Allemagne

La crise des migrants en Allemagne : janvier 2016 / Allemagne: la criminalité des migrants grimpe en flèche

  • Le nombre de crimes et délits commis par les migrants en Allemagne, en 2015 pourrait dépasser les 400,000.
  • Le rapport fédéral sur la criminalité en 2015, n’inclut pas les statistiques de Rhénanie du Nord-Westphalie, le Land le plus peuplé d’Allemagne et aussi celui qui inclut le plus grand nombre de migrants. La plus grande ville de Rhénanie du Nord – Westphalie est Cologne, ou des centaines de femmes allemandes ont été agressées sexuellement, le soir du Nouvel An.
  • « Cela fait des années que la police n’informe plus la population (allemande) sur l’étendue réelle de la criminalité… Les citoyens sont pris pour des idiots. Plutôt que de dire la vérité, ils (les membres du gouvernement) fuient leurs responsabilités et accusent les citoyens et la police ». — André Schulz, chef du syndicat de la police criminelle.
  • 10% seulement des personnes touchées par le chaos syrien et irakien ont atteint l’Europe : « huit à dix millions de migrants sont en route ». — Gerd Müller, ministre du développement.

Les migrants se sont rendus coupables de 208 344 crimes et délits en 2015 indique un rapport confidentiel de police rendu public par le journal Bild. Ces données sont en hausse de 80% par rapport à 2014. Elles représentent 570 crimes par jour (23 par heure) entre janvier et décembre 2015.

Le nombre de crimes et délits commis par les migrants est en réalité, plus élevé. Le rapport de l’Office fédéral de police criminelle (Bundeskriminalamt, BKA) ne prend en compte que les infractions pénales résolues (aufgeklärten Straftaten). Selon Statista, l’Institut national de la statistique allemand, une moitié seulement des crimes et délits commis en Allemagne sur une année donnée, est résolue. Ce qui signifie que les crimes et délits commis par les migrants en 2015 pourraient dépasser les 400 000.

A cela, il faut ajouter que le rapport « Criminalité dans le contexte de l’immigration » (Kriminalität im Kontext von Zuwanderung), n’a agrégé les données que de 13 Lander sur les 16 que compte l’Allemagne.

Manquent ainsi les statistiques de Rhénanie du Nord-Westphalie, le Land le plus peuplé d’Allemagne et aussi celui qui inclut le plus grand nombre de migrants. La plus grande ville de Rhénanie du Nord – Westphalie est Cologne ou des centaines de femmes allemandes ont été agressées sexuellement le soir du Nouvel An. L’absence de ces statistiques criminelles au sein du rapport global n’a pas fait l’objet d’une franche explication.

Les statistiques de Hambourg et Brème, respectivement seconde ville d’Allemagne et deuxième ville d’Allemagne du Nord, manquent également à l’appel.

Par ailleurs, de nombreux délits n’ont pas été répertoriés. D’autres ont été délibérément négligés par la police, souvent sur ordre d’élus locaux préoccupés de ne pas nourrir le ressentiment de la population envers les immigrés.

Selon le rapport, les migrants originaires de Syrie (24%) arrivent en tête du palmarès des crimes et délits. Viennent ensuite les Albanais (17%), les Kosovars (14%), les Serbes (11%), les Afghans (11%), les Irakiens (9%), les Erythréens (4%), les Macédoniens (4%), les Pakistanais (4%) et les Nigérians (2%).

Le délit le plus caractéristique est le vol (Diebstahl). Le nombre de vols a doublé entre 2014 et 2015 : il est passé 44 793 à 85 035. Viennent ensuite les atteintes aux biens et la contrefaçon de documents (Vermögens-und Fälschungsdelikte), soit 52 167 incidents en 2015.

En sus, 36 010 migrants ont été impliqués dans des agressions et coups et blessures(Rohheitsdelikte : Körperverletzung, Raub, räuberische Erpressung), soit deux fois plus qu’en 2014 (18,678). En 2015 également, 28 712 personnes ont été verbalisées pour utilisation frauduleuse des transports en commun (Beförderungserschleichung).

Les migrants ont aussi été impliqués dans 1 688 agressions sexuelles contre des femmes et des enfants, y compris 458 viols ou sévices sexuels (Vergewaltigungen oder sexuelle Nötigungshandlungen).

Le nombre des tentatives de meurtre a également doublé : 240 en 2015 contre 127 en 2014. Dans les deux tiers des cas, l’agresseur et la victime étaient de la même nationalité. Vingt-huit migrants ont assassiné 27 autres migrants et un Allemand.

Enfin, 266 personnes ont été soupçonnées d’être des djihadistes dissimulés dans le flux migratoire. 80 ont été blanchies, mais 186 individus font toujours l’objet d’une enquête. Le rapport indique que l’infiltration de djihadistes est une « tendance croissante ».

Au terme de la lecture, nombre de questions demeurent pendantes. La police ne précise pas par exemple, sa définition du terme « migrant » (Zuwanderer). Les statistiques de la criminalité font-elles référence aux migrants arrivés en Allemagne en 2015, ou à toute personne d’origine immigrée ?

Si le rapport se réfère aux migrants récents – soit plus d’un million de personnes originaires d’Afrique, d’Asie et du Moyen Orient -, il en résulte alors que 20% d’entre eux sont des délinquants et des criminels. Si l’on considère que le nombre des délits commis est deux fois supérieur au nombre des délits répertoriés, il apparait alors que 40% des nouveaux arrivants ont été en infraction avec la loi. On lit pourtant dans le rapport que « la vaste majorité des demandeurs d’asile n’est impliquée dans aucune activité criminelle ».

Pour des raisons non communiquées, le rapport ne distingue pas les crimes et délits commis par les Nord Africains, alors qu’il est établi de longue date qu’ils sont à l’origine d’une hausse de la criminalité dans toutes les villes d’Allemagne.

La police de Brème, arrête quatre jeunes nord-africains qui terrorisaient les commerçants locaux.. (Image source: ARD video screenshot)

A Hambourg, la police a reconnu qu’elle était dans l’incapacité de faire face à l’accroissement vertigineux de la délinquance nord-africaine. Plus de 1 000 « mineurs non accompagnés » (minderjährige unbegleitete Flüchtlinge, MUFL) comme on les appelle, vivent dans les rues et survivent en commettant des délits de toutes sortes.

Un rapport confidentiel qui a fuité dans les colonnes de Die Welt, révèle que la police de Hambourg a capitulé devant leur nombre. Le document indique :

« Le plus mince événement peut dégénérer en violence offensive ou défensive. Les jeunes sont organisés en bandes qui font tantôt front commun, tantôt se combattent les unes les autres…

Dans leur rapport à l’autre, ils sont irrévérencieux et affichent un mépris complet des normes et valeurs locales. Les jeunes se regroupent principalement au centre-ville, ou on les croise tous les jours. Pendant la journée, ils hantent le quartier Saint Georges ; mais le soir, ils migrent vers Binnenalster, Flora, Sternschanzen et Sankt Pauli [soit tout le centre de Hambourg]. Ils s’affichent ensemble et des bandes de trente personnes ont été remarquées certains samedis soir à Sankt Pauli. Envers la police, l’attitude de ces jeunes se caractérise par un manque de respect, de l’agressivité et de la condescendance. Ils se montrent ouvertement indifférents aux mesures de police.

Très rapidement, ces bandes de jeunes se sont illustrées dans le vol à la tire (pickpocketting) et l’arrachage de sacs. Mais ils fracturent aussi des maisons et des véhicules, des délits répertoriés au titre de l’intrusion ou du vandalisme car ces jeunes cherchent juste un endroit où dormir. Ils volent régulièrement à l’étalage pour se nourrir. Quand ils sont arrêtés, ils résistent et agressent les policiers. Ces jeunes n’ont aucun respect pour les institutions de l’Etat ».

Le journal précise que les autorités allemandes sont réticentes à expulser ces mineurs vers le pays d’origine. Mais comme de plus en plus de mineurs non accompagnés débarquent à Hambourg, le problème persiste et tend à croître.

Pour tenter de sauver l’activité touristique, la police de Hambourg a multiplié les descentescontre les voleurs de sacs à l’arraché. Plus de 20 000 sacs – 55 chaque jour – sont dérobés à Hambourg chaque année. Selon Norman Großmann, directeur du corps des inspecteurs de la police fédérale à Hambourg, 90% des sacs sont dérobés par des hommes de vingt à trente ans, en provenance d’Afrique du Nord ou des Balkans.

A Stuttgart, la police mène un combat sans espoir contre des gangs de migrants nord africains, spécialisés dans l’art du vol à la tire.

A Dresde, des migrants en provenance d’Algérie, du Maroc et de Tunisie ont pris le contrôle de la Wiener Platz, un vaste espace vert emblématique de la ville, face à la gare centrale. Là, ilsvendent de la drogue et les objets de valeur dérobés aux passants, le tout dans la plus totale impunité. Les descentes de police à répétition relèvent d’un travail de Sisyphe : chaque délinquant arrêté est aussitôt remplacé par un, voire plusieurs autres.

Les autorités allemandes ont régulièrement été accusées de dissimuler l’ampleur réelle de la criminalité. Ainsi, 90% des agressions sexuelles commises en Allemagne en 2014, n’apparaissent pas dans les statistiques officielles. André Schulz, chef du syndicat de la police criminelle, (Bund Deutscher Kriminalbeamter, BDK), a déclaré :

« Cela fait des années que la police n’informe plus la population (allemande) sur l’étendue réelle de la criminalité… Les citoyens sont pris pour des idiots. Plutôt que de dire la vérité, ils (les membres du gouvernement) fuient leurs responsabilités et accusent les citoyens et la police ».

Dans l’espoir de désamorcer les tensions politiques croissantes, le Service fédéral des migrants et réfugiés (Bundesamt für Migration und Flüchtlinge, BAMF), a déclaré, le 16 février, que 500 000 nouveaux migrants seulement seraient accueillis en 2016. Mais, en décembre 2015, Frank-Jürgen Weise, directeur du BAMF, a précisé à Bild que « ce chiffre (500 000) était un indicateur utilisé pour la « planification des ressources ». En réalité, personne ne sait combien de migrants arriveront en 2016 ».

Le 1er janvier, le Fonds monétaire international (FMI) a estimé qu’1,3 million de demandeurs d’asile étaient attendus au sein de l’Union européenne entre 2016 et 2017.

Le 9 Janvier, Gerd Müller, ministre du développement, a déclaré au journal Bild que le gros des réfugiés n’était pas encore arrivé en Europe. Il a estimé que 10% seulement des migrants touchés par le chaos syrien et irakien a atteint l’Europe : « huit à dix millions de demandeurs d’asile sont en route ».

Pour ajouter à l’incertitude : le 18 février, des responsables de la sécurité d’Autriche, de Croatie, de Macédoine, de Serbie et de Slovénie – soit les pays qui composent la fameuse Route des Balkans que des centaines de milliers de migrants empruntent – ont entrepris de coordonner leurs efforts pour acheminer jusqu’en Autriche les migrants qui atteignent la frontière entre la Macédoine et la Grèce. De là, ils seront réacheminés vers l’Allemagne.

http://fr.gatestoneinstitute.org/7485/allemagne-criminalite-migrants

  • En dépit de la neige, de la glace et de la chute des températures à travers l’Europe, 91 671 migrants sont entrés sur le territoire allemand en janvier 2016.
  • Le contribuable allemand pourrait se voir présenter une facture de 450 milliards d’euros (500 milliards de dollars) pour l’entretien et l’accueil du million de migrants arrivé outre-Rhin en 2015. La note pourrait doubler à mille milliards si un second million de réfugiés était attendu en 2016.
  • Un migrant âgé de 19 ans, originaire d’Afghanistan, a agressé sexuellement quatre fillettes âgées de 11 à 13 ans dans une piscine couverte de Dresde. L’individu a été arrêté puis remis en liberté.
  • Trois adolescents en provenance d’Afrique du Nord ont tenté de lapider à mort deux transsexuels de Dortmund qui se promenaient en vêtements de femmes. Les victimes ont été sauvées par la police.
  • Bild rapporte que les élus de Kiel ont ordonné à la police de ne pas prêter attention aux délits perpétrés par les migrants.
  • « Les sujets que nous traitons sont déterminés par le gouvernement… Notre traitement de l’actualité doit servir la construction européenne et le bien commun tels que Mme Merkel les voit… Aujourd’hui, il nous est interdit de dire quoi que ce soit de négatif concernant les réfugiés. Nous pratiquons un journalisme de gouvernement ». – Wolfgang Herles, personnalité médiatique aujourd’hui à la retraite.
  • La Commission européenne a appelé au « rejet inconditionnel de toute fausse association entre certains actes criminels, comme les agressions sexuelles commises à Cologne le soir du Nouvel An, et l’afflux massif de réfugiés ».

En janvier 2016, la population allemande semble être finalement sortie de sa torpeur et a commencé d’évaluer les conséquences de la décision du gouvernement d’autoriser 1,1 million de migrants – des hommes surtout – en provenance d’Afrique, d’Asie et du Moyen Orient, à s’installer en Allemagne en 2015.

La popularité d’Angela Merkel et le soutien apporté à sa politique d’immigration ont subitement fondu après qu’un millier de migrants musulmans ait agressé sexuellement plusieurs centaines de femmes dans différentes villes d’Allemagne, le soir du Nouvel An.

Le gouvernement Merkel a répondu aux critiques en essayant :

  • de faire taire les jugements négatifs sur sa politique de portes ouvertes
  • d’ « exporter » le problème des migrants vers d’autres pays de l’Union Européenne
  • d’annoncer une série de mesures répressives – illusoires affirment ses détracteurs – visant à expulser les migrants qui ont commis des crimes en Allemagne.

Angela Merkel a toutefois, résolument refusé de réduire le nombre de migrants autorisés à entrer en Allemagne. En dépit de la neige, de la glace et de la chute des températures à travers l’Europe, 91 671 migrants au total, sont entrés sur le territoire allemand en Janvier 2016.

Ce qui suit est un passage en revue des principaux événements liés à la crise des migrants en Allemagne en janvier 2016.

1er Janvier. Plus d’un millier de migrants ont agressé sexuellement plusieurs centaines de femmes à Cologne, Stuttgart et Hambourg. Le gouvernement et les principaux médias ont été accusés de dissimuler l’ampleur de ces crimes pour éviter de donner du grain à moudre aux courants d’opinion anti-immigration.

1er Janvier. Alors que les migrants musulmans ont commencé de répandre le chaos dans les rues, le ministre président du Bade Wurtemberg, Winfried Kretschmann, a déclaré qu’il ne pouvait comprendre les préoccupations du public sur la « pseudo islamisation » de l’Allemagne. Il a déclaré au journal Die Welt : « cette peur est infondée au regard des faits. Nous avons une démocratie stable et une société libre. L’Etat et la religion sont séparés. Comment une minorité de musulmans pourrait-elle islamiser notre société ? » Quand on lui a demandé d’expliquer pourquoi les Allemands paraissaient si effrayés, Kretschmann a répondu : « les gens ont peur des étrangers qu’ils ne connaissent pas ».

1er Janvier. Selon une estimation du Fonds monétaire international (FMI), 1,3 million de demandeurs d’asile supplémentaires devraient intégrer l’Union Européenne entre 2016 et 2017.

2 Janvier. A Stockach près de Constance, un conflit entre enfants âgés de 11 ans a eu lieu au sein d’un refuge pour demandeurs d’asile. La bagarre a dégénéré en émeute quand les parents s’en sont mêlés. La police a dû intervenir pour ramener le calme. Sept personnes ont été blessées

3 Janvier. Un migrant marocain âgé de 16 ans s’est livré à un saccage après qu’un juge deBrême ait ordonné son incarcération pour le vol d’un ordinateur portable à la pointe de son couteau. Sur le trajet qui va du tribunal à la prison, le jeune homme a sérieusement blessé au visage le policier qui l’escortait. Dans sa cellule, il a descellé les toilettes et les a fracassées sur le mur.

Le président du syndicat de la police de Brême, Jochen Kopelke, a déclaré que les attaques de migrants contre la police se produisaient à un rythme croissant. « Le ton devient rapidement agressif, et parfois, la police doit déployer les grands moyens simplement pour reprendre le contrôle de la situation ». Le sénateur de Brême, Ulrich Maurer, a déclaré : « les violences excessives contre les policiers montrent que ces gens n’ont aucun respect pour notre ordre constitutionnel et ses représentants ».

3 Janvier. Une émeute impliquant plus de 50 migrants a éclaté au foyer d’accueil d’Ellwangen, près de Stuttgart. Selon la police, les migrants se sont affrontés à coups d’extincteurs, de tuyaux métalliques, de pierres et de rochers. Les médias locaux rapportent que ce type d’évènements s’est banalisé dans les foyers d’accueil de la région.

3 Janvier. Hans-Werner Sinn, un économiste des plus respectés en Allemagne, a calculé que les contribuables allemands pourraient avoir à acquitter une facture de 450 milliards d’euros (500 milliards de dollars) pour l’entretien et l’accueil du million de migrants arrivés en Allemagne en 2015. Cette somme pourrait atteindre mille milliards si un second million de réfugiés était attendu en 2016.

4 Janvier. Un rapport interne rédigé par un officier de police fédéral principal a qualifié d’« indescriptible » le chaos qui a régné à Cologne le soir de la Saint-Sylvestre. Le rapport, qui a fuité dans Der Spiegel et été publié intégralement par Bild, indiquait que les femmes ont été contraintes de « passer sous les fourches caudines » d’hommes ivres «issus de l’immigration » pour entrer ou sortir de la gare principale. « Même l’irruption de la police et les premières mesures de maintien de l’ordre n’ont pas fait cesser les violences » indique le rapport. « Un migrant a déclaré à un officier de police : « Je suis Syrien, vous devez me traiter gentiment. Je suis l’invité de Mme Merkel ! ».

5 Janvier. Henriette Reker, maire de Cologne, a déclaré : « Rien ne permet d’affirmer que les responsables de ces agressions sexuelles étaient des étrangers ». Wolfgang Albers, chef de la police de Cologne, a quant à lui affirmé : « A cet instant, nous n’avons aucune information sur les agresseurs ».

6 Janvier. L’ancien ministre de l’Intérieur, Hans-Peter Friedrich, a déclaré que « le délai de plusieurs jours » mis par les principaux médias à rendre compte des agressions sexuelles de Cologne était « scandaleux ». Il a décrété que les médias « étaient un cartel du silence » exerçant une censure pour éviter toute mise en cause des migrants.

7 Janvier. Un organisme de bienfaisance appelé Réfugiés Bienvenue Bonn, s’est excusépubliquement du comportement des migrants au cours de la croisière sur le Rhin qu’il avait organisé à Bonn, à leur intention. Au cours de l’événement, certains migrants se sont livrés à des tripotages et diverses formes de harcèlement sexuel sur des invitées de sexe féminin.

8 Janvier. Le ministère de l’Intérieur a révélé que sur les 32 suspects identifiés lors des agressions de Cologne, 22 étaient des demandeurs d’asile. Le chef de la police de Cologne, Wolfgang Albers, a été limogé pour avoir dissimulé au public l’information sur les violences.

9 Janvier. Un groupe d’autodéfense a commencé de patrouiller dans les rues de Düsseldorf afin de «rendre la ville plus sure pour nos femmes ». Des groupes similaires ont émergé à Cologne et Stuttgart.

10 Janvier. Trois adolescents en provenance d’Afrique du Nord ont tenté de lapider à mort deux transsexuels de Dortmund qui se promenaient en vêtements de femmes. Les victimes ont été protégées de leurs agresseurs par une patrouille de police qui passait à cet instant. L’une des victimes a déclaré: « Je n’aurais jamais imaginé qu’une chose pareille puisse se produire en Allemagne ».

11 Janvier. Un migrant pakistanais de 35 ans s’est livré à des violences sexuelles sur une petite fille âgée de trois ans dans un foyer d’accueil de Kamen (Rhénanie-du-Nord-Westphalie).

12 Janvier. Dans un entretien accordé à Bild, Frank Oesterhelweg, homme politique du parti de centre droit démocrate-chrétien (CDU) a provoqué un scandale pour avoir déclaré que la police devrait être autorisée à faire usage d’armes à feu pour empêcher les migrants de violer les femmes allemandes.

« Ces criminels ne méritent aucune tolérance et la police doit les mettre hors d’état de nuire. Par la force si c’est nécessaire et, oui vous avez bien lu, à l’aide d’armes à feu. Un policier armé a le devoir d’aider une femme en détresse. Si nécessaire, tous les moyens peuvent être employés : des matraques, des canons à eau, des armes à feu ».

Dietmar Schilff, chef du syndicat de la police a manifesté son irritation : « ces déclarations sont scandaleuses et n’aident en rien la police. Il existe des règles pour l’utilisation d’une arme de service. Que serait-il arrivé à Cologne si la police avait utilisé des matraques et des armes à feu ? » Selon Bild, de nombreux policiers hésitent à utiliser la force létale en raison « des conséquences pénales ».

12 Janvier. Un sondage YouGov a indiqué que 62% des Allemands trouvent le nombre de migrants trop élevé. Ils étaient 53% en novembre 2015. Le sondage précise que la résistance croissante à l’immigration est due à un raidissement de l’attitude des femmes allemandes

13 Janvier. Un rapport confidentiel du ministère de l’Intérieur divulgué par Bild, a prévenu qu’une attaque djihadiste, semblable à celle qui a eu lieu à Paris, pouvait se produire en Allemagne « à tout moment ». Les auteurs du rapport affirment que les attentats pourraient se produire plusieurs jours durant et contre « différentes sortes de cibles ».

13 Janvier. Un migrant âgé de 20 ans originaire de Somalie, a été condamné à 4 ans de prison pour le viol d’une femme de 88 ans à Herford. Les avocats de la défense ont réclamé la clémence en raison du traumatisme occasionné par son départ de Somalie. A Gelsenkirchen,quatre migrants ont attaqué un homme de 45 ans qui tentait d’empêcher le viol d’une petite fille de 13 ans.

14 Janvier. Le Bundestag, la chambre basse du Parlement allemand, a approuvé un plan de fournitures de cartes d’identité à tous les réfugiés. Ces cartes incorporeront des informations comme les empreintes digitales, le pays d’origine et seront reliées à une base de données recensant tous les migrants. Ce programme pourrait toutefois se révéler trop tardif : le gouvernement allemand a perdu toute trace de centaines de milliers de migrants entrés dans le pays en 2015.

14 Janvier. Le Parquet de Cologne a offert une récompense de 10.000 euros (11.000 dollars) à toute personne fournissant une information qui mènerait à l’arrestation ou à l’identification des auteurs des agressions sexuelles et des vols qui ont eu lieu le soir des fêtes du Nouvel An.

14 Janvier. Un élu de Bavière a fait voyager 31 réfugiés en bus, pendant sept heures, en direction du bureau d’Angela Merkel, à Berlin, pour protester contre sa politique d’immigration. Angela Merkel a renvoyé les migrants en Bavière.

Janvier 14. Les fonctionnaires municipaux de Rheinberg ont annulé les célébrations du carnaval. La police locale a déclaré qu’en raison des agressions sexuelles de la Saint-Sylvestre à Cologne, ils étaient dans l’incapacité de garantir la sécurité des femmes.

15 Janvier. Un migrant âgé de 36 ans a tenté de violer une petite fille de huit ans dans un parc public à Hilden près de Solingen. Un migrant de 31 ans originaire de Tunisie a été arrêté àChemnitz, pour tentative de viol sur une femme âgée de 30 ans. Un migrant âgé de 31 ans originaire du Maroc a comparu à Dresde pour le viol d’une femme de 31 ans. Un migrant aagressé sexuellement une femme de 42 ans à Mayence. Un migrant a agressé sexuellement une femme de 32 ans à Münchfeld. Un migrant africain a agressé sexuellement une femme de 55 ans à Mannheim.

15 Janvier. Des migrants ont été exclus de la piscine publique de Bornheim, près de Bonn, après qu’ils aient été accusés d’avoir agressé les femmes qui dirigeaient l’établissement.

En Janvier, des milliers de migrants se sont livrés à des agressions sexuelles sur des femmes allemandes, nombre de ces violences ont eu lieu dans des piscines publiques. Le gouvernement affronte aujourd’hui le mécontentement de l’opinion publique face à sa politique d’immigration. La colère donne parfois lieu à des manifestations (gauche). Dans certains lieux, les autorités ont distribué des guides imagés (droite) pour expliquer aux migrants que le harcèlement sexuel n’est pas admissible.

15 Janvier. Le ministre des Finances, Wolfgang Schäuble, dans un entretien accordé auSüddeutsche Zeitung, a marqué sa volonté d’exporter le problème des migrants en appelant à une taxe sur l’essence à l’échelle européenne. Ce prélèvement aurait pour but d’aider l’Allemagne à financer l’hébergement de millions de migrants. Il a déclaré :

« Si les budgets nationaux et européens ne suffisent pas, on peut imaginer une taxe sur chaque litre d’essence. Si un pays refuse de cofinancer, je suis prêt à le faire. Nous mettrons en place ensuite une coalition des bonnes volontés ».

16 Janvier. Norbert Röttgen, président de la commission des affaires étrangères au Bundestag et député de la CDU, le parti d’Angela Merkel, a appelé à la création d’un ministère de l’Immigration, de l’Intégration et des Réfugiés. La crise des migrants a-t-il expliqué, est devenu la « tâche principale et permanente de l’État » et elle est «d’une importance décisive pour l’avenir de notre pays et de l’Europe ».

16 Janvier. Un migrant âgé de 19 ans, originaire d’Afghanistan, a agressé sexuellement quatre fillettes âgées de 11 à 13 ans dans une piscine couverte de Dresde. L’individu a été arrêté puis remis en liberté. Un migrant originaire de Syrie a agressé sexuellement une fillette de 12 ans àMudersbach. Un migrant de 36 ans a agressé sexuellement une enfant de huit ans, àMettmann.

16 Janvier. Un groupe de six à huit migrants africains a pris en embuscade trois hommes qui venaient de quitter une discothèque à Offenburg. Les migrants, éjectés de la discothèque pour harcèlement sexuel sur des clientes de l’établissement, ont patiemment attendu que les responsables de leur éviction sortent. Puis, ils les ont attaqués avec des barres métalliques, des plaques de rue et des poubelles.

17 Janvier. Dans un entretien accordé à Bild am Sonntag, Holger Münch, président de la police criminelle fédérale, a déclaré que le nombre de crimes commis dans les centres d’accueil de réfugiés avait augmenté «considérablement» depuis 2015, date à laquelle l’afflux de migrants a commencé. Il a ajouté que les responsables de violences étaient principalement originaires des Balkans et des trois pays d’Afrique du nord, l’Algérie, la Tunisie et le Maroc. Il a ajouté que les violences physiques représentaient la moitié des infractions commises dans les centres d’accueil, mais que le nombre d’homicides et de crimes sexuels allait croissant.

17 Janvier. L’ancien premier ministre de Bavière, Edmund Stoiber, a déclaré au Süddeutsche Zeitung, que la chancelière Angela Merkel allait « détruire l’Europe », si elle se refusait à réduire le nombre de migrants autorisés à s’installer en Allemagne.

17 Janvier. Le Pasteur berlinois Gottfried Martens a accusé la classe politique allemande et les leaders de l’église d’ignorer volontairement les persécutions que les musulmans infligent aux chrétiens dans les centres d’accueil de migrants. Il a affirmé que les chrétiens devaient faire face à « des menaces verbales, des menaces au couteau, des coups aux visages, des crucifix arrachés, des Bibles déchirées, des insultes du fait d’être un infidèle et du refus d’accès aux cuisines en raison de leur impureté ».

18 Janvier. Un Algérien de 26 ans a été la première personne arrêtée dans le cadre de l’enquête menée sur les agressions sexuelles du Nouvel An à Cologne. Il a été appréhendé dans un centre d’accueil situé à proximité de Kerpen. Le procureur en chef de Cologne, Ulrich Bremer, a déclaré que 500 femmes ont présenté des allégations d’agression sexuelle, dont trois plaintes pour viol.

18 Janvier. Un migrant soudanais de 24 ans a été relâché du poste de police de Hanovre ou il avait été retenu à des fins d’interrogatoire. Après avoir traversé la rue, l’homme, qui touche une aide sociale de 300 euros par mois (335 dollars), avait baissé son pantalon et s’était exhibé encriant au public : « qui êtes-vous? Vous ne pouvez rien me faire. Tout ce que je ne peux pas obtenir de l’Etat, je le volerai ».

19 Janvier. Donald Tusk, président du Conseil de l’Europe, a lancé un avertissement aux parlementaires européens réunis à Strasbourg. L’Europe a-t-il dit, « n’a plus que deux mois » pour arriver à contrôler la crise des migrants. Sinon, elle devra faire face à l’effondrement de l’espace de libre circulation institué par les accords de Schengen.

19 Janvier. Un sondage publié par Bild a montré que le soutien apporté par le bloc conservateur à la chancelière Angela Merkel est tombé à 32,5%, soit une baisse de popularité historique de 2,5%. Ce résultat est le plus bas depuis les élections de 2013. Le sondage montre que le courant anti immigration représenté par Alternative pour l’Allemagne (AfD) est en hausse de 1 point à 12,5%. Les Sociaux-Démocrates passent à 22,5% (+1).

19 Janvier. Un migrant iranien âgé de 28 ans a poussé une femme de 20 ans sur les rails au moment où le train entrait en gare Berlin. Elle est morte de ses blessures.

20 Janvier. Bild rapporte que des migrants ont envahi les vestiaires et les douches réservés aux femmes dans deux piscines publiques de Leipzig. Ils ont aussi pataugés dans la piscine en vêtements de ville ou en sous-vêtements. Selon Bild, les élus municipaux ont tenté de garder ces incidents secrets mais des fuites ont fini par se produire.

21 Janvier. Plus de 200 migrants ont porté plainte contre le gouvernement allemand pour délais excessifs dans le traitement de leur demande d’asile.

22 Janvier. Pour réduire la pression politique consécutive à la crise des migrants, la chancelière Angela Merkel a rencontré, à Berlin, le premier ministre turc, Ahmet Davutoglu, pour lui demander d’endiguer le flux de réfugiés en provenance de Syrie et d’ailleurs, à partir des côtes turques. Elle a renouvelé son engagement de fournir à la Turquie une aide financière. En novembre 2015, les dirigeants de l’Union Européenne avaient promis 3 milliards d’euros (3,4 milliards de dollars) à Ankara pour aider à gérer les 2,5 millions de réfugiés syriens résidant sur le sol turc. Mais le paiement avait été retardé en raison d’un différend entre Etats membres sur la répartition de la somme.

22 Janvier. Un rapport remis aux élus de Zwickau et divulgué par Bild révèle que des migrants ont déféqué dans la piscine municipale. Les caméras de sécurité ont également filmé des migrants en train de harceler sexuellement des femmes dans le sauna public et prenant d’assaut le vestiaire réservé aux femmes.

22 Janvier. La police de Hanovre enquête sur quatre videurs de boites de nuit accusés d’avoir battu un Algérien de 18 ans après qu’il ait tenté de voler le sac de deux adolescentes. Deux jours avant cet incident, le même migrant a été condamné pour vol à un an d’enfermement dans un centre de détention pour mineurs. Il a été laissé libre de ses mouvements jusqu’au début de sa peine.

22 Janvier. Un migrant a tenté de violer une jeune fille de 16 ans dans le quartier de Feuerbach àStuttgart. Et dans le centre de Stuttgart, quatre migrants ont agressé sexuellement une femme de 23 ans.

23 Janvier. Le Süddeutsche Zeitung rapporte que des migrants ont attaqué des femmes dans douze des seize Lander, le soir du Nouvel An. En sus des évènements de Cologne, 195 femmes ont porté plainte à Hambourg; 31 en Hesse; 27 en Bavière; 25 dans le Bade-Wurtemberg; 11 à Brême; et six à Berlin.

23 Janvier. Deux migrants ont agressé sexuellement une femme de 18 ans à Wiesbaden et deux autres migrants ont agressé sexuellement une femme dans les toilettes d’un train àDüsseldorf.

23 Janvier. The Stuttgarter Nachrichten rapporte que les soins dentaires gratuits offerts aux migrants pourraient couter au contribuable allemand plusieurs milliards d’euros.

24 Janvier. Un rapport de police divulgué par The Huffington Post montre que le ministre de l’Intérieur, Thomas de Maizière, a menti quand il a affirmé que 100 à 200 migrants étaient refoulés chaque jour aux frontières. Le rapport précise que depuis le 14 septembre, la police des frontières a bloqué 7185 migrants, soit 60 refus par jour environ.

25 Janvier. Un migrant âgé de 30 ans en provenance d’Afrique du Nord s’est exhibé à une jeune fille de 19 ans dans un bus Marbourg, puis il a continué devant les voyageurs de la gare centrale.

Janvier 26. Dans un entretien accordé à Deutschlandfunk, la radio publique allemande, le célèbre animateur Wolfgang Herles – aujourd’hui à la retraite – a reconnu que les diffuseurs publics reçoivent des « instructions d’en haut » sur la manière dont ils doivent relater les faits :

« Nous sommes trop proches du pouvoir et c’est un problème. Les sujets que nous traitons sont déterminés par le gouvernement. Mais les thèmes que le gouvernement souhaite nous empêcher d’aborder sont souvent plus importants que ceux qu’ils souhaitent nous voir traiter…

Notre traitement de l’actualité doit servir la construction européenne et le bien commun tels que Mme Merkel les voit. Il y a des instructions écrites… aujourd’hui, il nous est interdit de dire quoi que ce soit de négatif concernant les réfugiés. C’est un journalisme de gouvernement qui aboutit à une perte de confiance de la part du public. C’est scandaleux. »

Peu auparavant, Claudia Zimmermann, journaliste à WDR, une chaîne de télévision publique, adéclaré que les médias publics en Allemagne « se sont vus rappeler qu’ils devaient traiter l’actualité dans une perspective favorable au gouvernement ».

26 Janvier. Un jeune père de 24 ans qui se promenait en compagnie de son bébé âgé de trois mois dans Eißendorf, un quartier de Hambourg, a été accosté par deux migrants qui ont exigé qu’il leur donne son portefeuille et son portable. Quand il a dit qu’il ne portait pas d’objets de valeur, les migrants ont sorti des couteaux. L’homme a couru sur l’étang gelé pour sauver sa vie, mais la glace a rompu sous son poids. Un passant a entendu ses appels à l’aide. Le bébé qui avait cessé de respirer en raison d’une station prolongée sous l’eau, a été réanimé par une équipe de secours. Le bébé a été placé en soins intensifs mais les migrants continuent de courir.

26 Janvier. Un migrant algérien a déposé une demande d’asile à Wesel. Mais sa parfaite maitrise de l’allemand a suscité des soupçons. Les autorités ont fini par découvrir qu’il était arrivé en Allemagne en novembre 2014 et non, comme il l’a prétendu, en novembre 2015. Il est apparu également que plusieurs mandats de recherche le concernaient pour vol. Le migrant algérien avait réussi à échapper à la police en utilisant six papiers d’identité différents.

26 Janvier. Le Kieler Nachrichten rapporte que les femmes de Kiel, au nord de l’Allemagne, n’osent plus sortir le soir par crainte des agressions sexuelles, mais aussi en raison des rues mal éclairées. Pour économiser l’énergie, les fonctionnaires municipaux ont remplacé les ampoules traditionnelles par des LED (diodes électroluminescentes), lesquelles ne fournissent pas un éclairage suffisant le soir.

26 Janvier. Le maire de Fribourg, Dieter Salomon, a ordonné à la police d’adopter une plus grande fermeté contre les migrants accusés de vol et d’agressions sexuelles dans les discothèques. Selon les propriétaires de boites de nuit, les migrants volent les femmes pendant qu’elles dansent et tentent de les violer dans les toilettes. Nombre de ces délinquants sont des adolescents en provenance d’Afrique du Nord. « Ils savent que rien ne peut leur arriver ici » affirment-ils.

27 Janvier. Un migrant de 39 ans en provenance d’Afghanistan a tenté de pénétrer en Allemagne à Simbach, ville frontière avec l’Autriche. Une rapide enquête a déterminé qu’en mai 2000, l’homme avait été condamné par un tribunal allemand à huit ans de prison pour viol. Il avait été expulsé en Afghanistan avec ordre de ne plus jamais revenir.

27 Janvier. La radio et la chaîne de télévision du groupe Mitteldeutscher Rundfunk (MDR), ontannoncé que les taxis qui transportent les migrants chez le médecin et en direction des bureaux de l’immigration, sont les grands gagnants de la crise. En effet, les factures sont acquittées par le contribuable allemand. MDR affirme qu’une compagnie de taxis de Leipzig a ainsi facturé au gouvernement près de 800 courses réalisées pour des démarches diverses. Un chauffeur a lui roulé 80 kilomètres pour conduire une famille aux bureaux des services d’immigration. Il les a attendus en laissant son compteur tourner. Au final, la course a couté 309 euros (344 dollars).

Janvier 28. Bild a rapporté que la police de Kiel a reçu l’ordre de fermer les yeux sur les délits commis par les migrants. Selon le journal, les policiers de Nord Rhin-Westphalie et de Basse Saxe se sont également vus recommander l’indulgence envers les délinquants étrangers.

28 Janvier. Un migrant du Soudan a agressé sexuellement une policière de Hanovre alors qu’elle procédait à son arrestation. Le procureur Thomas Klinge a confirmé l’incident. « Il y a longtemps qu’on n’a pas vu des comportements aussi insolents » a-t-il déclaré.

28 Janvier. Tempelhof, l’aéroport du pont aérien historique de Berlin en 1948-49, est en passe de devenir le plus grand centre d’accueil de migrants de toute l’Allemagne. Dans une décision très contestée de modifier la règlementation des zonages d’aéroports, les élus berlinois – une coalition entre les Chrétiens Démocrates et le Parti Social-Démocrate – ont voté la construction d’un gigantesque bâtiment destiné à accueillir 7 000 personnes. Les élus de l’opposition ont déclaré que la municipalité était en train de créer un « ghetto immigré » au cœur de Berlin.

28 Janvier. La police de Berlin a déclaré qu’un bénévole de Moabit Hilft, une association humanitaire, avait totalement inventé l’histoire du migrant décédé pour avoir attendu plusieurs jours aux portes des services d’immigration. Cette fausse information a été diffusée sciemment pour embarrasser le gouvernement et l’obliger à remédier aux lenteurs administratives.

29 Janvier. La Commission Européenne, le puissant exécutif de l’Union Européenne, a déclaré que les agressions sexuelles commises à Cologne n’avaient rien à voir avec la crise des migrants et ne représentaient qu’un banal trouble de l’ordre public. Une note confidentiellepubliée par The Telegraph souligne que la Commission s’est toujours attachée à « faire entendre la voix de la raison, dans le but d’atténuer les tensions et contrer la rhétorique populiste ». La Commission a appelé « au rejet inconditionnel de toute fausse association entre certains actes criminels, comme les agressions contre les femmes de Cologne le soir du Nouvel An, et l’afflux massif de réfugiés ».

29 Janvier. Un établissement public d’enseignement professionnel situé à Wilhelmsburg, un quartier de Hambourg, a renoncé à ouvrir des sessions d’enseignement pour les réfugiés après que des dizaines d’agressions sexuelles se soient produites à l’intérieur de l’école.

29 Janvier. Un sondage du magazine Focus montre que 40% des Allemands réclament le départ de la chancelière Angela Merkel en raison de sa politique d’immigration.

30 Janvier. A Munich, une bande de migrants a été filmée dans le métro en train d’attaquer deux hommes âgés qui tentaient de protéger une femme contre le pelotage qu’ils lui faisaient subir. Les images montrent les migrants en train de saisir les deux hommes par les bras en hurlant des insultes. Il est apparu par la suite que ces réfugiés originaires d’Afghanistan s’étaient vus refuser l’asile quatre années auparavant. Mais le gouvernement allemand avait renoncé à les expulser en raison du risque qu’ils auraient encouru dans un Afghanistan « trop dangereux ».

31 Janvier. Le ministre de l’Intérieur de Saxe-Anhalt, Holger Stahlknecht, un Chrétien-Démocrate, a annoncé qu’il allait repousser au 29 mars la publication des statistiques concernant les crimes et délits commis en 2015, soit deux semaines et demi après les élections. Les statistiques sont normalement rendues publiques en février ou début mars. Rüdiger Erben, un représentant des Sociaux-Démocrates a déclaré : « ce report confirme mes soupçons sur le caractère épouvantable des chiffres ».

31 Janvier. Des sympathisants de l’Etat islamique ont dégradé quarante tombes d’un cimetière de Constance avec des slogans tels que « Allemagne hors de Syrie », « Christ est mort », et « Etat Islamique ».

31 Janvier. Un Allemand âgé de 30 ans, originaire du Turkménistan, a violé une petite fille âgée de 7 ans à Kiel. L’homme a kidnappé la fillette dans la cour de l’école à 11 heures, l’a amenée à son appartement, puis, après avoir abusé d’elle, il l’a relâchée. L’homme, un père de deux enfants, avait déjà été accusé d’agression sexuelle sur une petite fille de cinq ans dans un jardin d’enfants de Kiel, le 18 janvier. Mais faute de preuves, il avait été relaxé. « Avec le recul, nous regrettons cette décision » ont déclaré les magistrats.

Janvier 31. Dans une tentative sournoise de faire taire les critiques contre la politique d’immigration du gouvernement, le vice-chancelier Sigmar Gabriel, a demandé aux services de renseignements d’exercer leur pouvoir de surveillance sur l’AfD (une Alternative pour l’Allemagne), le troisième parti de la République Fédérale. La popularité de l’AfD va croissant en raison de sa plateforme politique anti-immigration.

Soeren Kern est chercheur associé du Gatestone Institute de New York et du Grupo de Estudios Estratégicos de Madrid. On peut le suivre sur Facebook etTwitter. Son premier livre, Global Fire, sera publié début 2016.

http://fr.gatestoneinstitute.org/7438/crise-migrants-allemagne

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