Cela se passe près de chez vous

L’homme doit-il craindre l’intelligence artificielle?/ Ham, le robot humanoïde qui vous suit du regard (Mish)/ Faut-il interdire les robots tueurs?/ Les robots se mettent à la cuisine

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Un thème qui nous est cher chez Lupus c’est celui de l’innovation technologique liée aux notions de productivité et de croissance. Ici le coup de projecteur est mis sur la robotisation en cours et ses possibles implications psychologiques et sociétales…Pour ceux qui voudraient aborder ce thème d’une manière plus ludique nous vous renvoyons à l’œuvre du génial Asimov ou à l’excellente série suédoise Real Human diffusé récemment sur Arte…et vous verrez qu’on est là en tout état de cause jamais très loin de la révolte des Canuts.
Tout aussi controversée et tout aussi prégnante la robotisation touche aussi l’art de la guerre et pose ainsi en toile de fond la question du lien existant entre recherche civile et recherche militaire…De là à dire que la destruction et le chaos sont des facteurs de civilisation et concourent à l’adaptation voilà un pas que nous astreindrons pour une fois de franchir…et ce n’est pas Schumpeter qui nous contredira…

Bonne lecture

The Wolf

L’homme doit-il craindre l’intelligence artificielle?

PAR EMMANUEL GARESSUS/ Le Temps 20/4/15

Qu’est-ce que la vie? Existe-t-il une séparation entre le corps et l’esprit, entre logiciel et matériel? Les robots vont-ils prendre le pouvoir? George Zarkadakis nous offre un fantastique voyage dans les origines culturelles des robots, dans la philosophie, la neuroscience et l’histoire de l’informatique

George Zarkadakis* nous offre un fantastique voyage dans les origines culturelles de l’intelligence artificielle (IA), dans la philosophie, la neuroscience et l’histoire de l’informatique. Qu’est-ce que la vie? Existe-t-il une séparation entre le corps et l’esprit? Les robots vont-ils prendre le pouvoir? Les grandes questions sont abordées sous d’innombrables dimensions. Un livre qui, une fois en main, ne nous lâche plus!

L’IA est, selon cet ingénieur en systèmes informatiques, la technologie qui cherche à reproduire l’homme avec ses doutes et ses imperfections. Elle bute encore sur les problèmes de conscience et de subjectivité, mais elle avance à grands pas et se nourrit autant de science-fiction et d’écrits anciens que des découvertes plus récentes. Son voyage débute avec l’homme-lion du Hohlenstein il y a 40 000 ans et nous conduit au Human Brain Project budgété à plus de 1 milliard.

L’IA est née aux Etats-Unis en 1956 au Dartmouth College lorsque Walter Pitts et Warren McCulloch démontrèrent l’équivalence entre un neurone biologique et une fonction logique.

Les premiers pas sont liés à la recherche militaire, en Angleterre durant la Deuxième Guerre, puis aux Etats-Unis, dans les années 1950. Mais les résultats firent défaut. Le Japon prit le relais à la fin des années 1970. L’IA se résumait alors à la réalisation de tâches considérées comme «humaines» (prise de décision sur la base d’informations imparfaites). Vint ensuite une étape clé. En 1997, Deep Blue, un ordinateur développé par IBM, vainquit le champion d’échecs Garry Kasparov. La machine avait vaincu l’homme.

Ces dernières années, l’enjeu économique est apparu au grand jour. Google a accéléré ses acquisitions dans l’IA pour «comprendre le contexte» et améliorer son moteur de recherche. Facebook a engagé Yann LeCun, un pionnier du développement d’algorithmes afin d’interpréter la signification des images. L’IA participe à la numérisation de la vie économique. Pour Booz & Company, une augmentation de 10% de la digitalisation d’un pays accroît son PIB par habitant de 0,75% par an et réduit le taux de chômage de 1,02%. Mais l’IA accroît aussi les inégalités. Pour Tyler Cowen, 10 à 15% de la population pourrait maîtriser l’IA et s’enrichir alors que la grande majorité serait réduite à des activités de services pour cette élite ou au chômage. La solution à ce défi passe par une imposition plus forte des riches, selon Paul Krugman et Thomas Piketty. Mais «ils ratent le point essentiel», analyse George Zarkadakis. L’IA n’est pas une technologie comme les autres. Elle a «le pouvoir de tout contrôler» et d’être «non pas nos serviteurs mais nos maîtres», écrit-il. La survie de l’espèce humaine est en jeu. La menace est «réelle et sérieuse», selon le chef de la recherche de Google, Ray Kurzweil. Les ordinateurs battront un jour les humains dans toutes leurs tâches. Ce sera en 2030, précise Ray Kurzweil. La science-fiction rejoindra la réalité.

D’énormes obstacles subsistent. L’auteur ne croit pas que l’IA pourra atteindre le niveau de conscience de soi. Le robot peut accomplir des tâches inaccessibles à l’homme, mais ses capacités sensori-motrices et mobiles sont inférieures à celles d’un bébé. L’homme est aussi capable de prendre une décision en présence de deux idées contradictoires, l’ordinateur non, ajoute Scott Fitzgerald. Un ordinateur ne peut répondre à des conflits tels que les choix de carrière ou de mariage. Il reste un zombie. «La vie morale ne se résoudra jamais à une formule», se félicite l’auteur.

Mais l’IA n’a pas dit son dernier mot. La technologie neuromorphique, à l’image des recherches effectuées dans le cadre du Human Brain Project, ouvre de nouvelles pistes encourageantes. Des composants électroniques qui fonctionnent comme des neurones, les «neuristors», pourraient être utilisés dans des ordinateurs et imiter le fonctionnement du cerveau humain. Même la reproduction de robots peut trouver une solution à l’aide de l’IA. Ce ne sont pas seulement des transporteurs ou des assembleurs. Ils atteignent la 3e dimension et deviennent des «designers». Des usines peuvent être construites et confiées à des robots. Pour l’instant, la loi l’interdit dans les pays industrialisés, rappelle l’auteur. Mais qu’en est-il ailleurs? Si l’homme n’a rien à craindre des technologies informatiques traditionnelles, selon l’auteur, tel n’est pas le cas des ordinateurs neuromorphiques et des nanorobots. Une réplique physique de l’homme, un androïde, est dorénavant possible grâce à l’électronique liquide et aux ordinateurs quantiques. «Des cerveaux artificiels pourraient être installés dans des corps biomécaniques et capables d’homéostasie», avance l’auteur. Grâce à leur reproduction, ils pourraient même évoluer et s’améliorer d’une génération à l’autre.

George Zarkadakis ne craint pas que l’homme soit détruit par la machine. Mais il pense que l’IA changera la politique. Le système d’économie planifiée et centralisée reviendra à la mode en raison du pouvoir d’analyse exceptionnel des nouveaux instruments. Ce sera la fin du capitalisme et de la liberté économique, prévoit l’auteur. La démocratie elle-même sera menacée par cette concentration du savoir.

L’économie changera de nature et deviendra une science exacte, ajoute l’auteur. Au lieu d’analyser les événements après qu’ils se sont produits, il sera possible de les prévoir. On vivra plus sainement, plus longtemps et on sera plus productif, mais ce sera surtout la fin de la liberté, selon l’auteur.

Sa conclusion souligne une certaine arrogance scientifique. L’IA progresse, mais elle n’a pas encore recréé le «je», la subjectivité et la conscience de soi. Il est étrange que George Zarkadakis privilégie la piste centraliste pour y parvenir. Friedrich Hayek explique justement que «la concurrence est précieuse précisément parce qu’elle constitue une méthode de découverte, dont nous n’aurions pas besoin si ses résultats pouvaient être prédits».

* «In Our Own Image. Will artificial intelligence save or destroy us?» George Zarkadakis, Rider Books, 362 pages, 2015. 

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/e8d456c4-e777-11e4-a4c3-0255b4a09538/Lhomme_doit-il_craindre_lintelligence_artificielle

Ham, le robot humanoïde qui vous suit du regard

Mish Global Economic Analysis/24hgold  Publié le 20 avril 2015

Ham, le nouveau robot humanoïde, a attiré les foules au salon de l’électronique qui se tenait la semaine dernière à Honk Kong. Imaginé par la société américaine Hanson Robotics, Ham est capable de reconnaître et de répondre à des expressions humaines de manière naturelle.

Voici un extrait de l’article Aye, robot? : 

Avec ses sourcils animés, ses joues ridées et ses yeux qui vous suivent du regard – ce robot dernier-cri a un visage remarquablement humain. 

Son visage, imaginé par le designer en robotique David Hanson, est capable de répondre à des questions simples et peut être utilisé dans la simulation de scénarios médicaux. 

Ham est actuellement en exposition au forum de l’électronique de Global Sources, AsiaWorld Expo – la plus grande exposition de son genre au monde, avec plus de 4.000 stands présentant les derniers gadgets. 

La tête d’Ham a été créée à partir d’un matériau malléable appelé Frubber, que nous devons à l’ingénierie mécanique à corps mou et la nanotechnologie. 

Il présente des pores réalistes qui ne mesurent qu’entre 4 et 40 nanomètres de diamètres (il y a 10 millions de nanomètres dans un centimètre). 

Grâce à un programme spécialisé, la machine est capable de reconnaître et de répondre à une série d’expressions humaines de manière naturelle. 

Selon le site internet d’Hanson Robotics, les robots humanoïdes sont vraiment capables de percevoir votre visage, de vous regarder dans les yeux et de vous comprendre suffisamment bien pour « s’engager dans des plaisanteries ».

Il s’agit là d’une véritable prouesse d’ingénierie, selon David Hanson, fondateur et directeur d’Hanson Robotics.

http://www.24hgold.com/francais/actualite-or-argent-ham-le-robot-humanoide-qui-vous-suit-du-regard.aspx?article=6760175186H11690&redirect=false&contributor=Mish.&mk=2

Faut-il interdire les robots tueurs?

PAR ETIENNE DUBUIS/ Le Temps  20/4/2015

Le moment approche où les armes décideront elles-mêmes de tuer. Genève a abrité la semaine dernière un débat sans précédent sur le sujet

robot-tueur

Les robots se développent si vite sur les plans physique et intellectuel qu’il n’est plus temps de se demander s’ils vont se multiplier sur les champs de bataille. C’est là un fait d’ores et déjà acquis. Il s’agit dorénavant de déterminer quel degré d’autonomie ils posséderont, et notamment s’ils pourront choisir seuls de tuer un être humain. Un débat sans précédent sur la question a réuni durant cinq jours Etats et ONG, la semaine dernière à Genève, dans le cadre de la Convention sur l’interdiction ou la limitation de l’emploi de certaines armes classiques (CCAC).

Les drones, qui ont été tant décriés ces dernières années, ne représentent qu’une ébauche des robots à venir. Ils dépendent toujours étroitement de pilotes qui, s’ils ne sont pas embarqués, n’en continuent pas moins à prendre les décisions essentielles, à commencer par celle de tirer. Les machines dont il est ici question, les «systèmes d’armes létaux autonomes» (SALA), sont beaucoup plus sophistiquées dans le sens où elles sont susceptibles de sélectionner et de frapper des cibles toutes seules. L’unique intervention humaine à les guider encore est leur programmation initiale.

Les SALA s’annoncent nettement plus performants que les drones. A la fois plus fiables et plus rapides. Ils ne dépendent plus d’opérations de télécommande et donc d’infrastructures de communication susceptibles de connaître des perturbations. Ils n’ont plus à attendre l’arrivée d’un ordre lointain, une contrainte qui peut prendre plusieurs secondes. Et ils s’émancipent du temps de réaction de l’homme, un acteur à la lenteur désespérante comparée à la vélocité des robots.

Guerre entre robots

Ce genre de systèmes automatiques existe en fait depuis de longues années dans quelques unités militaires, où la vitesse de réaction nécessaire est surhumaine. Dans la marine, par exemple, les missiles tirés contre les navires de guerre volent trop bas et sont repérés trop tard pour laisser à un soldat de chair et d’os le temps de réagir. Il est par conséquent prévu que certaines situations alarmantes déclenchent automatiquement le feu. La nouveauté est que les SALA sont appelés aujourd’hui à se diversifier et à intervenir dans un nombre croissant de circonstances.

Cette perspective suscite de vives inquiétudes, qui se sont abondamment exprimées à Genève. A l’instar d’autres ONG, l’International Committee for Robot Arms Control (ICRAC) assure qu’il est politiquement plus facile de mener des guerres avec des machines qu’avec des hommes et que l’usage de robots-soldats débouchera dès lors sur une multiplication des conflits. Pour la même raison, il assure que les belligérants seront moins pressés de conclure des trêves et que les hostilités risqueront par conséquent de s’éterniser.

Le président de l’ICRAC, l’informaticien irlandais Noel Sharkey, a dénoncé un autre danger. A partir du moment où un Etat se sera doté de SALA, il ne fait aucun doute selon lui que certains de ses rivaux l’imiteront, ce qui rendra possibles des affrontements entre ces «systèmes d’armes». Or, continue le militant, une telle interaction serait si complexe et si rapide qu’il est absolument «impossible de prédire scientifiquement» comment elle tournerait. A ses yeux, une guerre entre robots est même susceptible de se déclencher, de se mener et de s’achever avant que quelque être humain que ce soit ait le temps de réagir.

Et le droit international?

Une troisième grande crainte concerne le droit de la guerre. Peut-on attendre d’un robot qu’il le respecte? Et même s’il est programmé à cette fin, aura-t-il la capacité de procéder à certaines opérations mentales essentielles, comme celle de distinguer un combattant, qu’il est en droit de tuer, d’un non-combattant, qu’il est censé épargner? Certaines machines sont aujourd’hui dotées d’une capacité d’observation beaucoup plus poussée que les hommes, répondent certains informaticiens. Et puis, un robot ne connaît peut-être pas la compassion mais il ignore pareillement la haine. Et certains crimes de guerre, comme le viol, lui resteront sans doute à jamais étrangers.

Plusieurs ONG présentes à Genève militent pour que les SALA soient purement et simplement interdits, à l’image d’autres armes «inutilement cruelles» tels les mines antipersonnel ou les lasers aveuglants. Le directeur de la division armement de l’ONG américaine Human Rights Watch, Steve Goose, a ainsi proposé que les Etats parties à la CCAC nomment lors de leur prochaine conférence, en novembre, un comité d’experts chargé d’organiser dans les plus brefs délais des négociations visant à la prohibition des «robots tueurs».

Cet appel a peu de chances d’être suivi cependant. De nombreux Etats souhaitent poursuivre l’étude du dossier, afin d’en avoir une vision plus détaillée et de trancher au cas par cas. Et puis, beaucoup considèrent que le droit international humanitaire constitue la référence essentielle dans le débat. De ce point de vue, les SALA capables de le respecter n’ont pas à être interdits.

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/1d59730a-e6cb-11e4-94b8-e7cac4d21567/Faut-il_interdire_les_robots_tueurs

Les robots se mettent à la cuisine

PAR FABIEN GOUBET/ Le Temps 2/2/2015

L’armée américaine finance des recherches sur un robot cuisinier capable d’apprendre et de reproduire des recettes qu’il a vues sur YouTube

(LDD)

Non, l’armée américaine ne développe pas que des robots destinés à faire la guerre: elle conçoit aussi des robots… cuisiniers! Dernier prototype en date, cet humanoïde est capable de reproduire des recettes qu’il a visionnées sur YouTube, dévoile le site Livescience.

Ses caméras qui font office d’yeux reconnaissent les ustensiles employés et la manière dont ils sont utilisés. Le robot peut ensuite reproduire tous les gestes qu’il a vus sans aucune intervention humaine.

Le projet, financé par la Darpa, l’agence américaine de recherche militaire, a été mené par des ingénieurs de l’Université du Maryland, qui ont présenté leurs résultats fin janvier lors de la 29e conférence de l’Association américaine pour l’avancement de l’intelligence artificielle, à Austin, Texas.

Quel intérêt pour l’armée de mener des recherches? Actuellement, les machines demeurent aveugles ou presque au contenu des vidéos. Les ingénieurs en intelligence artificielle s’échinent donc à pallier le problème et conçoivent des algorithmes capables de reconnaître des objets, gestes ou personnes au sein d’une vidéo. Plus important encore, ils essaient de permettre à leurs machines d’interpréter ce qu’elles ont vu et de prendre des décisions en conséquence.

Et ça marche. Ce Paul Bocuse version 2.0 reconnaît 79% des ustensiles qu’il visionne dans les vidéos YouTube et parvient à s’en saisir correctement dans 91% des cas. Enfin, il les utilise correctement dans 83% des cas, d’après la Darpa.

En outre, et c’est là que ça devient inquiétant, il mémorise la manière dont il faut manipuler tel ou tel ustensile, ce qui lui permettrait d’enseigner ensuite la gestuelle à d’autres robots.

Bien entendu, nous sommes encore loin d’un robot-chef 100% autonome. Mais ces travaux posent la question de savoir ce que l’armée ferait d’une telle technologie, une fois mâture. C’est d’ailleurs la raison qui pousse un nombre croissant de voix, parmi lesquelles Stephen Hawking, Elon Musk ou encore Bill Gates, à demander un meilleur contrôle des travaux menés en intelligence artificielle.

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/3af6dba8-ad2a-11e4-8a14-18075d406251/Les_robots_se_mettent_%C3%A0_la_cuisine

5 réponses »

  1. Qui va survivre le jour où les robots pèseront notre niveau de rentabilité,en autonomes qu’ils seront?
    Et ce que nous appelons « l’inspiration » qui permet les découvertes technologiques depuis la « domestication » de l’électricité,est elle d’extraction humaine?
    ou issue d’éléments autonomes de l’Electro-magnétisme cosmique solaire et terrestre,qui « voyant »la médiocrité ,la cupidité et la prétention de l’espèce humaine prépare son asservissement total ou même son complet anéantissement?
    Voici la plus vraissemblable évolution
    et Officiellement
    ON S’EN CHARGE NOUS-MÊMES 🙂

  2. Dans le livre « les lendemains de la machine » (Francis G. Ray) le héros humain, dernier survivant de l’espèce reçoit enfin la réponse à la grande question du bonheur et de la vie : La destruction totale de l’humanité.
    Sinon, un combat entre machine n’est ni plus ni moins difficile à programmer qu’un jeu d’échec.
    Une des leçons de l’histoire des armes est que tout ce qui peut être imaginé et fabriqué, le sera un jour ou l’autre fabriqué puis utilisé. Il n’y a pas de limites à l’horreur. Ceux qui en doutent peuvent toujours se rappeler Hiroshima et Nagasaki.

  3. On est encore loin de l’intelligence dans la robotisation. Cela reste plutôt dans le registre du réflexe. Même si le nombres de réflexe programmer augmentent rapidement cela n’est absolument pas comparable a la notion d’intelligence. Même un enchainement de réflexe ne valide pas la notion d’intelligence. Analyser une surface ou un obstacle ne présume pas de notion d’intelligence mais simplement d’un outils de représentation 3D de l’espace du dit obstacle.
    Mais il y a de forte chance que l’augmentation des réflexes programmé puisse être de plus en plus nombreux et donner l’apparence de l’intelligence, réflexion. L’intelligence dépassant la notion de réflexe prendra beaucoup de temps a être mise en place. La quantité de synapse et leur interconnexion ne peut en aucun cas être uniquement atteinte par une amélioration software mais par une amélioration matériels, un processeur multicore par neurone et un core par synapse. Et un algo neuronale par core et une mémoire partagé pour l’essemble des données neuronal + une mémoire algo pour chaque core. Mais pour arriver a ceux résultat il faudra un outils de modélisation neuronal qui fait encore défaut. Car le secret de l’intelligence c’est avant tout l’organisation des informations et la plasticité de cette organisation. On finira bien par y arriver mais on en ait trés loin. Il ont deja beaucoup de mal avec la reconnaissance visuel. sauf pour les expression du visage qui est plutôt simple puisque les mimiques humaines sont inférieur a une centaines, c’est facile. Par contre faire la différence entre un tableau et une table cela demande deja un traitemant plus approfondi sans spacialisation. On en est trrés loin de l’intelligence numérique.

  4. Par ailleurs sur ce sujet je suis curieux de voir si l’épuisement en cours des matières premières et sources d’énergie arrêtera cette innovation, ou si la robotisation sera assez rapide pour émerger pleinement avant le pic everything.

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