Cycle Economique et Financier

Une Croissance anémique aux États-Unis : Etats des lieux et Etat de choc !!!!

Une Croissance anémique aux États-Unis

Au deuxième trimestre, l’investissement des entreprises a tiré l’activité, tandis que la consommation stagnait et que les dépenses publiques baissaient.

source Wall Street Journal

La croissance économique des États-Unis a très nettement ralenti en 2011, atteignant au deuxième trimestre 1,3% en rythme annuel selon une première estimation publiée vendredi par le gouvernement américain.

Ce taux de croissance, inférieur aux attentes des analystes (1,8%), est particulièrement faible compte tenu de la nette révision de celui du premier trimestre, désormais estimé à 0,4% contre 1,9% en juin.

La première économie mondiale n’a cessé de décevoir depuis le début de l’année, son produit intérieur brut progressant à une vitesse nettement insuffisante pour faire baisser le chômage.

Elle a été touchée par la hausse des prix des matières premières, les ruptures d’approvisionnement causées par le séisme du 11 mars au Japon, les incertitudes sur les marchés financiers dues à la crise de la dette publique en Europe et un débat politique conflictuel sur la dette nationale qui a laissé Washington sans réaction.

Au deuxième trimestre, l’investissement des entreprises a tiré l’activité, tandis que la consommation stagnait et que les dépenses publiques baissaient.

Les ménages ont vu leur pouvoir d’achat comprimé par une progression des salaires et des embauches faibles, combinée à la hausse des prix de l’essence. Ils ont maintenu un niveau de dépenses quasi stable (+0,1%, soit une contribution de 0,07 point à la croissance) pour la première fois depuis la fin de la récession en juin 2009.

La progression du PIB est entièrement attribuable à l’investissement, qui a apporté 0,87 point de croissance, et au commerce extérieur, qui a ajouté 0,58 point.

source Wall Street Journal

Les dépenses publiques, avec la fin du plan de relance lancé en mars 2009 et les difficultés financières des États fédérés et collectivités locales, ont pesé sur l’activité pour le troisième trimestre d’affilée. Elles ont cette fois retranché 0,23 point de croissance.

La publication des chiffres de vendredi correspondait à la révision annuelle des statistiques du PIB. Elle montre que la récession qui a duré de fin 2007 à mi-2009 a été plus profonde que ne le pensaient jusqu’ici les États-Unis.

Si la croissance de 2010 a été révisée à 3,0% contre 2,9% dans l’estimation précédente, le recul du PIB en 2009 a été estimé à 3,5% contre 2,6% précédemment, et l’évolution du PIB en 2008 n’a pas été nulle, mais négative, avec un recul de 0,3%.

La révision la plus spectaculaire concerne le quatrième trimestre de 2008, la période de crise la plus intense, au cours de laquelle le PIB a chuté de 8,9% en rythme annuel, contre 6,8% précédemment estimé.

source afp aout11

Laisser un commentaire