Analyse Technique

Commentaire du Wolf : hey boss, alors chameau ou dromadaire ?

Commentaire du Wolf : hey boss, alors chameau ou dromadaire ? 

Obligatory camel sign shot par Bartek Kuzia //    

« Plus de 500 points en quatre jours seulement au Dow Jones juste comme on pensait que le marché capitulait. C’est 5% d’augmentation et le Dow ne se trouve plus en territoire correctionnel.Le repli du Dow Jones depuis le sommet printanier est maintenant inférieur à 10%.Ce fut la meilleure semaine de la Bourse américaine depuis un an. » 

Cette dernière semaine est assurément une victoire pour les «bulls» 

Sainte victoire (au sens inespérée du terme  mais point miraculeux pour cause de manque de carburant baissier) et sainte baume  qui s’est faite  dans de très faibles volumes… Des volumes microscopiquesqui peuvent s’expliquer par  nombre de facteurs tels que la chaleur à New York, vendredi, le début des résultats trimestriels lundi mais surtout  l’incertitude conséquente et l’hésitation croissante d’un grand nombre d’ investisseurs qui ont été réticents à se positionner à la hausse après deux jours consécutifs d’envolée, mais aussi  à la baisse vu la force de la pression haussière. Donc, beaucoup d’opérateurs ont décidé tout simplement de ne plus intervenir du tout. Standby !!! 

En conséquence de quoi le marché n’est  peut-être qu’à une mauvaise nouvelle de tomber de haut. Impossible d’être certain que le S&P 500 ne reculera pas à 1000 points ou moins d’ici l’automne…. 

PLUS DE WOLF EN SUIVANT : 

 Un double creux en vue ?  

Compte tenu de préoccupations de plus en plus marquées parmi les investisseurs à l’égard de l’imminence d’un ralentissement de l’économie mondiale, des craintes apparaissent désormais de voir ce ralentissement se traduire par un « double creux » et une possible nouvelle récession. 

 L’histoire financière tend à indiquer que ces craintes sont pour l’heure injustifiées. Un rapport « sell-side » a passé en revue les données des 125 dernières années et conclu que le risque d’un double creux était extrêmement faible – en effet, seules 3 des 38 précédentes récessions ont été conformes à cette définition. Il semble donc  queles doubles creux interviennent lorsque la première récession a été modérée et sont moins probables dés lors que l’économie présente un important écart de production. Sur la base de ces constatations, l’histoire donne donc raison aux optimistes. 

Mais, une leçon tirée de la crise bancaire du Japon est que les cycles économiques pourraient s’avérer moins vigoureux et plus courts qu’auparavant dans les années à venir. Comme le dit un observateur « sell-side », vendre des actions aux niveaux de valorisation actuels ne peut que revenir à soutenir la thèse d’un double creux.Ce qui fait dire à dire à l’éminent économiste David Rosenberg que  la poussée des derniers jours n’est qu’un rebond technique. «Ceux qui croient que c’est le début d’un nouveau marché haussier vont être déçus», dit-il. 

Si il est donc  encore trop tôt pour prévoir une nouvelle récession malgré l’accès de faiblesse des indicateurs avancés, et ce, dans la mesure où de nouvelles statistiques portant au moins sur trois à quatre mois pourraient être nécessaires afin d’en être certain les investisseurs pariant sur une baisse se concentrent souvent sur l’indicateur avancé hebdomadaire de l’Economic Cycle Research Institute, le seul actuellement à suggérer une reprise en W. Cet indicateur est intéressant à double titre  car à la fois très sensible aux indicateurs financiers et donc aux fluctuations des marchés  et aux indicateurs purement économiques et statistiques et cette semaine une nouvelle fois il n’est guère au mieux de sa forme 

ECRI1 ECRI INDEX HITS A NEW LOW 

The ECRI’s leading index continues to hit new lows this week despite the equity market rally (via Reuters):  

“A measure of future U.S. economic growth fell to the lowest since July 2009, indicatingthat the economy will continue to slow, a research group saiD on Friday.The Economic Cycle Research Institute, a New York-based independent forecasting group, said its Weekly Leading Index fell to 121.5 for the week ended July 2, down from 122.3 in the prior week.  That was the lowest level since July 24, 2009 when it stood at 120.3. The index’s annualized growth rate fell to -8.3 percent after a -7.6 percent growth rate a week earlier.” 

Les charmes cachés des actions.  

Un investisseur expérimenté a fait observer  que les marchés actions lui rappelaient le film « Les dents de lamer » : les investisseurs ont une peur panique de rentrer à nouveau dans l’eau,craignant que quelque chose de menaçant soit tapi sous la surface. Le syndromedes dents de la mer est mis en évidence par les indicateurs de sentiment qui ontatteint des extrêmes. Par exemple, l’enquête de l’AAII sur le sentiment desinvestisseurs individuels révèle que les chiffres relatifs aux optimistes sont tombésà des niveaux extrêmes qui ne sont généralement atteints qu’à l’approche d’un point bas des marchés. 

aaii1 SENTIMENT CONSISTENT WITH NEAR TERM BOUNCE 

This was the lowest reading since the March 9th 2009 bottom in stocks.  Charles Rotblut at AAII elaborated on the results: 

“Last week’s poor performance by stocks clearly has individual investors worried that a market bottom has not been set. In addition to the downward pressure on stock prices, individual investors are also worried about the economy, the size of the federal deficit, and the longer-term threat of higher inflation and interest rates.The last time bearish sentiment was higher was March 5, 2009. This coincided with the bottom of the last bear market. However, bearish sentiment hit 57.1% on November 20, 2008 and stocks continued to fall after that date.” 

Dans le même temps, l’appétit pour le risque est retombé à des niveaux proches de la panique à en juger par l’indicateur de Crédit Suisse. 

Pour autant, malgré la peur qui règne sur les marchés, les niveaux de valorisation ne manquent réellement pas de charme pour les investisseurs « value » à plus long terme. Et un simple exercice permet de l’illustrer. 

Au 1er juillet , l’indice S&P 500 se négociait à un ratio cours-bénéfice anticipé de 11,8 (contre une moyenne à long terme de 15,2) sur la base du consensus IBES d’une croissance des bénéfices de 37 % en 2010 et de 17 % en 2011. Même en se montrant sceptiques à l’égard de ces estimations du consensus et penser que les risques sont baissiers en 2011. Et en appliquant  par voie de conséquence une décote de 10 % sur la croissance des bénéfices, on obtient un multiple de 12,3, un chiffre encore inférieur de 19 % à la moyenne à long terme. 

En effet, utiliser un, handicap pour les bénéfices estimés par le consensus en 2011 et déprécier le marché de manière à le ramener à un écart-type en dessous de sa moyenne à long terme fait ressortir un indice S&P 500 à un niveau de 960 points. Fait intéressant, cela conduirait à un niveau plancher représentant un recul de 50 % par rapport à l’appréciation enregistrée entre mars 2009 et avril 2010. Enfin, ajoutons que les niveaux de valorisation apparaissent encore plus favorables en Europe et au Royaume-Uni. 

Si les facteurs de soutien fondamentaux pour les actions se renforcent, un obstacle décisif à un regain  d’enthousiasme envers la classe d’actifs subsiste : le niveau élevé de la volatilité. Les performances ajustées au risque suggérées par ces valorisations ne penchent ainsi pas en faveur des actions par rapport à celles d’autres classes d’actifs telles que les obligations d’entreprise. Les partisans des actions pourraient donc devoir attendre, soit une baisse de la volatilité, soit des niveaux de rentrée encore plus…. …attractifs.  

 

 
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