiste
Ce vieux discours du multilatéralisme contre « toutes les formes d’unilatéralisme » (sic) était déjà vieux du temps de la SDN. Ce n’est pas autre chose que le projet maçon et mondialiste de réduire le monde à une assemblée de dirigeants qui ne représentent plus chacun l’intérêt national, mais qui définissent tous ensemble celui de la planète. Emmanuel Macron se veut le chantre de ce « progrès », l’amphytrion de ce symposium mondialiste. C’est pourquoi, comme son prédécesseur et mentor François Hollande avait organisé à Paris la COP21, il a invité les chefs d’Etat du monde entier à un forum pour la paix le 12 novembre à Paris, où il compte que Donald Trump viendra.
Trump fait bien rire l’ONU qui applaudit Macron
L’ami Trump que Macron s’est choisi pour adversaire préféré. Son multilatéralisme s’oppose en effet à « la loi du plus fort » censément incarnée par Trump, dont Macron a pris en tout le contrepied, sur le nucléaire iranien en particulier. Il a récolté auprès de l’assemblée générale de l’ONU, forum mondialiste, des tonnerres d’applaudissement, quand Trump au contraire soulevait l’hilarité en vantant son bilan (qui est pourtant bon).
Macron était pour l’heure le chouchou de l’ONU pour la bonne raison qu’il raisonne comme l’ONU en chiffres mondiaux et par thèmes mondialistes. Pour lui, la France n’est que le vecteur de « l’universel », et, pour faire oublier qu’il est tenu à la maison pour le président des riches, il s’est penché à l’ONU sur « les inégalités profondes », en plaignant les « 250 millions d’enfants qui n’ont pas le droit à l’école », les « 783 millions de personnes qui vivent en dessous du seuil de pauvreté » ou les « 200 millions de femmes qui n’ont pas accès à la contraception ». Les Français pour lui ne présentent pas d’intérêt particulier : ils sont une pièce du puzzle mondialiste.
Pauline Mille
« Les Etats-Unis ne vous diront pas comment vous devez vivre et travailler ou pratiquer votre religion », a déclaré le président de la superpuissance mondiale à l’Assemblée générale de l’ONU dans un discours qui représentait une vraie rupture avec la doctrine des précédents présidents américains, « Nous vous demandons seulement de respecter notre souveraineté en retour ». Il a ajouté, dénonçant les politiques visant à une gouvernance mondiale, comme pour officialiser le changement de doctrine : « Nous rejetons l’idéologie du mondialisme et nous épousons la doctrine du patriotisme. » Donald Trump a encore dénoncé une autre idéologie, qui est en quelque sorte la mère de celle du mondialisme ou qui a en tout cas avec elle des liens de parenté très forts : le socialisme communiste. Après avoir suscité les rires en vantant les excellents résultats de son administration sur le plan national, pourtant incontestables, Trump a assuré qu’il n’abandonnerait « jamais la souveraineté américaine en faveur d’une bureaucratie mondiale non élue et irresponsable », ce qui a moins fait rire les personnes présentes à l’AG de l’ONU.
Donald Trump refuse tout abandon de souveraineté en faveur de la bureaucratie non élue de l’ONU
Pas de coopération à prévoir des Etats-Unis avec la Cour pénale internationale, donc, mais inutile aussi de compter sur la première puissance mondiale pour signer le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières (Global Compact for Safe, Orderly and Regular Migration). A ce jour, les Etats-Unis sont les seuls avec la Hongrie à avoir officiellement annoncé qu’ils ne signeraient pas ce document. Donald Trump a encore vertement critiqué l’OPEP, estimant que les Etats-Unis défendaient et aidaient gratuitement certains de ses membres pour les voir, en retour, fixer les prix du pétrole et escroquer ainsi tout le monde. Pour Trump, il n’y aura désormais plus d’aide américaine que pour les pays qui respectent les États-Unis et sont leurs amis. Le président américain a aussi critiqué la politique énergétique de l’Allemagne qui, « avec la construction du gazoduc Nord Stream 2 va devenir complètement dépendante de l’énergie russe », et il a opposé à cette attitude celle de la Pologne, « une grande nation qui défend son indépendance ».
Le patriotisme pour une entente entre les peuples plutôt que le mondialisme pour une entente contre les peuples
Bien évidemment, les intérêts des Etats-Unis ne sont pas ceux de la France ni des autres pays européens, mais Donald Trump s’est justement fait le chantre de la défense sans complexe des intérêts nationaux. Vu la puissance américaine, on peut penser que les rires suscités par Trump avaient quelque chose de nerveux. Mais si une telle approche de la politique étrangère n’empêche pas l’entente entre les peuples, par le biais de discussions entre des dirigeants qui représentent réellement leurs intérêts, l’entente entre les élites mondialistes se fait, elle, sur le dos des peuples et contre les peuples, ce qu’illustre parfaitement le fameux Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières. Ce discours à l’ONU s’inscrit donc dans la suite du discours de Varsovie par lequel le président des Etats-Unis d’Amérique appelait les nations européennes à redevenir fières de leur passé et de ce qu’elles sont, et par conséquent à s’appliquer le programme qu’il propose lui-même pour son pays.
Olivier Bault
https://reinformation.tv/trump-onu-mondialisme-patriotisme-bault-88379-2/
Nationalisme ou mondialisme, ne change pas le rapport de fortune entre le 1% le plus riche et les 99% du peuple qui se dispute les miettes qu’on lui laisse dans les 2 cas.
https://lejustenecessaire.wordpress.com/
Et tout cela n’empêche pas une agitation compulsive pour produire toujours plus de CO2 pour toujours plus de dividendes. Dans les 2 cas, si rien n’est fait mondialement pour éradiquer les inégalités, il y aura des conflits, mondiaux ou nationalistes…
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Le supranationalisme, c’est la paix ? C’est ce qu’on se disait en Yougoslavie jusqu’aux années 90…
Le mondialisme est comme la dinde de noel en décembre…
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