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Le coût du travail reste élevé en France, selon l’OCDE

Le coût du travail reste élevé en France, selon l’OCDE

 (Boursier.com) — La France doit concentrer en priorité ses réformes structurelles sur le marché de l’emploi et le coût du travail, recommande l’OCDE dans un rapport publié aujourd’hui. « La pression fiscale sur le travail compromet à la fois la demande et l’offre », écrit l’organisation. 

Le coût élevé du salaire minimum réduit les possibilités d’emploi de la main d’oeuvre peu qualifiée et des jeunes en particulier, poursuit l’OCDE.  En France les charges pesant sur le travail représentent environ 45% de la rémunération totale, pour un salarié seul, sans enfant et dont les revenus sont faibles, contre 39% en moyenne pour l’Union européenne et seulement 31% pour l’OCDE. Le rapport salue cependant le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi à destination des entreprises, pour un montant équivalant à 4% de leur masse salariale brute jusqu’à 2,5 fois le smic au titre de l’année 2013 puis de 6% à compter de 2014. Elle encourage Paris à « laisser diminuer le coût minimum du travail par rapport au salaire médian, en particulier pour les jeunes » et appelle à alléger davantage  les cotisations de Sécurité sociale, en réduisant les dépenses publiques et fiscales inefficaces. 

L’accord emploi salué, mais pas suffisant 

L’accord sur l’emploi conclu entre partenaires sociaux et patronat est une bonne chose, estime l’OCDE car il permettra davantage de flexibilité « afin de préserver les emplois en période de ralentissement et d’assouplir la réglementation sur les licenciements collectifs ». Elle appelle cependant la France à aller plus loin encore, en « réduisant la  protection sur les CDI (prolonger la période d’essai, élargir la définition du licenciement économique, raccourcir les procédures de licenciement et judiciaire, réduire les obligations de reclassement) ». Des demandes qui risquent de ne pas être au goût des syndicats, qui ont tenté durant les négociations, de protéger les salariés en réclamant notamment une plus forte taxation des contrats courts ou la généralisation à l’ensemble des salariés de la couverture mutuelle. Concernant les allocations de chômage, l’OCDE conseille à la France de réviser le système en étant généreux à court terme, et moins par la suite, « tout en améliorant la formation professionnelle »…

Le 15/2/2013 

1 réponse »

  1. Le cout du travail une notion complexe

    Le cout du travail c’est la grande tarte à la crème du moment. Apres avoir nié le problème pendant des années, les socialistes au pouvoir s’en saisissent. Pour le détourner dans le cadre de leur gestion profiteuse et kleptocratique.

    La notion de cout du travail se rattache à celles:
    -De compétitivité/croissance.
    -D’emploi/ chômage.

    Pour l’évidence, si un cout du travail est trop élevé, le chef d’entreprise n’a aucune raison d’investir, d’embaucher puisque ses productions de biens et services seront concurrencées par d’autres plus avantageuses. La croissance s’en ressent.
    De même si un chef d’entreprise considère qu’il n’est pas profitable et de bonne gestion, en termes de sécurité, de prendre un salarié supplémentaire, il s’en passe.

    La notion ainsi présentée conduit à proposer soit une baisse des salaires, soit une réduction des charges qui pèsent sur les dits salaires.

    C’est bien entendu la démarche idiote popularisée par la fausse droite qui ne rêve que de baisser les niveaux de vie et de la gauche sociale démo qui veut plaire à ses banquiers.

    L’idée de génie de nos imbéciles réunis étant soit des fiscaliser les charges, les remplacer par des impôts, soit de réduire le salaire indirect, différé, la couverture sociale, les retraites, etc.

    Il ne vient à l’idée de personne de se dire que le cout du salaire peut être présenté autrement.

    C’est le cout de reproduction de la main d’œuvre. C’est qu’une personne doit gagner, pour parler de façon courante, pour faire face à ses charges et celles de sa famille.

    Dans sa sagesse simpliste le peuple quand il demande une augmentation de salaire l’exprime clairement, il dit « On n’y arrive plus». Et lui implicitement il est plus compétent en économie que tous les conseillers des princes et des banques réunis.

    Pourquoi « On n’y arrive plus »?

    D’abord parce que les prix montent. Ce qui est un comble, nos idiots prétendent lutter contre ce qu’ils appellent la déflation, la baisse des prix et pour cela tondent le peuple, mais ce faisant ils empêchent les baisse de prix qui augmenteraient le pouvoir d’achat dudit peuple. Mieux même ils voudraient dévaluer pour rnettre tout plus cher. Alors là «On y arrivera » de moins en moins.

    Ensuite parce que les loyers sont trop chers, le cout du logement trop élevé. A force de patouiller le marché du logement, droite et gauche réunis ont fait ensuite qu’il n’y ait plus de marché et que rationnement et pénurie se sont installés. Bravo les gars! Les détenteurs d’épargne ne veulent plus investir car leurs droits sont bafoués, les prix de tout le secteur sont aberrants aussi bien trop hauts que trop bas, il n’ y a plus de logique, tout est bloqué.
    La profession immobilière est inefficace, prébendière avec des commissions indéfendables, avec les frais de transactions et droits fiscaux excessifs, surtout s’agissant d’un secteur que même nous, considérons comme prioritaire.

    Les couts de déplacements sont gonflés inconsidérément par les impôts sur les carburants pour faire plaisir aux simplets à la mode, les péages sont une rente voisine de l’escroquerie, et tout est à l’avenant.

    Le cout de l’alimentation est grevé par une politique de protection agricole digne du père UBU et des surréalistes, par une organisation maffieuse de la non concurrence, par la protection de fait dont bénéficient de très nombreux services. Les services sont à l’abri de la concurrence et ce sont eux qui ont mangé le peu de pouvoir d’achat secrété par le système français depuis 10 ans. Cela, au moins Trichet avait eu le courage de le dénoncer. Si l’alimentation et les services sont protégés de la concurrence et de la nécessaire baisse des prix, il est évident que cela se retrouve dans le cout de reproduction de la force de travail et donc dans le salaire que les gens considèrent comme nécessaire pour vivre.

    Enfin si dans un pays, le revenu national est en grande partie accaparé par les fonctionnaires en rémunération de leurs soi disant services et les banquiers pour rémunérer leur nuisance, alors il ne faut pas s’étonner si le niveau des salaires nécessaire pour « s’en sortir est élevé, trop élevé ». Il faut bien payer toutes ces gabegies, ces rentes, ces inefficacités et bien sur, c’est le travail exposé à la concurrence qui trinque, c’est lui, comme dit Mélenchon sans se rendre compte qu’il dit là une vérité profonde ,c’est lui qui constitue la variable d’ajustement.

    Ce que nous voulons démontrer c’est que la non-compétitivité vient de loin, elle est enracinée dans l’ordre- le désordre éthique et économique serait plus juste- français.

    LA FRANCE DYSFONCTIONNE GLOBALEMENT, depuis la fonction publique dont les services sont trop chers, jusqu’au secteurs de la banque, de la santé, des transports, de l’éducation etc etc.

    La concurrence internationale fixe, pour un niveau de développement technologique donné, la masse des revenus que le pays a le droit d’octroyer, cette masse échappant dans le court, moyen terme à toute action corrective ce qui est donné aux uns, gaspillé, est volé aux autres. Et ce sont ces autres, dont on dit que le cout du travail est trop élevé!

    Au lieu de lire les imbécilités qu’ils ne comprennent pas, trop complexes pour elles, du type de écrits de gauche abscons et confus, les responsables feraient bien de relire les Saints Simoniens, Enfantin, et Auguste Comte. Plus que les imbécilités de la gauche dite caviar, ils devraient lire les textes de pères fondateurs qui ont réussi la France moderne.
    Réapprendre l’industrialisme, voila qui leur ferait le plus grand bien.

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