Au coeur de la création de richesse : l'Entreprise

Brèves de trottoirs du 10 juillet 11….en bord de route de la grande finance…

Brèves de trottoirs du 10 juillet 11….en bord de route de la grande finance… 

Il est parfois bon de s’arrèter sur les bas cotés…  

FRANCE/EUROPE/ETATS UNIS/EMERGENTS/MATIERES PREMIERES/MONDIALISATION/ENTREPRISES/DROIT/IMMOBILIER….

PLUS DE BREVES EN SUIVANT :

Japon: fortes économies d’énergie

Escalators arrêtés, lumières éteintes, vacances forcées: le Japon réduit sa consommation d’électricité cet été pour compenser l’arrêt de réacteurs nucléaires depuis le tsunami et l’accident à la centrale de Fukushima. Obligés de réduire de 15% les dépenses d’électricité à partir du 1er juillet, dans la région de Tokyo et du nord-est, ou invités à se limiter sur une base volontaire ailleurs dans le pays, les services publics et les entreprises se sont préparés à une frugalité énergétique jusqu’en septembre.

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US/Le plan de sortie de faillite Lehman Brothers approuvé

Les administrateurs de l’ancienne banque d’affaires Lehman Brothers ont annoncé que des créanciers réclamant plus de 100 milliards de dollars avaient accepté le plan de sortie de faillite proposé mercredi, permettant ainsi de s’approcher du règlement du dossier.

«Trente organismes et certaines de leurs filiales» ont confirmé leur soutien par écrit, indique la structure de liquidation de Lehman dans un communiqué.

Certains de ces établissements avaient approuvé des plans de sortie de faillite proposés plus tôt dans l’année, mais «ils ont accepté de (les) mettre en suspens pour permettre à Lehman d’avancer» sur sa dernière proposition, ajoute le document.

«Le plan amendé est basé sur des négociations intenses, des analyses et des apports de nombreuses parties», estime Bryan Marsal, le directeur de l’établissement gérant la faillite de Lehman, cité dans le communiqué.

«Cela fournit un accord global avec les créanciers et permet d’éviter des poursuites en justice coûteuse, incertaines et lentes qui ne manqueraient pas d’arriver en l’absence d’une solution de compromis», ajoute-t-il.

Selon lui, cette offre constitue «une porte de sortie juste et raisonnable».

Les administrateurs de Lehman indiquent par ailleurs avoir reçu l’approbation de sept des treize institutions financières à qui ils avaient proposé fin mai un accord pour régler un litige portant sur des dérivés de crédit.

Au total quelque trente institutions financières avaient déposé des plaintes pour réclamer 22 milliards de dollars au titre de la restitution de leurs investissements dans des produits dérivés. Lehman estimait en mai que le cadre de résolution proposé permettrait de réduire le montant des dédommagements à environ 11 milliards de dollars.

La structure de liquidation indique aussi «s’attendre prochainement à un accord avec une autre banque permettant de résoudre un contentieux portant sur 9,6 milliards de dollars et les 6,2 milliards de réclamation associés».

Des banques liées à Lehman Brothers à travers des produits dérivés de crédit devraient également voir augmenter leur dédommagement par rapport à ce qui avait été précédemment envisagé, à hauteur de 39 cents pour chaque dollar réclamé.

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US/Washington Mutual: des ex-responsables versent 208 millions

D’anciens dirigeants, courtiers et contrôleurs de gestion de Washington Mutual ont accepté de verser 208,5 millions de dollars pour solder des poursuites lancées par un groupe d’investisseurs après la faillite retentissante de l’établissement en 2008. Les dirigeants, parmi lesquels le directeur général de «WaMu» Kerry Killinger, le directeur d’exploitation Stephen Rotella et le président de l’activité des prêts hypothécaires David Schneider, paieront au total 105 millions de dollars. Cet «accord préliminaire» prévoit également que les banques d’investissements et maisons de courtage qui étaient en relation avec WaMu  verseront 85 millions de dollars. De son côté, la société d’audit Deloitte déboursera 18,5 millions.

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le calendrier de la Grèce dans les prochains mois

LUNDI 11 JUILLET

Réunion de l’Eurogroupe à Bruxelles, suivie de la réunion Ecofin (ministres des Finances de l’Union européenne) le 12. L’Eurogroupe doit discuter des modalités d’un nouveau plan d’aide international pour la Grèce, qui prolongera un premier plan de 110 milliards d’euros lancé en mai 2010. Le nouveau programme s’articule autour de nouveaux prêts et d’une participation volontaire du secteur privé à une prorogation des échéances de la dette grecque.

VENDREDI 15 JUILLET

Arrivée à échéance de 2,4 milliards d’euros de bons à six mois du Trésor grec.

VENDREDI 22 JUILLET

Arrivée à échéance de 2 milliards d’euros de bons à trois mois du Trésor grec.

VENDREDI 12 AOUT

Arrivée à échéance de 480 millions d’euros de bons à six mois du Trésor grec.

VENDREDI 19 AOUT

Arrivée à échéance de 2 milliards d’euros de bons à trois mois du Trésor grec.

SAMEDI 20 AOUT

Arrivée à échéance de 5,9 milliards d’euros d’obligations 3,9% à cinq ans.

MI-SEPTEMBRE

Les ministres des Finances de la zone euro comptent finaliser le deuxième renflouement de la Grèce d’ici la mi-septembre, a dit le ministre des Finances grec Evangelos Venizelos.

AUTOMNE

Le Premier ministre grec George Papandréou a annoncé qu’un référendum se tiendrait à l’automne concernant une réforme électorale et politique, comportant notamment la question de la responsabilité ministérielle. Le scrutin pourrait prendre l’aspect d’un vote de confiance envers le gouvernement et son programme d’austérité.

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USA/La part du dollar dans les réserves en devises des États (hors Chine) était fin mars au plus bas depuis 1995, selon des chiffres publiés jeudi par le Fonds monétaire international (FMI).

D’après les statistiques rassemblées par le FMI chaque trimestre, 60,7% des réserves des États membres qui en détaillent la composition étaient libellées en dollars au 31 mars, contre 61,5% trois mois auparavant.

Au 31 décembre 1995, la date à laquelle débutent les statistiques du FMI, la part du dollar n’était que de 59,0%, avant de bondir à 62,0% un an plus tard et de monter jusqu’à 71,5% fin 2001, à la veille de l’introduction des pièces et billets en euros.

Ces statistiques doivent être relativisées par le refus de la Chine de dévoiler au FMI la répartition entre devises de ses réserves. Constamment gonflées par les excédents commerciaux de la deuxième économie mondiale, celles-ci sont les plus grandes du monde, à 3.044,7 milliards de dollars, soit plus de 31% du total mondial.

Les chiffres du FMI couvrent 138 pays qui contrôlent près de 55% des 9.694 milliards de dollars de réserves détenues au total par les États membres.

D’après Jens Nordvig, un analyste de changes de la maison de courtage Nomura, «le degré de diversification au détriment du dollar semble plus modéré dans les données du FMI que dans notre propre analyse fondée sur les flux mondiaux de capitaux».Il a estimé que la Chine avait tendance à se détourner du billet vert plus rapidement que les pays qui communiquent leurs chiffres au FMI.

Les statistiques du Fonds montrent par ailleurs qu’au cours du premier trimestre, ces pays ont réduit leurs avoirs en euros, de 1,1% à 992 milliards d’euros, alors qu’ils augmentaient ceux en dollars, de 2,1% à 3.220 milliards de dollars.

Néanmoins, comme la monnaie unique s’est appréciée au cours de ce trimestre, la part de l’euro dans les réserves a augmenté une fois effectuée la conversion de toutes les monnaies en dollars (à 26,6%, contre 26,1% au 31 décembre).

Le reste se répartit entre la livre (4,1%), le yen (3,8%), le franc suisse (0,1%) et les autres monnaies (4,7%), dont la part ne cesse d’augmenter.

Pour M. Nordvig, «le dollar australien et le dollar canadien représentent probablement la majorité» de ces «autres monnaies».

«La tendance au sein des réserves mondiales continue d’être une diversification lente, progressive, les banques centrales accumulant moins de dollars que par le passé», a estimé Anish Abuwala, autre analyste de Nomura.

Le Fonds monétaire international fait travailler ses économistes sur les moyens d’améliorer le système des réserves en devises. En juillet, il prévoit une discussion informelle de son conseil d’administration sur une plus grande internationalisation des monnaies des pays émergents, encore peu prisées des banques centrales malgré la vigueur de ces économies.

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EMERGENTS/La dentelle, baromètre de l’émergence au Nigeria

La popularité de la dentelle au Nigéria fait de ce tissu un baromètre intéressant pour suivre l’émergence de la classe moyenne dans ce pays de 154 millions d’habitants, selon le Wall Street Journal.

Ainsi, les femmes qui atteignent la classe moyenne locale aiment la dentelle. Mère à la maison, jeunes professionnels et ouvrières n’hésitent pas à la porter lors d’occasions spéciales, même lorsqu’elles montent à bord d’un taxi à moto, constate le quotidien new-yorkais.

Selon l’ambassade d’Autiche au Nigeria, les ventes de dentelles atteignent environ 37 M$ US au pays. Leur popularité serait, dans un sens, un signe de vitalité économique.

Le Nigeria est le plus important pays africain exportateur de pétrole. Il détient également les plus importantes réserves de gaz naturel du continent, selon la Banque mondiale. L’économie du pays a crû en moyenne de 7,3 % annuellement de 2003 à 2010. En 2009, son produit intérieur brut croissait de 5,6 %, d’après cette institution.

Le pays a des routes en piètres conditions et qui doit composer avec une corruption endémique et une économie souterraine aussi importante que celle officielle, selon le WSJ. Il présente toutefois des occasions dans certains marchés. Le PIB par habitant n’est que de 1118 $ US.

En outre, de plus en plus de personnes dans cette région du globe se tire de la pauvreté. Selon l’African developpement Bank, environ 300 millions d’Africains ont des revenus suffisants pour combler davantage que leurs besoins de base, soit une hausse de 60 % par rapport à la dernière décennie.

Il reste toutefois que le commerce de dentelle au Nigeria présente son lot de défis. La vendeuse de dentelle interrogée par le WSJ affirme devoir offrir des pots-de-vin aux agents douaniers de manière à importer ce tissu de son fournisseur.

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MATIERES PREMIERES/D’importants gisements de «terres rares» ont été découverts au fond du Pacifique, qui équivalent à 1.000 fois ceux que l’on trouve sur les terres émergées, ont rapporté lundi des médias japonais, en citant une étude effectuée par des chercheurs nippons. A ce jour, la Chine produit environ 97% des «terres rares» utilisées dans le monde.

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FRET /Le Capesize progresse et le Panamax fléchit

Frets maritimes. Les tarifs pour les grands navires sont stimulés par la hausse de la demande pour juillet Les bâtiments plus modestes continuent de subir la surcapacité chronique .

Les prix des transports maritimes de matières premières sèches sont restés dans l’ensemble stables la semaine dernière, des disparités significatives selon les tailles de navires s’annulant, tandis que les frets pétroliers perdaient à nouveau du terrain dans un marché sans élan.

L’indice composite Baltic Dry Index (BDI), moyenne des prix pratiqués sur 24 routes de transport en vrac de matières sèches (minerais, charbon, métaux, céréales, etc), a terminé vendredi à 1422 points contre 1424 points sept jours auparavant, restant quasi-inchangé pour la deuxième semaine consécutive. Cette stabilité ne reflète cependant pas des différences significatives selon les catégories de navires, la hausse sensible de la catégorie des plus gros vaisseaux (ou Capesize) compensant une forte baisse pour les navires de tailles inférieures.

Ainsi, le Baltic Capesize Index (BCI), qui compile les prix des «capesize», navires forcés par leur grande taille de naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance, a fini à 2045 points contre 1974 points la semaine précédente, dopé par un accroissement de la demande pour juillet.

En revanche, le Baltic Panamax Index (BPI), qui comporte sept routes empruntées par les navires adaptés aux dimensions du canal de Panama, a reculé à 1590 points, son plus bas niveau depuis début mai, contre 1764 points la semaine précédente.

En l’espace de deux semaines, il a lâché plus de 320 points, soit une dégringolade de 17%, qui s’explique par la surcapacité chronique des navires disponibles sur le marché, en particulier sur le bassin atlantique. «Les propriétaires de navires sont de plus en plus réticents à quitter l’Atlantique, et cela accroît la pression sur les prix», ont noté les analystes de Fearnleys. Pour leur part, les prix des transports pétroliers se sont de nouveau repliés, effaçant en grande partie leur progression de la semaine précédente. «La faiblesse de la demande (…) pèse lourdement sur le marché et menace de faire s’évanouir l’optimisme déjà fragile qu’il reste aux propriétaires de tankers», ont observé les experts de Fearnleys, pointant la surcapacité de la flotte disponible.

L’indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI), moyenne des taux pratiqués sur onze routes de transport de pétrole brut, a reculé à 746 points contre 754 points sept jours auparavant.

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JAPON/Les investisseurs croient à nouveau en Tepco

L’action de l’exploitant de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, Tokyo Electric Power (Tepco), a bondi de 19,81%, terminant la séance à 393 yens à la Bourse de Tokyo, des investisseurs pariant sur la survie de la compagnie malgré ses difficultés.

Plus tôt dans la journée, le porte-parole du gouvernement nippon, Yukio Edano, avait affirmé «ne pas être au courant» d’éventuelles discussions secrètes visant à démanteler cette entreprise privée.

Des opérateurs ont conclu de ces propos que la première compagnie d’électricité du Japon allait survivre sous sa forme actuelle. M. Edano répondait à une question posée au sujet d’un article publié dimanche dans le quotidien Mainichi Shimbun, selon lequel des représentants du gouvernement et de la direction du groupe discuteraient de la fin de Tepco, dont l’activité nucléaire serait nationalisée.

Interrogé à propos de l’entrée de Tepco dans le giron de l’Etat, le porte-parole a rappelé que, selon le projet de loi d’aide à Tepco actuellement discuté au Parlement, «le gouvernement doit prendre indirectement des actions sous sa coupe, ce qui correspond à une nationalisation partielle et temporaire».

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Le FMI versera un salaire de base de USD468.000 à Lagarde

Christine Lagarde, la nouvelle directrice générale du Fonds monétaire international, percevra un salaire annuel à peine inférieur à 468.000 dollars, ainsi qu’une allocation annuelle pour frais de représentation d’environ 84.000 dollars.

Le FMI a publié les termes du contrat de Christine Lagarde alors que l’ancienne ministre des Finances de la France prend officiellement ses fonctions ce mardi.

Selon les termes du contrat, le FMI va également couvrir ses frais journaliers dans le cadre de ses fonctions officielles et elle bénéficiera d’un plan de retraite.

Christine Lagarde s’est par ailleurs engagée à observer une éthique élevée, conforme à des valeurs d’intégrité, d’impartialité et de discrétion, et à éviter de commettre le moindre acte répréhensible. En vertu du contrat signé, elle devra faire preuve d’une loyauté exclusive à l’égard du fonds et « éviter tout conflit d’intérêts ou l’apparence d’un tel conflit ».

Certains économistes estiment que dans la mesure où la France est l’un des principaux pays créanciers de la Grèce, Christine Lagarde pourrait se retrouver en situation de conflit d’intérêt lors des négociations des programmes de prêts à Athènes.

C.Lagarde a toutefois rejeté cette idée lors d’un entretien avec le conseil d’administration du FMI.

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EUROPE/Faute d’un accord entre Etats membres de l’UE et eurodéputés, les nouvelles règles européennes d’encadrement des produits dérivés et des ventes à découvert n’entreront pas en vigueur avant l’automne.

Mardi, le Parlement européen a campé sur ses positions en votant en première lecture en session plénière des versions de ces deux textes qui s’inscrivent en porte-à-faux avec les positions défendues par les Vingt-Sept.

Sur les ventes à découvert, les eurodéputés se sont prononcés pour interdire les CDS (Credit Default Swaps) à nu sur dette souveraine, c’est-à-dire la possibilité de détenir ces instruments d’assurance sans détenir en même temps l’obligation correspondante ou tout du moins une créance ou un titre hautement corrélé à celle-ci.

Ils estiment que la mesure permettra d’éliminer les échanges les plus spéculatifs, qui accroissent la volatilité des marchés et ont placé la Grèce, l’Irlande et le Portugal dans des positions intenables.

« L’Europe ne peut laisser plus longtemps les spéculateurs s’enrichir sur le dos de ses citoyens appelés à renflouer les caisses des Etats acculés à la faillite », a déclaré dans un communiqué Pascal Canfin, rapporteur du texte sur les ventes à découvert au parlement européen.

« Avec le texte voté aujourd’hui en plénière, il ne serait plus possible pour un hedge fund d’acheter des CDS grecs sans détenir d’obligations de l’Etat grec et donc ainsi spéculer sur la faillite du pays », a-t-il ajouté.

Une très large majorité d’Etats membres, notamment les pays chahutés sur les marchés, s’opposent cependant à l’interdiction en faisant valoir qu’elle serait aujourd’hui contre-productive et ne ferait qu’attiser les craintes des investisseurs.

Par ailleurs, les Britanniques et plusieurs autres pays souhaitent aussi que les superviseurs nationaux restent en première ligne alors que le Parlement insiste pour que la nouvelle Autorité européenne des marchés financiers (AEMF) ait un rôle central dans le contrôle accru des ventes à découvert, qui devront faire l’objet d’un « reporting » plus fréquent et se verront fixer un cadre temporel plus strict.

DIFFICULTÉS OUTRE-ATLANTIQUE

Sur les dérivés, le dossier est plus complexe encore car les Etats membres ne parviennent pas à se mettre d’accord entre eux et la version votée par le Parlement se rapproche de celle défendue par une minorité de pays, dont l’Allemagne, ce qui risque de compliquer encore les négociations futures.

Les eurodéputés se sont prononcés pour que seuls les échanges de dérivés de gré à gré soient concernés par une obligation d’enregistrement dans des registres centralisés, les dérivés échangés sur des plateformes boursières étant quant à eux soumis à une simple obligation de « reporting ».

Berlin pousse pour cette solution, qui favoriserait Deutsche Boerse en imposant aux banques qui interviennent sur ce marché de nouvelles obligations. Londres s’y oppose.

Comme sur le texte sur les ventes à découvert, une discussion est par ailleurs engagée sur le rôle qui doit être finalement dévolu à l’AEMF.

Ces deux textes sont emblématiques des difficultés rencontrées depuis quelques mois par les Européens pour poursuivre et achever la réforme de la régulation du secteur financier initiée après la crise de 2008.

Ces difficultés sont également ressenties outre-Atlantique ou l’administration de Barack Obama, après avoir fait adopter il y a un an la loi dite « Dodd-Frank », a du mal à finaliser les aspects techniques de certaines régulations.

Les négociations sur les deux textes reprendront à Bruxelles après l’été avec pour objectif de parvenir à un accord au début de l’automne pour s’intéresser ensuite au plat de résistance de cette réforme de la régulation, la directive « MiFID », sur les instruments financiers

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MATIERES PREMIERES/Barclays Capital a relevé ses prévisions de prix sur le Brent pour 2012 en passant à $115 le baril contre une estimation antérieure de $105 le baril. La banque britannique a également revu à la hausse sa prévision du prix de WTI pour 2012 en anticipant désormais que le prix de Crude Oil s’élèvera à $110 le baril. Mais Barclays a abaissé sa prévision de prix sur le WTI pour 2011 à $100 le baril

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IMMOBILIER/espagne: 700.000 logements neufs en stock

L’Espagne comptait encore en 2010 un stock de près de 700.000 logements neufs, a annoncé  le ministère de l’Equipement, un excédent accumulé pendant les années de bulle immobilière et qui tarde à se résorber. A fin 2010, ce stock s’élevait à 687.523 logements, ce qui constitue une baisse par rapport à l’année précédente, pour la première fois depuis 2005, quand le ministère a commencé à calculer ce chiffre

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US/BofA: des investisseurs contestent un accord de 8,5 milliards de dollars

Un groupe de onze investisseurs a contesté hier devant la justice un accord proposé par Bank of America en juin et portant sur le versement de 8,5 milliards de dollars pour solder des contentieux hérités de sa filiale Countrywide Financial. Les onze investisseurs regroupés au sein de la structure «Walnut Place» font valoir qu’il existe de «sérieux doutes sur la façon dont l’accord a été négocié, en secret, sans procédure contradictoire et avec un conflit d’intérêt», en leur nom. C’est Bank of New York Mellon qui a discuté avec Bank of America au nom des fonds d’investissements qui ont participé aux 530 trusts créés par Countrywide pour écouler ses titres adossés à des prêts hypothécaires à risque, dits «subprimes».

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DOUCE FRANCE/Les sénateurs se votent une prime de 3500 euros

Le Sénat a décidé d’attribuer fin juin une prime exceptionnelle de 3.531,61 euros aux sénateurs, selon un document de la questure dont l’AFP s’est procuré mardi une copie.

Cette somme correspond, selon le document, «à un rattrapage exceptionnel sur un complément d’Indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) versé en une seule fois fin juin».

Un sénateur touche une indemnité de base mensuelle de 5.514,68 euros bruts, à laquelle s’ajoute une indemnité de résidence de 165,44 euros et une indemnité de fonction de 1.420,03 euros, soit 7.100 euros brut au total. A cette somme s’ajoute l’IRFM d’un montant de 6.240,18 euros par mois au 1er mai 2011, destinée à «faire face aux diverses dépenses liées à l’exercice du mandat».

Les dignitaires, présidents, vice-présidents, questeurs et secrétaires disposent d’une indemnité supplémentaire. Cette indemnité est de 5.170 euros brut par mois pour les questeurs qui touchent chacun, en plus, des frais de représentation de 11.600 euros par an.

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US/L’investisseur américain Warren Buffett, via sa holding Berkshire Hathaway, est sur les rangs pour reprendre les activités de crédit à la consommation mises en vente par la banque Citigroup, affirme mercredi le Wall Street Journal sur son site internet.

Berkshire Hathaway fait partie d’un consortium, où figurent également les fonds Centerbridge Partners et Leucadia National, qui a été retenu pour mener des discussions exclusive avec Citi sur ce dossier, ajoute le quotidien, citant des personnes proches du dossier. La cession des activités de CitiFinancial, récemment rebaptisées OneMain Financial dans la perpective d’une prochaine vente, pourrait rapporter plus de 8 milliards de dollars à la banque newyorkaise.

L’opération serait financée pare le consortium pour partie par recours à l’endettement. OneMain, dont la valeur comptable est de l’ordre de 2 milliards de dollars, opère un réseau de 1.300 succursales offrant des crédits à la consommation, pour l’essentiel à une clientèle modeste. Au moins deux autres candidats potentiels à un rachat de OneMain avaient été évoqués ces derniers mois par la presse économique, notamment la banque espagnole Santander et la fonds américain BlackRock.

Berkshire Hathaway et Leucadia ont déjà effectué des opérations de rachat en commun dans le passé, fait remarquer le Wall Street Journal. Citigroup avait lancé le processus de vente de OneMain en janvier.

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MONDIALISATION/Le net ralentissement des fonds levés en Asie

IPO. Ernst & Young remarque une vive progression des capitaux introduits en Bourse dans le monde Malgré les incertitudes économiques.

Les fonds levés grâce à des introductions en Bourse (IPO) sont en hausse de 39% au deuxième trimestre 2011 par rapport au premier trimestre, atteignant 64,6 milliards de dollars pour un total de 378 opérations, selon une étude du cabinet Ernst & Young rendue publique hier.

Sur un an, les capitaux introduits en bourse dans le monde sont en hausse de 38%, précise l’étude soulignant que l’activité prévue au second semestre 2011 devrait être très développée et ce malgré les incertitudes économiques.

Sur les trois mois qui viennent de s’écouler, l’Asie a continué à se tailler la part du lion récupérant près de 42% des capitaux levés dans le monde soit 27 milliards de dollars qui correspondent à 163 opérations lancées.

L’Europe arrive en deuxième position avec 27% de fonds levés suivie de près par l’Amérique du nord (24%).

L’étude note que la suprématie de l’Asie est en train de s’essouffler faisant remarquer qu’au troisième trimestre 2010 ce continent avait représenté 81% des capitaux introduits en Bourse. La plus importante opération recensée en Asie au deuxième trimestre est la mise sur le marché de Hong Kong de la maison de luxe italienne Prada.

En Europe, l’introduction à la Bourse de Londres de Glencore, le géant suisse des matières premières, a dopé l’ensemble de l’activité européenne représentant un montant de 10 milliards de dollars à elle seule.

La place de Londres a été la plus sollicitée avec 12,6 milliards de dollars levés sur un montant total d’IPO en Europe de 17,7 milliards de dollars. De nombreuses introductions ont concerné des entreprises russes qui se sont lancées à l’assaut du marché londonien, souligne l’étude.

Outre-Atlantique, le cabinet d’analyse note que les introductions en Bourse ont avant tout concerné des entreprises de haute technologie qui ont représenté 36% de la totalité des capitaux levés. La plus importante mise sur le marché a été celle du moteur de recherche russe Yandex qui a eu lieu sur le Nasdaq.

«Malgré les incertitudes économiques, le marché des introductions en Bourse reste au coeur de la stratégie de croissance des entreprises», conclut l’auteur de l’étude, Frank Sebag, qui s’attend à une progression de telles opérations notamment en Europe et aux Etats-Unis sur la deuxième partie de l’année.

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CHINE /Pékin relève ses taux pour la troisième fois

L’augmentation vise encore une fois à lutter contre l’inflation et à maîtriser le volume des prêts accordés par les banques.

La banque centrale chinoise a annoncé mercredi son troisième relèvement des taux d’intérêt de l’année, alors que la lutte contre l’inflation reste la priorité du gouvernement.

Ce relèvement des taux directeurs de 25 points de base est effectif immédiatement , précise la banque centrale dans un bref communiqué sur son site.

Ce troisième relèvement, après ceux intervenus en février et avril, qui est aussi le cinquième depuis octobre, vise encore une fois à lutter contre l’inflation et à maîtriser le volume des prêts accordés par les banques.

Les deux taux de référence sont le taux de dépôt et le taux d’emprunt à un an, qui sont portés respectivement à 3,50% et à 6,56%, a précisé la banque centrale.

La hausse des taux, attendue depuis plusieurs semaines par les marchés, intervient après un discours du Premier ministre Wen Jiabao maintenant la lutte contre la hausse des prix, qui alimente le mécontentement social, comme objectif prioritaire du gouvernement.

La hausse des prix à la consommation a atteint, avec 5,5% au mois de mai, son plus haut niveau depuis juillet 2008, et la plupart des analystes s’attendent à ce que son niveau soit encore plus élevé en juin, avant de baisser au second semestre.

Pékin pourrait se montrer prudent avant de continuer à relever les taux à l’avenir car les signes d’un ralentissement de l’économie chinoise se multiplient, avec notamment un fort ralentissement de la croissance des ventes d’automobiles et une augmentation importante du nombre de logements neufs non vendus.

«Le marché s’est récemment rallié à l’opinion que la croissance économique faiblit en Chine», relève Marks Williams, de Capital Economics à Londres.

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US/faillites: les dirigeants pourront perdre leur salaire retroactivement

Les dirigeants des plus grands établissements financiers américains pourront perdre rétroactivement leur rémunération en cas de faillite de leur entreprise, aux termes d’une nouvelle règle adoptée mercredi par une autorité de surveillance bancaire. En vertu de ce règlement approuvé par la Compagnie d’assurance fédérale des dépôts bancaires (FDIC) lors d’une session publique à Washington, l’Etat pourra «récupérer la rémunération (…) des dirigeants» qui auront été jugés «clairement responsables» de la faillite de leur société.

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Rendements en $Cdn des principaux indices boursiers depuis les sommets et les creux, au 5 juillet 2011

Suite aux hausses marquées des marchés boursiers durant les derniers mois 2010, les cours boursiers canadiens, américains et internationaux ont poursuivi leur ascension en 2011 mais de façon beaucoup plus modeste vu les inquiétudes des dernières semaines sur l’économie. En 2011, le S&P500 a offert la meilleure performance

Rendements absolus des indices boursiers $Cdn et obligations,

au 5 juillet 2011 (2) 

 

XBB

obligations (3)

TSX

S&P500

MSCI
EAFE
(1)

Depuis le somment du S&P500 le 9 octobre 2007

6,5%

-5,8%

-16,2%

-30,3%

Depuis le creux du S&P500 le 9 mars 2009

2,7%

76,1%

70,9%

64,8%

(1) Bourse internationale excluant l’Amérique du Nord 
(2) Source Globeinvestor.com rapport standard US + calcul devise 
(3) Indice obligataire 10 ans

 

Rendements annuels et composés des indices boursiers $Cdn et obligations,

au 5 juillet 2011 (1)

 

2007

2008

2009

2010

2011 

Composé

XBB obligations

3,3%

4,7%

5,2%

6,1%

2,2%

6,2%

TSX

-2,4%

-33,1%

34,5%

17,3%

1,2%

0,7%

S&P500

-6,8%

-21,4%

8,1%

9,3%

3,7%

-2,9%

MSCI EAFE (2)

-6,9%

-24,9%

8,3%

2,6%

2,2%

-6,2%

(1)   Source Globeinvestor.com rapport annuel(2) Bourse internationale excluant l’Amérique du Nord

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DOUCE FRANCE /Le déficit commercial de la France s’est encore creusé en mai, battant un nouveau record pour la troisième fois depuis le début de l’année, à 7,42 milliards d’euros contre 7,17 milliards en avril, en données corrigées des variations saisonnières, ont annoncé les Douanes jeudi 7 juillet.

Une hausse des importations, notamment énergétiques, et une « relative atonie » des exportations sont la cause de cette énième performance négative du commerce extérieur français, précisent-elles dans un communiqué.

Neuf économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne un déficit de 6,4 milliards d’euros après celui de 7,14 milliards annoncé initialement pour avril, qui était un précédent record. Leurs estimations s’échelonnaient de – 5 à – 8 milliards.

Le solde cumulé depuis le 1er janvier s’établit à – 33,391 milliards d’euros, contre – 21,026 milliards sur les cinq premiers mois de l’an dernier. Les exportations sont ressorties à 34,179 milliards d’euros en mai contre 34,301 milliards en avril.

Les importations ont augmenté à 41,601 milliards d’euros après 41,475 milliards en avril. En mai, la France a vendu 21 Airbus qui lui ont rapporté 1 334 millions d’euros contre 26 en avril pour 1 702 millions.

Le déficit commercial va de record en record

france. Il devrait même battre (et de loin) le pic de plus de 55 milliards atteint en 2008 Au plus fort de la crise.

Les mois se suivent et se ressemblent pour le déficit commercial de la France, qui n’en finit plus de s’enfoncer et a battu en mai un nouveau record, malgré la multiplication des plans de soutien à l’export.

«Ce qui se passe est très grave», a reconnu jeudi le secrétaire d’Etat au Commerce extérieur Pierre Lellouche, insistant sur le «problème de compétitivité» de l’économie française.

A 7,42 milliards d’euros, le déficit aggrave encore un peu sa précédente pire performance, enregistrée le mois précédent lorsqu’il avait franchi pour la première fois le seuil des sept milliards (7,17).

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Banques françaises: baisse des commissions

L’Autorité de la concurrence a obtenu des banques françaises une importante baisse des commissions prélevées sur les paiements par carte et les retraits aux distributeurs, qui devrait bénéficier, selon elle, aux consommateurs. Cet accord, qui prendra effet début octobre et met fin à une procédure vieille de deux ans, induit pour les établissements concernés un manque à gagner évalué à 600 millions d’euros par an, selon l’Autorité. Les commissions interbancaires de paiement, versées par la banque du commerçant à celle du consommateur, vont baisser de 36% en moyenne (de 0,47% à 0,30% du montant de la transaction).

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EUROPE/Airbus: trois fois plus de commandes que Boeing

Airbus a enregistré 777 commandes brutes d’avions et 640 nettes sur les six premiers mois de l’année, après une moisson de commandes au salon du Bourget en juin qui le place loin devant son rival Boeing (230 commandes brutes et 171 nettes), en dépit d’annulations du groupe Dubai Aerospace (DAE). Airbus dispose désormais d’un carnet de commande record de 3934 avions à livrer, le plus gros chiffre jamais atteint.

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US/JPMorgan solde des poursuites à 228 millions

Les autorités américaines ont annoncé que la banque JPMorgan Chase avait accepté de payer 228 millions de dollars pour solder des poursuites liées à ses «pratiques anticoncurrentielles» sur le marché de la dette des collectivités locales. «JPMorgan admet, reconnaît et accepte sa responsabilité pour la conduite illégale et anticoncurrentielle de ses anciens employés», a précisé le ministère de la Justice, en indiquant que les faits remontaient à la période 2001-2006. La Commission des opérations de Bourse (SEC) a précisé pour sa part que la somme que paiera JPMorgan recouvre 51,2 millions de dollars qui seront rendus aux municipalités et autres emprunteurs lésés, et 177 millions de dollars pour «régler des accusations parallèles portées par d’autres autorités fédérales et des Etats» fédérés.

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MONDIALISATION/Plainte pour blanchiment contre la BRI

Deux fonds américains dénoncent l’Etat argentin, qui aurait abrité 50 milliards de dollars auprès de l’institution bâloise pour échapper à ses créanciers 

Deux fonds d’investissement américains créanciers de l’Etat argentin ont déposé une plainte pénale pour blanchiment contre la Banque des règlements internationaux (BRI), a appris Le Temps. La dénonciation, qui vise l’institution bâloise ainsi que certains cadres non identifiés, a été remise jeudi au Ministère public de la Confédération.

Les plaignants, NML Capital et EM Limited, cherchent à obtenir le remboursement d’obligations acquises lors du défaut de l’Etat argentin en 2002. Un tribunal américain avait validé leurs prétentions en 2006. Ils accusent depuis la Banque centrale d’Argentine (BCRA) d’abuser de l’immunité accordée à l’institution bâloise par son statut d’organisation internationale en y déposant la quasi-totalité de ses réserves en devises. Les 50 milliards de dollars de la BCRA confiés à la BRI depuis 2004 représentent 10% des fonds déposés auprès de la BRI par des banques centrales.

Philipp Hildebrand protégé

Les créanciers estiment que la BRI et sa direction ne peuvent ignorer qu’en agissant de la sorte, la BCRA tente d’échapper aux conséquences d’une décision de justice, ce qui fonde à leurs yeux l’accusation de blanchiment. Les fonds des investisseurs Kenneth Dart et Paul Singer s’étaient déjà frottés à la BRI. Une demande de séquestre d’un milliard de dollars visant les comptes de la BCRA avait d’abord été validée par les autorités bâloises, puis bloquée par le Tribunal fédéral en juillet 2010. Le Département fédéral des affaires étrangères, ultime instance d’arbitrage dans les litiges touchant les organisations internationales, avait refusé d’intervenir.

En décembre dernier, les deux fonds avaient tenté de faire témoigner Philipp Hildebrand, président de la Banque nationale suisse et de la BRI, devant la justice américaine. Ce dernier avait fait valoir son immunité diplomatique.

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DROIT /L’ex-trader maudit d’UBS porte plainte

John Niblo avait prévenu de la chute des «subprimes». Il réclame son bonus

John Niblo aime répéter que si la direction de la banque d’affaires l’avait écouté, UBS aurait pu limiter ses pertes par deux dans le fiasco des «subprime». Au lieu de cela, ils l’ont licencié. Sans bonus.

L’ex-trader, devenu gérant indépendant, a porté plainte fin juin contre UBS devant la Cour civile du District sud de New York. Sans contester son licenciement, en août 2007, il réclame plus d’un million de dollars à son ancien employeur au titre d’une prime qui lui avait été refusée à l’époque, et à laquelle, estime-t-il, il avait pleinement droit.

Cette plainte résume la situation schizophrénique dans laquelle la banque d’affaires et ses employés étaient plongés durant la période la plus folle de la spéculation sur la dette hypothécaire américaine. Employé au sein du fonds new-yorkais d’UBS, Dillon Read Capital Management (DRCM), alors dirigé par John Costas, John Niblo avait abaissé la valeur des titres accumulés dans son portefeuille, en février et mars 2007, pour refléter les prix qu’il observait sur un marché qui commençait de tourner de l’œil.

«Mauvaises performances»

Problème: outre DRCM, la maison mère zurichoise s’était elle aussi gorgée de ces titres pour tenter de reproduire les fantastiques profits du hedge fund, qui ont rapporté plus de 2 milliards de dollars en 2005 et 2006. En 2006, John Niblo avait d’ailleurs touché un bonus de 2,4 millions de dollars.

La décision du trader, qui avait provoqué une baisse «non réalisée» de 35 millions de dollars de la valeur de son portefeuille, prédisait des pertes gigantesques une fois appliquées aux fonds propres de sa banque. La direction s’est alors mise à l’interroger «de manière hostile» sur son modèle d’évaluation, raconte John Niblo dans sa plainte. Selon lui, l’ordre de revoir à la hausse la valeur de ses titres n’était «pas compatible avec la bonne pratique comptable».

Début mai 2007, la banque suisse annonçait la fermeture de DRCM, et ses positions étaient transférées dans les comptes d’UBS. Mis à la porte, John Niblo s’était vu refuser sa prime de départ du fait des «mauvaises performances» du portefeuille dont il avait la charge. C’est ce que le trader réfute aujourd’hui.

S’il accuse la banque d’avoir tardé à reconnaître ses pertes sur les titres «subprime», John Niblo affirme que la dévaluation de ces produits n’avait pas eu d’influence sur ses résultats personnels. Il réclame ainsi l’entier de la prime refusée fin 2007, soit 600 000 dollars, plus 40% de son salaire annuel, ainsi que des dommages et intérêts. Avant sa plainte civile, John Niblo avait saisi une commission d’arbitrage. Celle-ci l’a débouté en janvier dernier.

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US/L’état de Minnesota a perdu sa note AAA jeudi car Fitch Ratings a dégradé la note des obligations municipales d’un cran à AA+ à cause d’un impasse budgétaire dans cet état.

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MONDIALISATION/Commerce International: le yuan sera la troisième monnaie dans trois ans

L’utilisation du yuan pour les échanges transfrontaliers de la Chine va s’accélérer et la monnaie chinoise devenir d’ici trois ans la troisième devise pour les échanges commerciaux à travers le monde, a prédit le principal économiste pour la Chine de la banque HSBC. Afin de réduire son exposition aux fluctuations du dollar dont il détient déjà de colossales réserves, le gouvernement chinois encourage l’utilisation du yuan pour ses échanges commerciaux et a signé une série d’accords en sens, principalement avec ses voisins et des pays d’Asie du Sud-Est. «Nous prédisons que dans trois ans, les règlements du commerce transfrontalier en yuans représenteront un tiers du total des exportations et des importations chinoises, pour un total compris entre 1500 et 2000 milliards de dollars par an», a déclaré cet économiste, Qu Hongbin. «En volume, cela fera du yuan la troisième devise pour le commerce mondial», selon M. Qu qui voit dans cette évolution «un tournant majeur non seulement pour la Chine mais aussi pour le marché régional et international».

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FOND SOUVERAIN/ Temasek Holdings a annoncé un doublement de son bénéfice net annuel sur l’exercice clôturé fin mars, avec un portefeuille d’actifs qui a atteint un montant record. L’Asie va rester la région prioritaire pour les investissements de la holding, présente dans le capital de très nombreuses entreprises des secteurs du transport (Singapore Airlines), des télécoms, de la finance ou de l’immobilier, a indiqué sa direction. L’Asie représente 77% du portefeuille du fonds, dont 32% pour Singapour, suivie par l’Amérique du Nord, l’Europe et l’Australie. Temasek a réalisé un bénéfice net de 13 milliards de dollars de Singapour (7,4 milliards de dollars) au cours de l’exercice clos le 31 mars contre 5 milliards de dollars singapouriens un an plus tôt. Temasek est l’un des deux fonds souverain sigapouriens avec GIC, ce dernier étant entré au capital d’UBS lors du sauvetage de la banque.

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CHINE /Pékin avance la publication des indicateurs économiques

La Chine va avancer la publication de ses principaux indicateurs économiques alors que des responsables gouvernementaux font l’objet d’un enquête pour avoir divulgué avant l’heure certains chiffres. Politiquement sensible, le chiffre de la hausse des prix à la consommation pour juin sera publié samedi avec six jours d’avance, a indiqué jeudi le Bureau national des statistiques (NBS). Selon les analystes, la hausse pourrait atteindre 6%, soit le chiffre le plus élevé en près de trois ans. «Réduire le temps entre la production des chiffres et leur publication aidera à réduire les risques qu’ils soient divulgués avant leur annonce», selon un communiqué du NBS. Le chiffre de la croissance pour le deuxième trimestre, ainsi que ceux de la production industrielle, des investissements en capital fixe et des ventes de détail pour juin seront publiés mercredi, avec deux jours d’avance sur le calendrier prévu initialement. Pour le reste de l’année, le calendrier de publication des indicateurs économiques a également été avancé de quelques jours chaque mois.

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US/JPMorgan solde des poursuites à 228 millions

Les autorités américaines ont annoncé que la banque JPMorgan Chase avait accepté de payer 228 millions de dollars pour solder des poursuites liées à ses «pratiques anticoncurrentielles» sur le marché de la dette des collectivités locales. «JPMorgan admet, reconnaît et accepte sa responsabilité pour la conduite illégale et anticoncurrentielle de ses anciens employés», a précisé le ministère de la Justice, en indiquant que les faits remontaient à la période 2001-2006. La Commission des opérations de Bourse (SEC) a précisé pour sa part que la somme que paiera JPMorgan recouvre 51,2 millions de dollars qui seront rendus aux municipalités et autres emprunteurs lésés, et 177 millions de dollars pour «régler des accusations parallèles portées par d’autres autorités fédérales et des Etats» fédérés.

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Grande inquiétude face à la famine et l’exode dans la Corne de l’Afrique

Les conséquences de la sécheresse dans la Corne de l’Afrique s’aggravent, ont averti plusieurs agences de l’ONU. Des Somaliens fuient chaque jour par milliers vers le Kenya et le sud-est de l’Ethiopie pour échapper à la famine. Selon le HCR, 1400 personnes, pour 80% des femmes et des enfants, arrivent chaque jour dans les camps surpeuplés de réfugiés du Kenya, et 1700 autres se réfugient dans le sud-est de l’Ethiopie, à Dollo Ado, soit au total plus de 3000 personnes par jour. Plus de 750’000 Somaliens sont réfugiés dans les pays voisins, dont 405’000 au Kenya, 187’000 au Yémen et 110’000 en Ethiopie, a précisé le HCR. Les organisations humanitaires sont débordées.

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ITALIE/Amende de 560 millions d’euros pour Fininvest dans l’affaire Mondadori

La cour d’appel de Milan a condamné samedi le groupe Fininvest (propriété de Silvio Berlusconi) à payer 560 millions d’euros de dommages et intérêts au groupe CIR de Carlo De Benedetti dans le cadre de l’affaire Mondadori, a indiqué l’agence italienne Ansa.

Fininvest avait été condamné en première instance en octobre 2009 à verser 750 millions d’euros au groupe CIR de M. De Benedetti pour le dédommager d’une décision de justice ayant permis en 1991 au Cavaliere de ravir la propriété de l’éditeur Mondadori à M. De Benedetti. En 2007, la justice avait jugé que cette décision de 1991 avait été «achetée» et avait condamné pour corruption plusieurs avocats et un juge.

Le jugement prononcé en appel est immédiatement exécutoire, au grand dam du chef du gouvernement italien, qui a dû retirer mardi, face à un tollé, un projet de modification du code civil suspendant les sanctions supérieures à 10 millions d’euros en première instance et à 20 millions d’euros en appel jusqu’à la décision définitive de la Cour de cassation.Cette mesure, insérée à la dernière minute au sein de la loi sur le plan d’austérité adopté jeudi, avait été perçue comme un moyen d’éviter à Fininvest le paiement de la lourde sanction financière dans l’affaire Mondadori, dont le jugement d’appel était attendu

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US/Le crédit à la consommation a progressé aux États-Unis en mai pour le huitième mois d’affilée, tiré par une hausse de l’endettement par carte de crédit sans égale depuis juin 2008, selon des chiffres publiés vendredi par la banque centrale américaine (Fed).

L’encours des crédits à la consommation dans le pays a crû de 2,5% par rapport au mois précédent, en données corrigées des variations saisonnières, pour atteindre 2432,2 milliards de dollars en rythme annualisé, a indiqué la Fed.

En valeur, la hausse du crédit annoncée par la Fed est supérieure de 50% à la prévision médiane des analystes. En avril, le crédit à la consommation avait gagné 2,8%, selon la nouvelle estimation (révisée en baisse de 0,3 point) de la banque centrale.

Selon la Réserve fédérale, les crédits renouvelables (essentiellement par carte de crédit) ont rebondi de 5,1% en mai après quatre mois de baisse. Ce n’est que leur deuxième mois de hausse depuis la panique financière de septembre 2008.

La hausse des crédits non renouvelables (prêts pour l’achat d’une automobile et prêts étudiants principalement) a ralenti à 1,3% en mai.

Le crédit à la consommation s’est repris en octobre après avoir chuté presque sans discontinuer pendant deux ans.

Les ménages américains financent environ un quart de leurs dépenses de consommation à crédit.

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MONDIALISATION/Sydney, Melbourne, Perth et Brisbane ont fait leur entrée dans le palmarès des villes les plus chères au monde, sous l’effet de la flambée du dollar australien, selon une nouvelle étude rendue publique jeudi.

Sydney et Melbourne se classent désormais respectivement à la 6e et 7e place des cités les plus chères de la planète, selon l’étude biennale sur le coût de la vie d’une unité de recherche du journal The Economist.

Plus significativement encore, Perth et Brisbane, les plus proches des mines de charbon et de minerais de fer en pleine expansion, ont atteint les 13e et 14e places, respectivement.

«Il y a 10 ans, Sydney se rangeait à la 71e place et Melbourne à la 80e, tandis que Perth était classée à la 91e et Brisbane à la 93e», selon l’étude.

«C’est le point culminant d’une formidable hausse du coût de la vie dans les villes australiennes, ces dix dernières années, une période pendant laquelle le dollar australien est passé d’environ 50 cents US à la parité avec le dollar américain», a ajouté le rapport.

La demande asiatique insatiable pour les matières premières nécessaires à la fabrication de l’acier a entraîné une forte hausse des prix à des niveaux antérieurs à la crise de 2008.

Du coup, il devient moins cher de vivre à Londres, Vienne, Rome, Berlin, Hong Kong ou Pékin que dans la plupart des villes australiennes.

La ville de Tokyo se classe pour sa part à la première place, un rang qu’elle a très souvent occupé ces deux dernières décennies. Osaka occupe la troisième place.

«La faible inflation et confiance des consommateurs perdurent au Japon, mais comme le yen s’est renforcé significativement ces deux dernières années, Tokyo est quand même revenu dans les premières places», selon l’étude.

«Cette année, le coût de la vie a augmenté à Tokyo, malgré le coût humain et économique du tremblement de terre et du tsunami qui ont frappé (le Japon) en mars», a noté l’étude.

Malgré les craintes persistantes liées à la crise de la dette en zone euro, le top 10 a quand même une «saveur européenne» en comptant Paris, Oslo, Genève, Zurich et Francfort.

La plupart des villes les moins chères se trouvent pour leur part en Asie, avec Karachi au Pakistan, en dernière place du classement.

Bombay et Delhi figurent aussi dans les 10 dernières, et ce, «malgré l’émergence de l’Inde» sur la scène économique mondiale.

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GOLD/Le prix de l’or a retrouvé son éclat cette semaine, bondissant de 4% en cinq jours à la faveur d’un regain d’inquiétudes des investisseurs sur la crise grecque et sa possible contagion dans la zone euro, ainsi que de statistiques décevantes sur l’emploi aux Etats-Unis.

OR

Le cours du métal jaune s’est nettement ressaisi cette semaine, engrangeant quelque 50 $ et effaçant les pertes de la semaine précédente, alors que les inquiétudes sur la crise grecque se sont brusquement ravivées.

L’agence de notation financière Standard & Poor’s a ainsi averti lundi que le projet d’un accord entre Athènes et ses créanciers privés pourraient équivaloir à un défaut de paiement selon ses critères.

Le lendemain, son homologue Moody’s abaissait la note du Portugal parmi les investissements spéculatifs, accroissant encore aux yeux des analystes les risques de perturbations au sein du système financier de la zone euro.

«Le retour du danger d’un défaut de paiement de la Grèce et la dégradation du Portugal ont généré des gains conséquents pour l’or et l’argent», a commenté James Moore, analyste de la société britannique Fast Markets.

L’or est considéré comme la valeur refuge par excellente, permettant de se protéger contre la volatilité des devises, les soubresauts des obligations d’État et des tensions inflationnistes persistantes.

«Les investisseurs ont saisi le recul des cours des métaux précieux la semaine dernière comme une opportunité pour réaliser des achats à bon compte», a souligné de son côté Andrey Kryuchenkov, de VTB Capital.

La bouffée d’enthousiasme qui a tiré vers le haut jeudi les prix des métaux de base et autres matières premières, après des chiffres meilleurs qu’attendu sur l’emploi privé américain, a également porté le métal jaune, qui a conforté ses gains dans la foulée des autres marchés.

Enfin, le rapport officiel sur l’emploi et la chômage américains, révélant une stagnation des créations d’emplois en juin et un remontée inattendue du chômage, a fait l’effet d’une douche froide pour les investisseurs, ravivant les doutes sur la vigueur de la première économie mondiale.

L’or en a nettement profité, bondissant de quelque 20 $ dans les minutes suivant la publication de ces statistiques décevantes. Il a grimpé vendredi jusqu’à 1545,60 $ l’once, son plus haut niveau depuis le 23 juin.

Malgré tout, SPDR Gold Shares, le plus grand fonds d’or coté dans le monde, a vu le niveau de ses participations rester inchangé sur la semaine, autour de 1205 tonnes, signe de la préférence persistante des investisseurs pour les actifs jugés plus risqués et plus rémunérateurs.

Sur le London Bullion Market, l’once d’or a terminé vendredi à 1541,50 $ à la fermeture contre 1483 $ une semaine auparavant.

ARGENT

Le prix de l’argent a évolué de concert avec celui de l’or, se hissant vendredi à 36,87 $ l’once, un sommet depuis un mois.

De plus, «l’argent est soutenu par les ventes de médailles et de pièces, en hausse de 13% sur un an aux États-Unis en juin selon l’US Mint», l’organisme américain frappant et mettant en circulation les pièces de monnaie, a souligné Suki Cooper, analyste de Barclays Capital.

«Mais les fondamentaux du marché restent fragiles» pour le métal gris, également dépendant de la demande industrielle, a-t-elle tempéré. Le prix de l’argent peine depuis début mai à franchir le seuil de 36 $ l’once.

L’argent a terminé vendredi à 36,28 $ l’once contre 33,85 $ sept jours auparavant.

PLATINE/PALLADIUM

Les métaux platinoïdes ont poursuivi cette semaine leur ascension, à l’unisson des métaux industriels, et toujours soutenus par les tensions sociales et mouvements de grèves dans les mines d’Afrique du sud, premier producteur mondial de platine.

Sur le London Platinum and Palladium Market, l’once de platine a terminé vendredi à 1740 $, contre 1708 $ une semaine auparavant.

L’once de palladium a fini à 776 $, contre 750 $ sept jours plus tôt.

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MATIERES PREMIERES/Les cours des métaux industriels échangés au London Metal Exchange (LME) ont fortement progressé cette semaine à la faveur d’un net regain de confiance des investisseurs, alimenté par quelques indicateurs, notamment sur l’activité industrielle, favorables aux États-Unis.

Les prix des métaux de base ont poursuivi leur hausse dans l’élan de la semaine précédente, profitant d’un regain d’intérêt des investisseurs pour l’ensemble des matières premières, qui les a incité à reléguer au second plan les craintes persistantes sur la zone euro.

Un indice manufacturier meilleur que prévu vendredi dernier aux États-Unis avait rassuré les marchés, perpétuellement en quête de signes pour évaluer la vigueur de la première économie mondiale.

«Les prévisions (de prix des métaux) sont orientées à la hausse pour les 12 prochains mois, a observé William Adams, responsable de la recherche chez Fast Markets. De bons chiffres sur l’emploi privé américain jeudi ont contribué à alimenter la hausse des cours cette semaine», a-t-il ajouté.

Le cabinet ADP a estimé jeudi que le secteur privé américain a créé 157 000 emplois en juin, bien plus qu’en mai et bien plus qu’anticipé par les analystes.

Le rapport officiel mensuel sur l’emploi aux États-Unis, publié vendredi, a pour sa part fait état d’une stagnation du nombre d’emplois et d’une remontée du chômage, mais n’a entraîné qu’une réaction modérée sur le marché des métaux industriels.

Signe de la solidité de la demande, les stocks de métaux entreposés dans les Bourses de Londres (le LME) et de Shanghai (SHFE) continuent de décroître de manière significative.

«Ce mouvement de baisse des stocks se poursuit à un moment de l’année où (avant la trêve estivale), ils ont habituellement tendance à augmenter. Cela reflète des mouvements entre les entrepôts (ceux des Bourses et ceux des entreprises) et la robustesse de la consommation mondiale», a précisé Gayle Berry, de Barclays Capital.

L’engouement des investisseurs n’a pas été entamé mercredi par l’annonce d’un nouveau relèvement (le troisième cette année) des taux d’intérêts de la banque centrale chinoise, un resserrement monétaire propre à ralentir la croissance du géant asiatique, premier consommateur mondial de métaux industriels.

En effet, «il semble qu’aux yeux des investisseurs, la Chine pourrait, malgré des tendances inflationnistes sont toujours orientées en hausse, interrompre un temps ses mesures de relèvement des taux», a tempéré Edward Meir, analyste de MF Global.

Le cuivre était par ailleurs soutenu par des tensions toujours vives sur la production minière de métal rouge dans le monde.

Ainsi, la mine d’or et de cuivre géante gérée par l’américain Freeport McMoran à Grasberg en Indonésie (une des plus grosses mines du monde) est paralysée depuis lundi par une grève des 7000 employés du site.

Le site chilien de Collahuasi, seconde plus grosse mine de cuivre du monde, a quant à lui vu ses capacités de production diminuer de 30 à 40% cette semaine en raison de conditions météorologiques hivernales exceptionnelles, a rapporté Barclays Capital.

D’autre part, les mineurs de trois mines chiliennes de la compagnie Codelco (principal producteur de cuivre de la planète) ont voté le principe d’une grève de 24 heures le 11 juillet, ce qui pourrait, selon Barclays Capital, entraîner une perte de production de 5000 tonnes ce jour-là.

Le cours du cuivre est monté vendredi jusqu’à 9789 $ la tonne, son plus haut niveau depuis le 12 avril.

Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s’échangeait à 9659 $ vendredi contre 9423 $ la tonne le vendredi précédent à la même heure.

L’aluminium valait 2534 $ la tonne contre 2514 $.

Le plomb valait 2692 $ la tonne contre 2667 $.

L’étain valait 26 902 $ la tonne contre 25 850 $.

Le nickel valait 23 596 $ la tonne contre 23 250 $.

Le zinc valait 2380 $ la tonne contre 2375 $.

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US/La chaîne américaine Subway, leader mondial de la restauration rapide devant McDonald’s en nombre de restaurants, veut plus que doubler le nombre de ses points de vente en Chine d’ici 2015, dit Alexander Moody-Stuart, son représentant à Pékin, au China Daily. La chaîne possède actuellement 220 boutiques en Chine, dont 73 à Pékin. « D’ici la fin de l’année, nous prévoyons d’avoir plus de 90 magasins à Pékin et près de 300 en Chine. En 2015, il y aura 180 magasins à Pékin et plus de 600 en Chine », déclare-t-il au quotidien chinois.

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IMMOBILIER/La Tribune s’interroge sur l’impact des étrangers sur l’immobilier parisien. Les investisseurs étrangers ne représentent que 5,9% des transactions en volume et 6,4% en valeur, selon les notaires de Paris Ile-de-France. « L’écart entre les deux chiffres s’expliquant par le fait que les étrangers sont plus présents sur le segment du haut de gamme ». « Certes les étrangers payent, en moyenne, 25% plus cher que les Français. Mais ils n’achètent pas la même chose ni au même endroit. Ils veulent un grand appartement, une signature d’architecte et un emplacement comme le centre », pour Jean-Philippe Roux, directeur d’agence cité par le quotidien. « En 2011, la part des étrangers est inférieure à 10% dans 15 arrondissements sur 20. Et au premier trimestre 2011, le nombre de ventes a été considéré comme ‘non significatif’ dans 5 arrondissements, selon les chiffres des notaires parisiens publiés en exclusivité par La Tribune ». Côté nationalité, ce sont les Italiens qui sont, dans chaque arrondissement les plus représentés.

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Nestlé est en négociations pour racheter le confiseur chinois Hsu Fu Chi International, indique le Wall Street Journal. Le groupe chinois est estimé à 2,6 milliards de dollars. Cette opération pourrait être une des plus grosses en Chine si elle se concrétise.

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US/Le réseau social Twitter pourrait être évalué à plus de 7 milliards de dollars. Selon le Wall Street Journal, le service de micro-blogging en ligne serait en train de lever plusieurs centaines de millions de dollars, mais les protagonistes restent pour le moment inconnus. Cette levée de fonds intervient sept mois après une autre levée de fonds de 200 millions de dollars qui avait valorisé l’entreprise à 3,7 milliards de dollars. Twitter n’aurait cependant aucun intention à l’heure actuelle d’entrer en Bourse et assure vouloir d’abord développer son activité publicitaire.

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JAPON/Le constructeur automobile japonais Toyota investit 125 millions d’euros pour produire une version hybride de sa petite citadine Yaris dans son usine de Valenciennes en 2012, annonce Didier Leroy, P-DG de Toyota Motor Europe, dans une interview à La Tribune. « Toyota aura dépensé 125 millions d’euros pour fabriquer sa nouvelle (petite) Yaris III à Valenciennes: 100 millions pour la version thermique, 25 millions supplémentaires pour la déclinaison hybride, une première mondiale », a expliqué Didier Leroy au quotidien économique. Alors que Renault et PSA affirment qu’il est difficile de produire une petite voiture en France, Didier Leroy reconnaît que « les coûts salariaux sont élevés ». Cependant, « si vous produisez dans un pays à bas coûts, ce que vous économisez en main-d’oeuvre peut être entièrement contrebalancé par les coûts logistiques », estime-t-il.

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EUROPE/Le géant britannique de la distribution Tesco vient d’ouvrir une école de formation en Corée du Sud. Selon le Financial Times, cette académie devrait former près de 100.000 salariés de la chaîne de distribution dans la région asiatique, un secteur stratégique pour Tesco. L’académie, qui est une première du genre pour le groupe, a coûté plus de 48 millions de dollars. Près de 24.000 salariés du groupe assisteront donc chaque année à des cours incluant des enseignements sur la vente en ligne, le management ou encore le conditionnement de la viande ou du poisson. « Nous prévoyons de nous développer en Asie les prochaines années et nous souhaitons pour cela encourager les talents locaux », précise le P-DG de Tesco, Philip Clarke au quotidien économique.

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Starwood prévoit l’ouverture en Chine de 95 nouveaux hôtels d’ici trois ans. D’après La Tribune, le groupe hôtelier haut de gamme, qui exploite les enseignes Le Méridien ou Sheraton, souhaite étendre son marché asiatique, notamment en Chine où il est leader sur ce secteur. La Chine représente aujourd’hui 30% du chiffre d’affaires du groupe.

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MATIERES PREMIERES AGRICOLES/L’orge est la céréale qui a le plus souffert de la sécheresse en France, et en particulier l’orge de brasserie, dont les prix ont doublé depuis l’an dernier, au grand dam des malteurs qui fournissent les fabricants de bière.

Les orges de printemps sont semés en mars-avril : « Elles ont été semées dans le sec, commente un expert agricole d’Agritel, et elles ont manqué d’eau pendant tout leur développement ». C’est la céréale dont la production sera la plus amputée en quantité en France, le deuxième exportateur d’orge de brasserie après la Russie.

Les prix l’ont anticipé dès le mois de mai dernier étant donné la courte période végétative de cette plante. Ils se sont alors envolés jusqu’à 340 dollars la tonne, le double de l’année précédente. Aujourd’hui on est dans l’expectative sur la qualité, ce qui a tendance à faire repartir les prix à la hausse après l’accalmie des dernières semaines. « Les pluies arrivées en juin ont agi au moment où c’est le grain et non pas toute la plante qui en a profité, ce qui risque d’augmenter le taux de protéine », poursuit notre expert. Or contrairement au blé, l’orge de brasserie n’a rien à y gagner.

Les protéines sont nécessaires pour produire sucre et alcool dans la bière, mais au-dessus d’un certain seuil, elles compliquent la tâche des brasseurs parce qu’elles créent un voile inesthétique dans la boisson…

Les malteurs pourront se tourner davantage vers l’orge d’hiver, plutôt destiné au bétail, mais pour la bière premium, l’orge de printemps est indispensable. Il coûtera donc plus cher aux malteurs qui font germer et sécher les grains d’orge pour fabriquer le malt.

Certains d’entre eux ont opportunément commencé à couvrir leurs achats sur le nouveau marché à terme de l’orge de brasserie, créé au printemps de l’année dernière, à Paris. Le volume de ses transactions est en augmentation constante même si ce sont surtout les négociants et les coopératives agricoles qui le pratiquent, déjà habitués à le faire pour le blé ou le colza. Le consommateur, lui, ne devrait pas voir pas le prix de la bière augmenter beaucoup : au plus quelques centimes d’euros le litre et pas avant la fin de l’année.

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MATIERES PREMIERES AGRICOLES/Pour indemniser les producteurs de concombre accusés à tort dans la crise de l’Escherichia coli, l’Europe va verser 210 millions d’euros à la filière maraîchère. Une dépense qui tombe juste au moment où Bruxelles et les producteurs européens de banane négociaient le montant d’une compensation à la baisse des tarifs douaniers sur la banane latino-américaine.

Les productions antillaise et canarienne, les plus importantes en Europe, ont chiffré à près de 30 millions d’euros chacune la baisse des revenus liée à cette concurrence accrue de la « banane dollar » rien qu’en 2010. Le processus n’en est qu’à son début puisque les accords bilatéraux conclus entre l’Union européenne et trois pays d’Amérique latine, Costa Rica, Colombie et Equateur, vont encore plus loin que les accords de l’OMC à Genève. Ils aboutiront en 2020 à une quasi-disparition des droits de douane sur la « banane dollar » qui entrera en Europe.

Les producteurs européens de banane comptaient sur 30 millions d’euros de subventions complémentaires, ils craignent que cette enveloppe annuelle ne soit réduite de moitié. « Depuis un mois, nous sentons un certain fléchissement de nos gouvernements respectifs, témoigne Eric de Lucy, le président de l’Union des groupements de producteurs de Guadeloupe et Martinique. Mais nous préférons pas d’accord avant la fin juillet plutôt que quelque chose qui ne nous permettra pas de durer. Les salaires sont 20 à 30 fois plus élevés aux Antilles qu’en Equateur, souligne-t-il. C’est l’avenir de l’agriculture ultramarine qui est en jeu ».

Paradoxalement, le marché européen, autrefois très protégé, est celui où les prix sont les plus chahutés désormais, commente un chercheur du CIRAD. Aux Etats-Unis, le marché est tenu par un trio d’opérateurs qui maîtrise les prix. L’appel que lancent les producteurs européens de banane intervient à un moment on ne peut plus critique. Au mois de juin, les prix sont toujours un peu déprimés parce que la consommation baisse avec l’arrivée des fruits d’été. Pourtant, cette année ils sont de 25% à 30% inférieurs aux années précédentes à cause d’un pic d’importation de bananes équatoriennes et d’une chute de consommation de tous les produits frais suite à la crise sanitaire de l’Escherichia coli.

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US/La banque américaine Wells Fargo a annoncé vendredi qu’elle avait conclu un accord avec plusieurs fonds de pension pour solder moyennant 125 millions de dollars une partie des poursuites portant sur des titres adossés à des prêts immobiliers.

Un porte-parole a indiqué que ce règlement aurait « un impact minime » sur les résultats de la banque, et souligné qu’il ne représentait pas une reconnaissance de ses torts, allégués dans des poursuites lancées en mars 2009. « L’accord de règlement proposé est une solution négociée (…) destinée à éviter la distraction et les frais qu’aurait provoqués un litige », a fait valoir un porte-parole, Ancel Martinez, dans un communiqué.

Le Wall Street Journal précisait vendredi que ce dossier ne représentait qu’une petite fraction des soucis judiciaires de la banque liés aux titres adossés à l’immobilier. « Il y a d’autres litiges en cours », a convenu le porte-parole, interrogé par l’AFP.

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HEDGE FUNDS/Les dernières attaques de Muddy Waters, hedge fund américain qui s’est rendu célèbre sur le cas de Sinoforest, sociétéforestière déjà connue pour ses pratiques comptables douteuses mais qui a perdu 85% de sa valeur suite à la publication d’un rapport très documenté dénonçant ces pratiques, ont fait chou blanc contre Spreadtrum, société de technologie chinoise cotée aux Etats-Unis. Sur ce cas, Muddy Waters a du faire face à une riposte détaillée de la société incriminée et le titre est remonté rapidement. Ceci devrait dégonfler la campagne contre les valeurs chinoises cotées à New York qui s’est déchaînée ces derniers temps

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US/Une étude de Reuters a par ailleurs fait ressortir que les fonds de pension américains étaient exposés pour moins de 1% de leurs avoirs aux matières premières (or compris) ; un potentiel de collecte important est donc encore possible sur cette classe d’actifs.

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MONDIALISATION/Selon le Financial Times, le Comité de Bâle s’apprête à valider une surcharge en capital pour les SIFIs pouvant aller jusqu’à 2,5%. Trois banques américaines (Citigroup, JP Morgan et Bank of America) et cinq banques européennes (Deutsche Bank, BNP Paribas, HSBC, RBS et Barclays) se verraient appliquer la surcharge maximale de 2,5%, portant ainsi de 7% à 9,5% le ratio Core Tier 1 qu’elles devront détenir à terme.

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US/Le chef économiste de la banque américaine Goldman Sachs (GS) était particulièrement optimiste pour l’économie américaine en début d’année. Six mois plus tard, après un premier semestre décevant, il affiche une confiance moins affirmée et pointe même des risques de retour de la récession.

Dans un entretien au Wall Street Journal, Jan Hatzius estime qu’il existe 15 à 20% de chances de voir l’économie américaine retomber en récession l’an prochain. Il privilégie cependant toujours un scénario de raffermissement de l’économie américaine au deuxième semestre 2011 et en 2012, mais en réduisant sa prévision de croissance du produit intérieur brut à une fourchette comprise entre 3,5 et 4%, contre 4 à 4,5% auparavant.

Il envisage également désormais un taux de chômage de 8,25% à la fin 2012, contre 8% auparavant.

« Si nous assistons, lors des trois prochains mois, à une hausse du taux de chômage, disons par exemple d’un demi- point de pourcentage, je serais plus inquiet sur la perspective d’une nouvelle récession », prévient Jan Hatzius. « Ce n’est pas notre prévision, mais si un tel scénario intervenait cela serait inquiétant », a-t-il ajouté.

Vendredi le Département du Travail a fait état d’un taux de chômage de 9,2% à la fin juin aux Etats-Unis, contre 9,1% attendu par les économistes.

Selon lui le premier semestre a été marqué par une série de chocs venus de l’étranger et une croissance sous-jacente plus modérée aux Etats-Unis ce qui a altéré ses prévisions. Mais selon lui, les ménages américains continuent à se désendetter et à restaurer leur solvabilité ce qui devrait conduire à une augmentation des dépenses de consommation dans les mois qui viennent.

« Les progrés qui étaient évidents il y a six mois, sont toujours visibles », a-t-il souligné.

Sur le front de la politique monétaire, Jan Hatzius a par ailleurs indiqué qu’il n’envisageait pas de relèvement des taux avant 2013 de la part de la Réserve fédérale. Il ne pense pas non plus que la Fed reprendra un programme de rachats d’actifs à moins que l’inflation ralentisse et que l’économie éprouve des difficultés à se relancer.

L’économiste a également estimé que les parlementaires et la Maison Blanche trouveraient vraisemblablement un accord pour relever le plafond de la dette américaine. « Nous ne nous attendons pas à un défaut de paiement », a-t-il dit. « Les risques sont probablement plus importants du côté de l’activité économique ».

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BREVES PRECEDENTES :

Brèves de trottoirs du 3 juillet 11….en bord de route de la grande finance…

EN BANDE SON :

1 réponse »

  1. Réunion d’urgence à Bruxelles lundi sur la Grèce et l’Italie.

    L’ITALIE ATTAQUÉE.

    L’objectif est qu’un consensus se fasse parmi les responsables européens avant que ne soit organisée, lundi également, une réunion des ministres européens des Finances qui doivent s’entretenir du dossier grec et des résultats des tests de résistances subis par les banques européennes qui seront communiqués vendredi 15 juillet.

    La crainte de voir la crise de la dette souveraine se propager aux obligations d’Etat italiennes a accentué vendredi la glissade des marchés d’actions transalpins.

    L’écart entre le rendement de l’emprunt italien à dix ans et le papier allemand à même maturité a touché vendredi un plus haut historique depuis la création de l’euro aux alentours de 2,45 points de pourcentage, portant le rendement italien à 5,28%, à quelques encablures de la fourchette de 5,5% à 5,7% que certains banquiers présentent comme critique pour l’économie du pays.

    Le cours des actions des plus grandes banques italiennes a dévissé lors de la dernière séance de la semaine dernière, à l’image de celui d’UniCredit, en baisse de 7,9%.

    La pression des marchés sur les actifs italiens s’explique à la fois par l’endettement de l’Italie, qui détient le ratio dette/PIB le plus élevé de la zone euro, et par la mollesse de l’économie du pays.

    Le sort de Giulio Tremonti, ministre des Finances du gouvernement de Silvio Berlusconi, est également suivi de près, ce promoteur de baisses drastiques dans le budget italien étant dans le collimateur du président du conseil.

    « On ne pourra pas se permettre beaucoup d’autres jours comme celui de vendredi », a déclaré un responsable européen, avouant que les instances européennes nourrissaient de grandes inquiétudes sur la question italienne.

    http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE76909U20110710

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