ZOrrobama avait promis d’instaurer une culture du consensus à Washington. Dans son livre, The Audacity of Hope, le candidat se définissait comme un progressiste, mais aussi comme un modéré, adepte de l’art du possible. Après son élection, les commentateurs s’étaient d’ailleurs empressés de voir en lui un nouveau Ronald Reagan(sic), capable de transcender les clivages partisans.

 A peine six mois après son entrée en fonction, les milieux conservateurs américains déchantent. Dans une chronique du Weekly Standard,Peter Berkowitz, du Hoover Institution (un think tank basé à Stanford University), dresse un parallèle entre les premiers mois de ZorrObama et ceux de Reagan…..

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En janvier 1981, confronté à une situation explosive pour débuter son mandat – inflation, chômage et taxes élevées – Reagan avait déclaré: «Dans cette crise, le gouvernement n’est pas solution au problème; le gouvernement est le problème.» La célèbre sentence, qui avait provoqué un certain émoi, avait par la suite nécessité une précision: «Mon intention n’est pas d’ôter le gouvernement, mais de le faire fonctionner.» C’est dans cette optique que le Républicain entendait alléger le fardeau fiscal. L’un de ses premiers gestes politiques d’envergure fut de réduire les taxes, comme il l’avait si souvent promis. Jusqu’ici, rien de surprenant, si ce n’est que le président parvint à rassembler les parlementaires du Congrès pour faire passer sa réforme. Et ce, en dépit de la majorité démocrate à la Chambre des Représentants et du scepticisme des Républicains au Sénat.

ZorrObama se trouve aujourd’hui dans une situation similaire avec sa réforme du système de santé. Il compte imposer un projet ambitieux, sur lequel il a misé une grande partie de sa crédibilité. Mais, faute d’avoir su convaincre les centristes et les conservateurs,ZorrObama ne parviendra probablement pas aux mêmes résultats que son illustre prédécesseur. N’est pas Reagan qui veut !!!!