Douce France

Trappe à dettes : la France pratique la cavalerie à grande échelle et cumule les déficits

Du après moi le déluge à l’art de rien faire et de le faire savoir, voici venu  les temps de la fin de non recevoir….

La Grèce en amuse-gueule, viendra le temps des plats de non résistance… 

PLUS DE DETAILS EN SUIVANT :

Deficit Commerce extérieur de la France – octobre 2009

Les données du commerce extérieur pour octobre sont, au moins à première vue, médiocres : le déficit commercial de la France s’est creusé à 4,39 milliards, soit son niveau le plus élevé depuis les records à plus de 6 milliards euros atteints en octobre et novembre de l’année dernière.

Cette forte dégradation est le résultat, d’une part, d’une légère baisse des exportations, notamment vers nos partenaires de l’Union européenne, où la reprise tarde à se concrétiser. D’autre part, et surtout, elle est la conséquence d’une forte poussée des importations (+4% sur un mois), qui enregistrent une tendance haussière depuis le printemps et ont désormais retrouvé leur niveau de septembre 2008.

La lecture optimiste des chiffres d’aujourd’hui est inscrite dans le dynamisme des importations, qui plus est généralisé à la plupart des secteurs. Il traduit en effet la bonne tenue de la consommation des ménages français, qui a encore progressé de plus de 1% sur un mois en octobre, après une hausse encore plus forte en septembre.

Sur un horizon de plus long terme, les chiffres d’aujourd’hui nous permettent de tracer un premier bilan des échanges commerciaux de la France en 2009 et de ce point de vue les nouvelles sont plutôt bonnes. Sur les dix premiers mois de cette année, le déficit commercial hexagonal a atteint 32,94 milliards d’euros, soit une réduction de plus de 13 milliards d’euros par rapport à 2008. Nous pouvons désormais présager que l’année 2009 marquera la première amélioration, sur une base annuelle, des comptes commerciaux français depuis 2002.

Malheureusement, la portée positive de ce constat doit être quelque peu nuancée, car l’amélioration des comptes extérieurs a été surtout due à une diminution très nette de la facture énergétique. Celle-ci s’est établie à 32,8 milliards sur les 10 premiers mois de l’année, ce qui traduit un allégement de plus de 17 milliards d’euros par rapport à 2008. La réduction du déficit énergétique français est logique, dans la mesure où le cours du pétrole sur cette dernière période a été, en moyenne, de 45% inférieur à celui de 2008 et, en plus, l’activité industrielle grande consommatrice d’énergie a freiné brutalement cette année.

A côté de cette réduction du déficit énergétique, il n’y a pas eu, en revanche, d’amélioration du solde des autres secteurs concernés par le commerce de marchandises, à savoir l’industrie et l’agriculture. Bien au contraire, les comptes de ces branches se sont légèrement dégradés entre janvier et octobre 2009 et cette détérioration est partagée par la plupart des secteurs, de l’automobile à l’industrie agro-alimentaire, en passant par l’industrie pharmaceutique. Mais il serait une erreur d’imputer cette évolution (uniquement) à un manque de compétitivité de l’industrie française, car elle s’explique surtout par la résistance de la consommation des ménages français, qui contraste fortement avec l’état anémique de la consommation dans certains de nos principaux partenaires commerciaux, tels que l’Espagne ou le Royaume-Uni. Notre scénario pour 2010 repose en revanche sur un repli des dépenses des ménages, ce qui entraînerait une modération des importations. A n’en pas douter, il s’agirait d’une bien maigre consolation.

Par Alberto Balboni, Responsable économie internationale XERFI-CFO

www.xerfi.com

Commerce extérieur de la France - octobre 2009
 

France : le déficit budgétaire a plus que doublé sur un an

G.Puech (lefigaro.fr)  08.12.2009

 Le ministère du budget a publié mardi les chiffres du budget de l’Etat en exécution à fin octobre. Il passe sur un an de 60,7 à 134,8 milliards d’euros, en hausse de 122%.

Un déficit en augmentation de pas moins de 74 milliards d’euros entre octobre 2008 et octobre 2009. Si une crise financière est bien passée par là, la perte de l’Etat a tout de même été multipliée plus de deux fois sur un an. Un tel écart « s’explique principalement par l’incidence de la conjoncture économique sur l’évolution des recettes et, à hauteur de 31,3 milliards, par l’effet des mesures du plan de relance », selon le ministère qui s’exprime dans un communiqué. Sur l’ensemble de 2009, Bercy s’attend à un déficit record pour de 141 milliards d’euros.

Au 31 octobre 2009, les recettes nettes du budget général sont enregistrées à 186,2 milliards d’euros, contre 239,9 milliards en octobre 2008, soit une chute de 22,4%.

Chute des recettes fiscales

Le produit des recettes fiscales nettes s’élève à 171,1 milliards, en baisse de 49,4 milliards sur un an. La chute des recettes est liée à la dégradation de la conjoncture économique et, à hauteur de 14,8 milliards, aux mesures fiscales mises en œuvre dans le cadre du plan de relance. Les dépenses totales de l’Etat ont cependant augmenté de 3,3% pour atteindre 303,2 milliards, contre 293,4 fin octobre 2008, en hausse de 9,8 milliards.

Le déficit budgétaire n’est pas le seul à inquiéter les économistes. Concomitamment à l’annonce des chiffres du budget, la secrétaire d’Etat française au Commerce extérieur Anne-Marie Idrac a déclaré sur Radio Classique s’attendre à une contraction du commerce extérieur français d’environ 10% cette année, estimant néanmoins que celui-ci donne de «bons signaux» pour l’année 2010. « Les exportations hors énergie, ce qu’on appelle le solde industriel, s’améliore et sera sans doute l’un des meilleurs depuis le début des années 2000 », a-t-elle affirmé.

France : la production industrielle en net repli en octobre.

S.Dhuissel (lefigaro.fr)  10.12.2009

Après une période de déstockage, l’anémie de la demande a provoqué pour le second mois consécutif une baisse marquée de l’indice de la production industrielle.

Baisse surprise de la production industrielle en octobre. Celle-ci a de nouveau diminué de 0,8% après une baisse de 1,2% en septembre. De son côté, la production manufacturière diminue également de 0,8%, après un repli de 1,1% en septembre. Malgré tout, la bonne performance observée en août sauve les meubles : au cours des trois derniers mois, la production manufacturière a augmenté de 2,6%. Sur cette période on a notamment observé un fort rebond dans la métallurgie et autres produits métalliques (+7,4%), ainsi que dans l’automobile (+14,1%). Elle a également augmenté dans la fabrication de produits en caoutchouc, plastique et autres produits minéraux non métalliques (+4,1%), la fabrication de machines et la chimie (+4%). 

Néanmoins, le biais des deux derniers mois, plutôt baissier, laisse penser que le processus de déstockage ne trouve pas de relais auprès d’une reprise de la demande. En outre, la production manufacturière des trois derniers mois reste inférieure de 10,4% à la production des mêmes mois de l’année dernière, ce qui n’est guère réjouissant. «La vérité c’est que la demande est inexistante : nos exportations, en particulier vers nos voisins de l’Union européenne, s’effritent et l’investissement sur le territoire national continue de baisser» analyse ainsi Alexander Law. 

La situation du secteur automobile est ainsi symptomatique. Malgré une forte hausse des immatriculations due à la prime à la casse, la production s’est nettement ralentie en septembre octobre, avec une baisse de 5% de la production en octobre, elle-même consécutive à une chute de 8,1% en septembre. Après une période de déstockage, les constructeurs sont réticents à faire tourner de nouveau à plein leurs lignes de production, surtout avec l’arrêt programmé des primes

EN COMPLEMENTS INDISPENSABLES : Trappe à dettes : les finances des collectivistes français locaux vont se dégrader…..CQFD les notres aussi !!!! (cliquez sur le lien)

Trappe à dettes : Derrière la ligne Maginot de son pseudo modèle social une France qui se croit à l’abri des hausses d’impôts et de l’inflation ? (cliquez sur le lien)

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