A Chaud!!!!!

Les Graphiques du Jour: Après le Yen, la livre…un nouveau milliard pour Soros? Méga Jackpot et SUper super méga banco!!!

Les Graphiques du Jour: Après le Yen, la livre…un nouveau milliard pour Soros?  Méga Jackpot et SUper super méga banco!!! (Actualisé au 14/3/2013)

Ha!Ha!Ha!!!!!

EN LIEN: A Chaud!!! du Lundi 18 Février 2013: Apres le Yen, la Livre Britannique- Français et Allemands, la queue entre les jambes par Bruno Bertez

Source Zerohedge

A PROPOS par BRUNO BERTEZ:  Ah les braves gens!!! 

   L’avantage avec les kleptos, c’est qu’ils sont prévisibles, pour les gens  qui connaissent bien leur métier, pas pour des politiciens de préaux de cour d’école. 

Au sortir du dernier G20  où Français et Allemands ont du boire le calice de la honte jusqu’à la lie, nous avons dit que le clan stratégique américain avait reçu un feu vert pour dévaluer, sans bien sur que cela soit qualifié de guerre des changes. 

Nous avons expliqué que les Japonais étaient stratégiquement indispensables aux Américains pour contenir les ambitions de la Chine, alors que la compétition s’avive. 

Nous avons expliqué que le prochain bénéficiaire d’un bon de sortie dévaluationniste serait la Grande Bretagne en raison de l’aggravation terrible de sa situation interne et de la fragilité de ses positions externes. 

Nous avons anticipé que Soros allait ou était en train de racheter ses yens et de shorter la livre, ce dont nous avons eu confirmation. 

La livre est baissière depuis début 2013 et elle vient de recevoir un grand renfort pour accélérer sa baisse. Dans le cadre de l’alliance entre les gouvernements anglo-saxons et les institutions financières globales, indépendantes n’est ce pas, Moody’s vient de dégrader la Grande Bretagne de AAA à Aa1. 

Au lieu de s’en plaindre Osborne s’en est félicité, contraire des positions idiotes des Français, et il y a vu , dit il, une confirmation du bien fondé de sa politique. Laquelle politique consiste à réaliser une vraie dévaluation- voir notre papier ou il est question de LAVAL– c’est à dire une dévaluation du change accompagnée des vraies mesures d’accompagnement qui permettent la réussite. 

Bref les britanniques font exactement ce que l’on interdit à la France de faire: compenser l’austérité domestique par l’élargissement des débouchés extérieurs. 

La France a accumulé les erreurs de gestion et les erreurs diplomatiques, maintenant les Britanniques et Allemands se retrouvent alliés objectifs pour crusher la France. 

L’Allemagne impose l’austérité, mais interdit les dévaluations, les officiels allemands viennent de répéter que la vraie valeur de l’euro se situait entre 1,30 et 1,50 contre le dollar, ben voyons! On attend les réactions de ce nouveau tour de vis contre l’économie française et de ce nouveau stimulant au chômage.

THE SPREAD

BRUNO BERTEZ Le Samedi 23 Février 2013

llustrations et mise en page by THE WOLF

EN BANDE SON:

Le Jeudi 14 Mars 2013 : Currency war , les britanniques aussi. 

 Nous avons dès le premier jour annoncé que les Britanniques suivraient l’exemple des japonais et que les alliés géostratégiques des Américains avaient un bon de sortie dévaluationniste. Sur le dos de l’Europe continentale. 

Le Sterling dévalue tranquillement à la fois contre le dollar et contre l’euro. 

PLUS DE BERTEZ EN SUIVANT:

Cameron est d’accord pour une politique vigoureuse d’avilissement monétaire et d’accord avec le nouveau Gouverneur de la BOE considéré comme un activiste monétaire. C’était le deal : « Nous menons une politique d’austérité , en échange , la Banque Centrale mène une action favorable à la baisse du Sterling. » 

On parle de changer la Charte de la BOE  afin qu’elle soit plus tolérante à l’égard de l’inflation. La Grande Bretagne, nous l’avons déjà expliqué a choisi de sortir de la crise par l’inflation des prix. Elle peut le faire car la durée de vie de sa dette est longue ce qui est la condition nécessaire pour faire ce choix. Carney, le nouveau patron de la BOE s’est fait l’avocat d’une position souple, flexible en matière d’inflation. Bref il veut inflater.

  

Nous attirons votre attention sur le fait que le vrai leader des banques centrales mondiales, c’est la BOE, pas la Fed. La Fed, ce sont des simplets à coté des Anglais . La pensée en la matière est à Londres, pas ailleurs.

 On dit que Carney voudrait “refonder ” la BOE, vous voyez dans quel sens bien sur.

Dans le sens de l’élargissement de sa mission, dans le sens expansionniste, inflationniste. Bref il veut faire de la politique monétaire à dominante fiscale. Comme un vrai klepto.

/////////////////////////////////////////////////////////////

 « Outre la stratégie non coopérative sur le taux de change, aucun débat n’est donc tabou en son sein. Réduire encore les taux directeurs (fixés à 0,5 % depuis 2009) ; relancer le programme de « quantitative easing » après le rachat de 375 milliards de livres de dette publique ; mettre le taux des réserves auprès de la banque centrale en territoire négatif (0,5 % aujourd’hui) pour inciter les banques à prêter. Voire, comme l’a évoqué Mark Carney, successeur de l’actuel patron de la BoE, Mervin King, changer la cible de la banque au profit de la croissance nominale » Les Echos

//////////////////////////////////////////////////////////////////////////

 Avec une dévaluation de 9% le Sterling suit les traces du Yen. Et le talonne. En terme de dévaluation pondérée, le Sterling a perdu 6,7%, pas mal pour un début! 

Montebourg, Montebourg, réveille -toi. La currency war est là, va porter le message à Moscovici!

BRUNO BERTEZ Le Jeudi 14 Mars 2013

llustrations et mise en page by THE WOLF

EN BANDE SON:

2 réponses »

  1. Samedi 23 Février. Ah les braves gens.

    L’avantage avec les kleptos, c’est qu’ils sont prévisibles, pour les gens qui connaissent bien leur métier, pas pour des politiciens de préaux de cour d’école.

    Au sortir du dernier G20 où Français et Allemands ont du boire le calice de la honte jusqu’à la lie, nous avons dit que le clan stratégique américain avait reçu un feu vert pour dévaluer, sans bien sur que cela soit qualifié de guerre des changes.

    Nous avons expliqué que les Japonais étaient stratégiquement indispensables aux Américains pour contenir les ambitions de la Chine, alors que la compétition s’avive.

    Nous avons expliqué que le prochain bénéficiaire d’un bon de sortie dévaluationniste serait la Grande Bretagne en raison de l’aggravation terrible de sa situation interne et de la fragilité de ses positions externes.

    Nous avons anticipé que Soros allait ou était en train de racheter ses yens et de shorter la livre, ce dont nous avons eu confirmation.

    La livre est baissière depuis début 2013 et elle vient de recevoir un grand renfort pour accélérer sa baisse. Dans le cadre de l’alliance entre les gouvernements anglo-saxons et les institutions financières globales, indépendantes n’est ce pas, Moody’s vient de dégrader la Grande Bretagne de AAA à Aa1.

    Au lieu de s’en plaindre Osborne s’en est félicité, contraire des positions idiotes des Français, et il y a vu , dit il, une confirmation du bien fondé de sa politique. Laquelle politique consiste à réaliser une vraie dévaluation- voir notre papier ou il est question de LAVAL- c’est à dire une dévaluation du change accompagnée des vraies mesures d’accompagnement qui permettent la réussite.

    Bref les britanniques font exactement ce que l’on interdit à la France de faire: compenser l’austérité domestique par l’élargissement des débouchés extérieurs.

    La France a accumulé les erreurs de gestion et les erreurs diplomatiques, maintenant les Britanniques et Allemands se retrouvent alliés objectifs pour crusher la France.

    L’Allemagne impose l’austérité, mais interdit les dévaluations, les officiels allemands viennent de répéter que la vraie valeur de l’euro se situait entre 1,30 et 1,50 contre le dollar, ben voyons! On attend les réactions de ce nouveau tour de vis contre l’économie française et de ce nouveau stimulant au chômage.

  2. Mercredi 13 Mars : Currency war , les britanniques aussi.

    Nous avons dès le premier jour annoncé que les Britanniques suivraient l’exemple des japonais et que les alliés géostratégiques des Américains avaient un bon de sortie dévaluationniste. Sur le dos de l’Europe continentale.

    Le Sterling dévalue tranquillement à la fois contre le dollar et contre l’euro.

    Cameron est d’accord pour une politique vigoureuse d’avilissement monétaire et d’accord avec le nouveau Gouverneur de la BOE considéré comme un activiste monétaire. C’était le deal : « Nous menons une politique d’austérité , en échange , la Banque Centrale mène une action favorable à la baisse du Sterling. »

    On parle de changer la Charte de la BOE afin qu’elle soit plus tolérante à l’égard de l’inflation. La Grande Bretagne, nous l’avons déjà expliqué a choisi de sortir de la crise par l’inflation des prix. Elle peut le faire car la durée de vie de sa dette est longue ce qui est la condition nécessaire pour faire ce choix. Carney, le nouveau patron de la BOE s’est fait l’avocat d’une position souple, flexible en matière d’inflation. Bref il veut inflater.

    Nous attirons votre attention sur le fait que le vrai leader des banques centrales mondiales, c’est la BOE, pas la Fed. La Fed, ce sont des simplets à coté des Anglais . La pensée en la matière est à Londres, pas ailleurs.

    On dit que Carney voudrait “refonder ” la BOE, vous voyez dans quel sens bien sur.
    Dans le sens de l’élargissement de sa mission, dans le sens expansionniste, inflationniste. Bref il veut faire de la politique monétaire à dominante fiscale. Comme un vrai klepto.

    Avec une dévaluation de 9% le Sterling suit les traces du Yen. Et le talonne. En terme de dévaluation pondérée, le Sterling a perdu 6,7%, pas mal pour un début!

    Montebourg, Montebourg, réveille -toi. La currency war est là, va porter le message à Moscovici!

Laisser un commentaire