Un petit scénario catastrophe pour bien démarrer la semaine ? Allez c’est parti ! Il est signé Albert Edwards, stratège auprès de la Société Générale, et ursidé dans l’âme.

« Je vois les turbulences monétaires qui touchent les pays émergents provoquer une nouvelle récession avec des vagues de déflation frappant l’Ouest en provenance d’Asie où la Chine sera contrainte de dévaluer sa monnaie pour combattre une baisse de compétitivité face aux rivaux émergents. Le marché américain des actions va alors connaître une nouvelle étape dans son long et volatile voyage dans l’Age de glace.. Au final, je m’attends à une nouvelle phase agressive d’assouplissement monétaire qui débouchera sur une inflation qui sera difficilement maîtrisable. »

Pour lire le texte original en anglais publié sur Market watch, cliquez ici.

Pour formuler cette prophétie d’ère glaciaire que n’aurait pas reniée Roland Emmerich, le réalisateur de films-catastrophes comme le Jour d’après, Albert Edwards met en avant le prix du cuivre qu’il considère comme un bon indicateur pour l’économie et les Bourses. Il estime également que le marché actuel ressemble beaucoup à celui qui prévalait à la veille du krach de 1987 même si ce genre de comparaison doit être maniée avec un grain de sel, écrit Market Watch.  

Dans les chiffres cela donne les prévisions suivantes : une chute de l’indice S&P 500 à 450 points (contre 1633 points actuellement) et une ruée vers l’or qui propulsera l’once à 10.000 dollars soit plus de 7 fois son niveau actuel. Autre valeur refuge, l’obligation américaine à 10 ans, verra son rendement chuter sous le pourcent.  

Cela tranche évidemment avec l’un des mes derniers blogs consacré au métal jaune dans lequel un professeur d’université estimait à 800 dollars, la juste valeur de l’once….

Stéphane Wuille / Crack en Actions/ Echo.be