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Article du Jour : Nous ne sommes plus souverains que du Rien, ce grand Rien qui nous mène au Néant Par Master T

Nous ne sommes plus souverains que du Rien, ce grand Rien qui nous mène au néant.

Une chose curieuse ici, on se concentre sur le Maghreb, pourtant les flux immigratoires constatables et les plus saillants sont majoritairement noirs africains sur Paris et sa banlieue. Il y a des villes qui ont basculés en 20 ans en de grands centres africains et des lieux comme les gares ou encore les collèges sont des indicateurs avancés et assez fiables pour discerner le type majoritaire de population qui s’est développé en ville.

Des quartiers entiers ont été reconfigurés et élaborés (politique du logement) en fonction de cette « manne africanisée ». Un autre moyen de ressentir le grand bouleversement démographique visible, ce sont les salles d’attentes chez le généraliste… C’est là aussi tout à fait révélateur et pour pousser plus loin les caucasiens que vous croisez ne sont parfois pas français mais issus fraîchement de l’Europe de l’Est.

Ce grand charivari morphogénétique, culturel, si ce n’est cultuel et religieux, dissout la Nation Mère relativement à sa cohérence, son développement historique ainsi que sa trajectoire pour opérer une transfiguration du pays. Ces immigrés injectés massivement dans le corps social français sont comme des touristes sédentaires, ils restent agrégés à la constitution de micro-communautés poreuses par accointance ethnique ou les liens qui y sont tissés, le sont par la religion et les ponctuations comme la prière du vendredi ou L’Aïd el-Kébir facilitent cet enracinement dans un univers parallèle au notre , mais où se chevauchent des rencontres et des frictions. Un noir africain extrait de sa cambrousse n’a rien à voir avec un Tunisien ou un Algérien car ce que chacun importe est si franchement différent dans les comportements et pratiques propre à ses coutumes qu’il y aurait, malgré la religion qui les unirait éventuellement, un fossé insurmontable qui les séparerait. C’est un fait notable qu’une forme de racisme sommeille et parfois s’éveille au détour d’une conversation. Une hiérarchie implicite quant au rapport inter culturel se manifeste au détour d’une conversation. Un Algérien adulte et français de naissance regardera un noir africain non occidentalisé avec dédain et se trouvera bien mieux en phase avec un Français.

La distanciation culturelle se révèle dans la vie quotidienne, je connais beaucoup d’adultes immigrés nés en France attachés à la France qui voient d’un mauvais œil ce flux inconditionnel d’immigrés car tout comme le natif français, il constate objectivement et avec le même regard désabusé, désenchanté que le français avec qui il a fait et partagé les cours d’école, que l’ »étranger » ne remplit plus le gain estimable de l’assimilation au corps social du pays, l’étranger apparaît comme un contre-poids, un surplus parasitaire inassimilable qui bouleverse son environnement, son écosystème de proche en proche. Son milieu de vie est celui du constitutif des liens sociaux que l’on ne tisse que sur le long cours, il traduit aussi les lieux de vie, les magasins, les squares ou jouent les enfants…

Il me faut aussi ajouter un élément qui vient conforter ce diagnostic négatif : la France qui se défigure, se scarifie, utilise volontairement des outils incitatifs qui agissent comme des pôles magnétiques: les aides sociales, les petits ponts financés par le contribuable pour installer durablement ces immigrés sont autant de raison de désirer vouloir siffler l’arrêt de cette insondable folie. Immigrés que l’on incite à venir par bateau et rester ici parqués sous des ponts ou des camps de fortune ou la maladie fait son lit (covid et tuberculose) et pousse nos politiques à prendre médicalement en charge. Ce qui leur est donné d’une main, nous l’est retiré de l’autre… les Français l’ont compris mais ce bonneteau n’a qu’un gagnant : l’oligarchie mondialiste qui paupérise les citoyens qui se pensent encore suffisamment riches mais moins qu’ils ne le furent auparavant. Ce déclin du « jouir » n’est rendu possible que tant que je pense encore pouvoir jouir demain et ce sera rendu par la chair aux douleurs du manque que la volonté de puissance émergera de cette détresse. L’instinct de survie n’a pas encore inondé l’Etre tant que sa TV le nourrit de mensonges et de distraction, que le smartphone lui signifie qu’il est propriétaire de lui-même et que les autres sont des amis bienfaiteurs. Le français est un bisounours qui vit d’abord pour lui-même dans une indifférence notable des enjeux civilisationnels ; il accepte tous les viols répétitifs comme une évidence, une normalité… Voyez la mort de la démocratie ! Ils s’en foutent. Voyez l’inversion pratique des valeurs républicaines « Liberté Egalité, Fraternité » au nom de la sécurité de tous, par et pour tous. Voyez face à la mort ce que le feu hystérique des médias nourrit. Ils ont peur et ne voient point la lune que le sage leur montre du doigt et tel un troupeau chacun regarde le cul qui le précède, croyant savoir ce qui est bon, bien, vrai et juste dans le train arrière de son voisin, ils se jetteront dans l’abîme qui s’approche à mesure qu’on les y entraîne. Mouton pour la vie jusqu’à l’abattoir ?

S’est étalé dans les médias sociaux entre les immigrés -à qui a été offert un smartphone à leur arrivée- et sa famille restée au pays, l’étalage scintillant de nos richesses que l’on convoite de l’autre bord de la rive et que le débarqué va devoir satisfaire, telle est sa mission, réussir ici c’est aussi réussir là-bas… Et comment en serait-il autrement ?

L’El Dorado d’un pays qui se livre ainsi à la prostitution outrageuse de ses moyens, de sa culture et qui en appelle aux déracinés de « l’autre monde » ne peut que s’attendre à voir fondre vers lui un flux abondant et constant d’espérance à soulager.

Voyez-vous, il se distingue chez l’immigré une volonté de puissance à se construire une identité de réussite sociale, à établir un pont financier pour la famille restée à l’arrière. L’immigré quoiqu’on en pense a le sens du partage, de l’entraide et du sacrifice pour les siens mais il vit dans un jungle urbaine ou résister, c’est trouver du soutien parmi les siens embarqués dans la même galère.

Jouir et faire jouir constitue l’enjeu existentiel de l’immigré. Certains vont allègrement parasiter le système social pendant que d’autres s’attellent au sacrifice d’un labeur mal payé… mais ils ont la niaque. Ce qui compte pour eux ce n’est ni le compte des jours ni celui de la sueur mais bien de survivre ici et là-bas… en même temps.

Cette volonté nous semble étrangère car nous ne sommes point habités par l’idée de survivre et faire survivre car si c’était le cas, nous accepterions sans badiner des salaires que nos concurrents étrangers acceptent aujourd’hui : voyez-vous des Français dans le BTP ? Si peu ; ce sont des postes qualifiés. Avez-vous remarqué devant les Castorama de nos banlieues capitonnées de béton la foire des petites mains sous payées s’agglutiner contre les ridelles de parking, attendre là des heures qu’on vienne les solliciter pour un job furtif ?

Le problème des Français est le problème de l’occident… C’est la mesure du déclin, de la sénescence qu’a provoqué le confort technologique, l’illusion d’abondance à crédit que nous sommes riches alors même que nous sommes fictivement riches et réellement déjà pauvres…

Appauvris culturellement, en « cœur et en conscience », nos campagnes se sont délitées comme un fil que l’on étire d’un pull qui a mis des siècles à se faire. Campagnes solidaires désertées ou, dans un processus inversé, nos villes se sont remplies démesurément d’anonymat. Les bars ou s’unissait jadis les rencontres ouvrières, du prêtre et du médecin, du notable et de la maîtresse… la palabre s’effiloche peu à peu comme le tissus social… De plus en plus vieux, ces vieux justement voient passer les plus jeunes qui ne font que passer : un jeu à gratter dans l’espoir d’une manne céleste, un paquet de clope hors de prix pour accompagner sa bière devant la tv… c’est le spectacle quotidien des retraités d’une « vie d’avant » avant le passage balisé à l’EHPAD pour finir en beauté crépusculaire comme ce beau pays laissé à la dérive des marchands d’illusion.

le nombre des petits commerces de proximité décroit dans l’indifférence d’un pouvoir central mondialiste qui anonymise et dissolve les liens sociaux… y pourvoie la technologie qui favorise l’illusion des liens en maintenant une distanciation sociale pour tous ses sujets. Macron et sa cohorte de prédateurs missionnés n’a fait que pousser jusqu’à la caricature ce qui préexisterait.

De plus en plus d’amis sur le web, c’est aussi inversement moins d’ami dans la réalité.

L’amitié, c’est une affaire de contacts charnels, de vérité des liens qui unissent et l’immigré livré à la rue ou dans des hôtels formule 1 conserve ce lien si singulier… n’en douter pas, observez ce fait troublant que l’anonymat apparent des gares ou passe la multitude, on croise ici et là des immigrés qui se saluent et semblent se connaitre et même se reconnaître et nous, français isolés, nous paraissons étrangers à nous-même dans ce flux de vie grouillant. Nous voilà donc spectateur d’un ordre des choses qui nous échappe, nous surprend et nous écharpe la conscience d’un doute existentiel. Je suis seul et eux semblent un tout dans ce qui me semblait désunis.

Observez ces rencontres ponctuelles et ces discussions, au hasard d’un chemin croisé, qui se font dans leur langue native et sentez tout le poids de l’étrangeté, le malaise du vécu d’une telle situation sur vous fondre en questionnement. L’anonymat de la ville ne l’est que pour les Français de souche, l’immigré lui semble à l’aise dans ce brouhaha des grandes gares ou chacun ne fait que passer et pourtant… Pourtant, ce qui se poursuit est une destruction lente, une balkanisation des esprits, des lieux et ce qui l’emporte c’est le détournement de qui faisait encore le trait commun d’une civilisation : le sens, le bon sens celui qui instruit les Êtres à mener sa vie dans la dignité mais nous ne sommes plus souverains que du Rien, ce grand Rien qui nous mène au néant.

MASTER T

« Le pays légal n’est que l’image du pays réel; sa corruption n’est que le signe manifeste de la décomposition de toute une société. Pour l’immédiat, c’est dans le refus d’accepter la France dans sa condition présente que se définit le seul patriotisme légitime. » Raoul Girardet

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