Changes et Devises

On a lu, vu et entendu du 11 et 12 Mars 2013: Maotrix lui aussi aime les bulles…. et la dette qui monte, qui monte…..

On a lu, vu et entendu du  11 et 12 Mars 2013: Maotrix lui aussi aime les bulles….  et la dette qui monte, qui monte….. (actualisé au 12/3/13)

Le gouvernement a investi 2.000 milliards de dollars (environ 1.500 milliards d’euros) dans le secteur de la construction pour stimuler la croissance économique du pays, en misant sur l’émergence de la classe moyenne chinoise pour acquérir les propriétés bâties. En effet, cette classe moyenne chinoise s’est constituée une épargne qu’elle n’a pas le droit d’investir à l’étranger, et elle craint d’investir sur les marchés financiers très volatiles. Influencées par la hausse constante de l’immobilier par le passé, beaucoup de familles ont acheté plusieurs appartements dans l’espoir que leur valeur augmente. Mais pour la plupart des Chinois, ces appartements ne sont pas abordables, même lorsqu’ils ont connu l’exode rural, et ils sont condamnés à rechercher d’autres logements.

 

 Le mois dernier, l’agence Associated Press a causé tout un émoi en Asie en suivant durant quelques jours un travailleur de Hong Kong contraint – comme des centaines d’autres – de dormir dans une «cage en métal». Photos à l’appui, le reportage raconte comment cet homme et ses voisins tentent péniblement de trouver le sommeil la nuit, étendus sur un couvre-sol en linoléum ou en bambou. Les «locataires» de ces cages arrivent ainsi à repousser les punaises et les autres intrus qui, autrement, envahissent les matelas. 

Incapables de payer les prix exorbitants pour un logement décent dans cette région autonome chinoise, de plus en plus d’habitants de Hong Kong doivent se résigner à choisir un tel refuge. Ces microespaces, dans l’une des villes les plus chères de la planète, sont empilés les uns sur les autres pour loger le plus de monde possible. Le loyer d’une cage de 1,5 mètre carré (16 pieds carrés): environ 175$ CAN par mois (1300$HK). 

«On ne peut rien y faire. Je dois vivre ici. Je dois survivre», commente un ancien boucher qui a élu domicile dans ces abris grillagés. 

Selon une organisation d’aide sociale, ils sont plus de 100 000 à Hong Kong à vivre dans des logements «inadéquats», souvent des appartements subdivisés en petits cubicules en bois ou en métal, sinon dans des abris de fortune sur le toit des immeubles. C’est l’envers du boom immobilier dans la prospère ex-colonie britannique. 

Les prix des logements à Hong Kong ont bondi de 23% en 2012 et doublé par rapport à 2008,  mème les garages se négocient à prix d’or dans la «perle de l’Orient. Dans un récent classement régulièrement mis à jour, le magazine The Economist estime que le marché immobilier de Hong Kong est surévalué en moyenne de 64%. Suivent dans l’ordre les marchés de Singapour (surévaluation de 58%), de la Belgique (55%) … et du Canada (54%).

+41 % cest c’est a hausse du prix moyen d’une propriété à Shanghai depuis un an provoquant l’indignation d’une grande partie de la population. ». 

Or, des situations similaires à celle de Hong Kong se répètent ailleurs en Chine, surtout dans les zones hyperindustrialisées près de la mer. Avec la pollution alarmante et les iniquités sociales, les coûts élevés du logement alimentent de plus en plus les tensions sociales croissantes dans le pays le plus peuplé du monde, une grande partie des 1,3 milliard de Chinois ne pouvant pas accéder à la propriété.

Depuis deux ans, les autorités ont pris des mesures pour contrer la spéculation immobilière, incluant la restriction du crédit et une remontée des taux d’intérêt. Pour autant, la tendance haussière se maintient.

À Shanghai, une ville très prisée certes, les prix de l’immobilier ont bondi de 41% en moyenne sur un an. Si bien qu’il faut débourser environ 450 000$ CAN aujourd’hui pour un logement de 1000 pieds carrés en banlieue de la ville. Un appartement au centre-ville vous coûtera au moins le double. «Le gouvernement est incapable de briser le cycle des anticipations qui poussent les prix à la hausse, augmentations qui nourrissent les expectatives», affirme dans une étude l’économiste Mark Williams, de Capital Economics.

Craignant une révolte de la classe moyenne naissante, le gouvernement chinois a donc décidé de prendre les grands moyens en adoptant, la semaine dernière, une taxe de 20% s’appliquant sur la plus-value des ventes d’immobilier. Enfin un remède de cheval capable d’enrayer la spéculation immobilière?

Pas si sûr. Les proprios chinois ne sont pas à court d’imagination pour maximiser leur investissement dans la brique et le mortier.Selon les médias locaux, la Chine enregistre depuis une semaine une hausse marquée… du nombre de divorces. Le motif de ces ruptures soudaines? C’est une tactique des époux pour éviter la toute nouvelle taxe immobilière. Une lacune dans la loi permet aux couples possédant deux immeubles de divorcer, de se partager les deux propriétés et d’en revendre au moins une sans impôt.Le divorce coûte en Chine à peine quelques yuans et les conjoints peuvent se remarier aussitôt après. Une procédure express, donc, qui permet de réaliser des économies de quelques dizaines de milliers de dollars sur la vente d’une maison. «Je compte vendre mon logement cet après-midi», a confié à un quotidien de Shanghai une femme venant d’obtenir son certificat de divorce. Il faut croire que la passion pour l’immobilier est parfois plus forte que l’amour…

Entre-temps, pas moins du tiers des quelque 7,1 millions d’habitants de Hong Kong résident dans des logements sociaux et 210 000 personnes sont en attente d’un logement.

  • Et pendant ce temps là tout fout le camp:

PLUS DE CHINAMERICA EN SUIVANT:

Chine: moindre performance des sociétés US

Les performances des entreprises américaines en Chine se sont dégradées en 2012 pour la deuxième année consécutive, a affirmé la Chambre de commerce américaine à Shanghai, qui publie un rapport sur ce sujet. A cause du ralentissement de la croissance dans la deuxième économie mondiale et d’un cadre réglementaire plus difficile, moins d’entreprises ont enregistré un chiffre d’affaires ou des bénéfices en progression l’an dernier, selon une enquête. «Les dirigeants d’entreprises américaines ne doivent plus s’attendre à ce que l’économie connaisse des taux de croissance à deux chiffres comme au cours des années passées», souligne le document. Parmi les défis à relever, des coûts du travail et des impôts en hausse, des difficultés à recruter et à fidéliser la main d’oeuvre, une concurrence de plus en plus exacerbée et des politiques gouvernementales peu transparentes, détaille la Chambre. En 2012, 71% des sociétés qui ont répondu à l’enquête ont rapporté un chiffre d’affaires en hausse, contre 80% l’année précédente.

  • Ceci explique alors peut ètre cela

 Ouverture du marché chinois des obligations aux investisseurs internationaux

Compte tenu de l’importance croissante de l’économie chinoise, aussi bien en tant que partenaire commercial que marché clé pour les investisseurs, les autorités chinoises ont décidé d’accélérer le marché CNH offshore à Hong Kong en 2003. Le marché obligataire en CNH, appelé aussi marché Dim Sum, a été lancé en 2007. Avant cette date, les obligations en yuan n’étaient émises qu’en Chine continentale et accessibles qu’aux Chinois ou aux investisseurs offshore dûment autorisés. Pour émettre des obligations en CNH à Hong Kong, les sociétés devaient disposer d’une autorisation spéciale du régulateur chinois. Avec le temps et au fil des dérégulations et de la levée des restrictions par le gouvernement chinois en 2010, tous les émetteurs étrangers ont été autorisés à émettre des obligations en CNH. McDonald’s a été la première société internationale d’envergure à s’y lancer. Entre le lancement du marché Dim Sum en 2007 et septembre 2012, des obligations pour un montant d’environ 409 milliards de CNH (65 milliards de dollars) ont été émises, en majorité des financières, les obligations d’entreprise augmentant progressivement leur part. Par rapport au marché onshore du CNY, le marché des obligations en CNH se caractérise par des durations plus courtes, des rendements et une liquidité plus faibles, la majorité des investisseurs conservant leurs placements jusqu’à l’échéance dans l’espoir de profiter de l’appréciation de la monnaie. Nous escomptons cependant que les décideurs politiques encourageront les emprunteurs onshore à continuer d’utiliser le marché du CNH pour l’élargir. Sur le front de la demande, le nombre d’investisseurs devrait croître pour inclure davantage d’investisseurs institutionnels et de comptes étrangers.

  • Et pour toutceux qui n’ont pas peur du risque et pas mal d’argent à perdre

Comment choisir ses actions chinoises

Faire son choix pour savoir dans quelles actions chinoises investir s’apparente à un casse-tête, chacune ayant ses caractéristiques propres. On distingue entre les actions A, B, H et N et les red-chips.

En fin 2013, 2387 actions A et 107 actions B pour une capitalisation combinée totale de quelque 3700 milliards de dollars étaient cotées sur les places boursières de Shanghai and Shenzhen. A Hong Kong, les 176 actions H cotées représentaient une capitalisation de 631 milliards de dollars tandis que les 108 red-chips cotées correspondaient à une capitalisation de 624 milliards de dollars. Pour les investisseurs internationaux, le premier accès au marché chinois devrait passer par le marché des actions H (sociétés chinoises cotées à la bourse de Hong Kong) en raison de la base d’investisseurs institutionnels déjà existante. En effet, il est plus facile d’accéder aux informations des sociétés et elles présentent une meilleure transparence que celles de leurs pairs du marché des actions A. Sur le long terme, les investisseurs exposés aux actions H pourraient souhaiter se diversifier sur le marché A, une manière d’accéder aux sociétés chinoises bien gérées, mais cotées uniquement sur ce marché.

  • En tous les cas çà roule en Chine pour les nouveaux Riches 

La Chine, où ces nouveaux riches aiment s’afficher au volant d’une Audi ou d’une Porsche, pourrait dès 2016 dépasser les Etats-Unis sur le marché des voitures de luxe, selon une étude du cabinet de conseil McKinsey publiée récemment . «Les Chinois veulent monter en gamme et désirent acheter des voitures figurant dans le haut du secteur», a expliqué Sha Sha, la principale rédactrice du rapport. L’an dernier il s’est vendu en Chine 1,25 million de voitures haut de gamme (contre 1,7 million aux USA), d’une valeur unitaire comprise entre 200.000 et 1,2 million de yuans (25.000 à 150.000 euros). Ce nombre devrait atteindre 2,25 millions de voitures en 2016 et 3 millions d’ici 2020 (contre 2,3 millions aux USA), selon l’étude de McKinsey qui ne s’intéresse pas aux véhicules «super luxe», encore plus chers. Avec plus de 400.000 voitures vendues en 2012, la Chine est ainsi devenue le premier client du constructeur allemand haut de gamme Audi, filiale du groupe Volkswagen. 

Le marché auto chinois en hausse de 20% en ce début d’année 

Les ventes d’automobile ont connu, en janvier et février, leur meilleur début d’année depuis 2010 en Chine, selon les statistiques publiées mardi matin, par l’Association chinoise des constructeurs automobile. Il s’est vendu 2,84 millions de véhicules dans le pays sur les deux premiers mois de l’année, ce qui constitue une hausse de 20% sur un an. Une performance qui contraste nettement avec le marché indien, en baisse de 11% sur la même période, avec un volume de ventes 6 fois plus faible. Sur le mois de février, en Chine, les ventes ont baissé, du fait des festivités du nouvel an, mais moins que ce qu’avaient anticipé les analystes. 

La plupart des groupes étrangers profitent de cette embellie, les groupes allemands voyant leur part de marché passer à 20%, tirés par Audi, la marque leader sur le haut de gamme. Pour autant, Daimler continue de décliner sur ce marché, avec des ventes en baisse de 39% sur un an au cours des deux premiers mois de l’année. Le groupe qui produit les Mercedes multiplie actuellement les initiatives pour remettre la Chine au cœur de sa stratégie.

  • Mais la Voiture cela pollue, cela consomme, mème en Chine, et cela Maotrix ne l’avait pas prévu

Les chiffres de l’énergie contrastés en Chine

La consommation d’énergie de la Chine, premier émetteur mondial de CO2, a augmenté de 3,9% en 2012 par rapport à 2011, mais celle par unité de PIB a diminué de 3,6%, a rapporté le gouvernement. La consommation d’énergie chinoise s’est élevée en 2012 à 3,62 milliards de tonnes équivalent charbon, a précisé le Bureau national des Statistiques (BNS) dans un document sur l’état général de l’économie chinoise. 

Selon une estimation du quotidien économique Diyi Caijing, le charbon représente 66,4% du total de l’énergie consommée dans le pays, le pétrole 18,9% et le gaz naturel 5,5%. 

Le reste est fourni essentiellement par l’hydroélectricité, la proportion du nucléaire étant encore très faible dans le mix énergétique chinois, malgré l’important programme de construction de centrales. Le BNS précise que la consommation d’énergie chinoise a augmenté en 2012 de 2,5% pour le charbon, de 6% pour le pétrole, de 10,2% pour le gaz naturel et de 5,5% pour l’électricité.

Le TRYPTIQUE «droit de polluer - faible fiscalité - flexibilité du travail….

Les villageois chinois votent depuis près de vingt ans pour élire leurs édiles (aussitôt cooptés par le parti s’ils n’en étaient pas déjà membres). Pour les ouvriers, c’est différent. La révolution de 1949 ne fut pas prolétarienne, mais le résultat de la lutte d’intellectuels nationalistes s’appuyant sur la paysannerie. Les bras de l’industrialisation communiste n’en furent pas moins l’avant-garde choyée de l’ère maoïste. Tout change avec les réformes de Deng Xiaoping. Le parti représente à présent l’ensemble des «forces les plus avancées de la nation». Dans l’arbitrage entre travail et capital – qu’il soit privé ou d’Etat –, le syndicat unique favorise toujours le second au nom de la croissance et de l’intérêt national. C’est ainsi que la Chine s’est imposée comme l’usine du monde en attirant les investisseurs étrangers grâce au triptyque «droit de polluer - faible fiscalité - flexibilité du travail….

« droit de polluer »:  Shanghai face au mystère des 3000 cochons morts

La ville de Shanghai a tenté de faire passer le message, ce matin, que les eaux de la rivière Huangpu, qui alimentent en eau potable une partie des 23 millions d’habitants de la capitale économique chinoise, avaient été intégralement nettoyées et ne présentaient pas de danger particulier. Des propos qui interviennent après la découverte, sur les eaux de cette rivière, de carcasses de cochons morts. Si les premiers décomptes faisaient état d’environ 900 bêtes, il semble désormais que plus de 3000 porcs aient été retrouvés.

D’où les interrogations de la population face à ce nouveau scandale mêlant problématiques environnementales et questions de santé publique. Aucune explication définitive n’a été avancée, à ce stade, concernant les causes de la mort de ces cochons. Les autorités prétendent qu’aucune trace de virus n’a été trouvée sur ces carcasses, tandis qu’une source au ministère de l’agriculture juge que les animaux seraient morts de froid, une hypothèse qui semble relativement peu crédible au vu de la météo récente.

Tout juste les autorités ont-elles reconnu avoir trouvé dans l’eau la présence de circovirus porcin, une maladie qui n’est pas censée affecter les humains. D’après les premiers éléments de l’enquête, les carcasses d’animaux viendraient de Jiaxing, un village spécialisé dans l’élevage de porc. La Chine est le premier consommateur et le premier producteur au monde de porc, avec un cheptel estimé à 470 millions d’individus.

  • L’essor débridé du crédit en Chine: Une autre source d’inquiétude

Une autre source d’inquiétude, dans les milieux financiers , est l’endettement croissant des particuliers et des entreprises. 

Pékin, faut-il rappeler, tente d’orchestrer une transformation profonde de l’économie en réduisant sa dépendance aux exportations et en augmentant la consommation des ménages pour minimiser l’impact des chocs extérieurs. 

Toutefois, des études montrent que le crédit joue un rôle de plus en plus important dans cette stratégie. Ainsi, les emprunts des gouvernements (régionaux principalement), des entreprises et des particuliers ont augmenté au total de 15% en moyenne en 2012, selon la banque Standard Chartered. Cela porte le niveau d’endettement global de la Chine à 206% de la taille de l’économie (PIB), comparativement à 150% en 2003. 

Certains experts s’inquiètent surtout de la montée du crédit non officiel. 

Dans un rapport récent, l’agence Fitch s’interroge sur les financements «informels» et les crédits en provenance de l’étranger – bref, ces formes de crédit qui échappent au contrôle de Pékin. 

Des fiducies et des organismes dits «communautaires», qui fonctionnent en région et en marge du système bancaire, ont financé d’importants projets immobiliers, dont la rentabilité est douteuse, en plus de prêter à des particuliers ayant un bilan personnel fragile. Citigroup a déjà évalué que 20% de tous ces prêts, dont sont surtout responsables les gouvernements régionaux, seraient potentiellement irrécupérables. 

La Commission chinoise de régulation bancaire (CBRC) a finalement reconnu, peu avant Noël, que les créances douteuses des institutions financières ont augmenté en 2012. Et on promet de suivre «la situation en temps réel afin de faire la lumière sur les risques». En clair, on est inquiet.

Les autorités chinoises ont annoncé, ce week-end, qu’elles allaient réorganiser plusieurs grandes administrations, notamment celles en charge de l’énergie, de la sécurité alimentaire et des chemins de fer.

Une annonce qui traduit la volonté de Pékin de casser les abus de pouvoir et constitue la plus ambitieuse réforme administrative depuis 2008. Le Ministère des chemins de fer, en particulier, va être divisé en deux entités, l’une en charge du réseau et l’autre qui se verra confier les activités commerciales. Surtout, ce ministère est dissous pour être réintégré à un grand Ministère des transports. Jusqu’à 2011, ce ministère avait en effet constitué un véritable Etat dans l’Etat, dilapidant les ressources publiques sans scrupule, au point d’être devenu le premier émetteur d’obligations du pays, avec une dette aujourd’hui estimée à 428 milliards de dollars. Son ministre, démis de ses fonctions depuis, incarnait les dérives les plus inquiétantes de la corruption, puisqu’il se disait que ce dernier captait 4% de l’essentiel des contrats.

EN BANDE SON: 

2 réponses »

  1. La Chine cumule deux régimes sataniques et mortifères, communisme et capitalisme, « issus de la même mère immonde », le matérialisme . Apocalypse to morrow…. et peut-être pour nous tous?

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