WSJ…FED plus d’actes et moins de paroles
Nouvel élément a la rubrique simplement consacrée a la présentation d’articles TRADUITS en français issus du WALL STREET JOURNAL….Si comme moi vous appréciez un angle et un point de vue différents sur les marchés financiers et boursiers mondiaux vous y verrez la l’occasion d’enrichir et vos connaissances, et votre suivi des marchés et je vous le souhaite aussi une manière de booster ou de protéger vos investissements…
Fed: plus d’actes et moins de paroles |
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Date: |
23/3/09 |
Peter Eavis, THE WALL STREET JOURNAL Le président de la Réserve fédérale, Ben Bernanke, réalise qu’il ne pourra pas tout résoudre en arrosant le pays avec des milliards de dollars. Des réformes profondes sont aussi nécessaires pour corriger le système, a-t-il affirmé dans un discours vendredi. Toute évolution est la bienvenue. Mais les prescriptions de Ben Bernanke en la matière semblent trop timides. Prenez le problème des deux sociétés trop grandes pour faire faillite. Bear Stearns et American International Group ont été secourues car les autorités pensaient que leur faillite mettrait en péril le système financier. Ben Bernanke a suggèré cinq mesures pour remédier à cela: une meilleure régulation, de meilleures primes de compensation pour éviter les prises de risque excessives, une régulation des sociétés financières non bancaires, un renforcement des structures de marché afin que les problèmes d’une société ne fassent pas tâche d’huile, et des procédures tenant compte de la restriction du nombre de sociétés financières non bancaires. Il y a cependant une absente de marque dans ce programme: une mesure formelle qui puisse empêcher les sociétés financières de parvenir à une taille incontrôlable. La nécessité de fixer une limite à la taille de ces entités se fait de plus en plus pressante en raison de la récente concentration. Les cinq premiers prêteurs de capitaux aux Etats-Unis représentent désormais 70% des actifs des 50 premières banques du pays, selon les statistiques du cabinet d’études SNL Financial. Les régulateurs pourraient certes avoir besoin des banques les plus solides pour qu’elles rachètent les établissements plus fragiles désormais. Mais les banquiers ne devront pas être surpris si les autorités réclament des démantèlements dans l’avenir. Ben Bernanke a mis en exergue de façon judicieuse la manière dont les créanciers réduisent les prix des crédits à certaines banques car ils pensent que la taille de ces institutions est trop importante pour qu’elles fassent faillite. En revanche il n’a malheureusement pas suggéré de mesure susceptible d’encourager les créanciers des banques à se discipliner. En août dernier, Ben Bernanke avait soulevé la possibilité de ne rien laisser aux créanciers des sociétés financières faisant faillite. Cette fois-ci, il ne l’a pas fait. La confiance est certes trop fragile pour appliquer cette mesure en ce moment, mais toute réforme véritable devrait l’inclure. -Peter Eavis, The Wall Street Journal |
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