Marchés Financiers et Boursiers Actions

La Douce Mélasse des Indices…

 

Fonds indiciels, trackers ou Etf  sur indice, battre l’indice, coller a l’indice, l’indice qui chute, l’indice qui monte…Bref sur les marchés financiers c’est indice a toutes les sauces et quelque soit le met présenté…mais quid de la composition de ces fameux  indices ??? Chacun y va de sa tambouille, a chacun sa salade  et tout  comme avec  les normes comptables : absence d’harmonisation internationale et comparaison a la louche….

La preuve par l’absurde avec les 2 articles qui suivent avec  au menu  Dow Jones et  CAC 40….Blague a part méfiez vous quand même car a trop chercher l’indice vous pourriez finir par tomber sur du Madoff…. Petite consolation il fait moins mal au DOW depuis que les Bancaires US se sont massivement repliées sur le SP500… J

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Face à la crise, l’heure des remaniements au sein du CAC 40 pourrait sonner

PARIS, 18 mars 2009 (AFP)

 

Malmené par la chute record des cours depuis plus d’un an, le CAC 40 pourrait se séparer de ses valeurs les plus fragiles, ce qui permettrait une diversification de cet indice très dépendant des valeurs énergétiques et financières, bienvenue avec la crise.

Signe des disparités criantes au sein du CAC 40, le seul poids de Total – autour de 18% – est supérieur à celui de plus de la moitié de l’indice vedette.

Mieux, Total et GDF Suez pèsent à eux deux 25% de l’indice parisien et les valeurs bancaires, malgré leur effondrement, représentent encore plus de 10%, une hégémonie que la remontée de France Télécom et Sanofi-Aventis n’a pas entamée.

« Notre indice est une bombe », lance Xavier de Villepion, vendeur d’actions chez Global Equities, pour qui le CAC 40, en faisant la part belle aux valeurs énergétiques et financières, « est mal équilibré et trop volatil ».

Plus nuancé, Jean-Paul Pierret, directeur de la stratégie chez Dexia Securities, estime que « le CAC 40 est un des indices les mieux équilibrés en Europe, mêlant consommation, immobilier, banques, luxe, industrie lourde », ce qui n’empêche pas pour lui quelques ajustements.

« Tous les titres qui pèsent moins de 5 à 7 milliards de capitalisation posent question » et « des sorties probables sont à imaginer », juge-t-il.

Plusieurs valeurs sont sur la sellette, leur capitalisation boursière s’étant réduite comme peau de chagrin avec la crise, dont la banque franco-belge Dexia qui a perdu plus de 85% sur un an, son poids en Bourse tombant à moins de 2 milliards d’euros.

« Cette valeur n’a absolument pas sa place » dans le CAC 40, juge M. de Villepion.

Parmi les valeurs dans la tourmente, figurent Air France-KLM, STMicroelectronics, Alcatel-Lucent, Vallourec ou encore l’automobile. Dans le même temps, les prétendants au CAC 40 sont légion, une vingtaine d’entreprises regroupées au sein de l’indice Next 20, « le purgatoire avancé », note M. Pierret.

Au nombre de ces prétendants à la montée en première division boursière: le groupe de luxe Hermes, SES Global, spécialiste dans le lancement de satellites, Sodexo, groupe de taille mondiale et ancien pensionnaire du CAC 40, voire Nyse Euronext ou encore Casino.

  Toutes ces valeurs auraient en commun d’apporter une diversification sectorielle de l’indice permettant « d’amortir la volatilité et les chocs », explique M. de Villepion.

Autre argument, la dernière modification au sein de la cote, hormis la fusion GDF Suez et l’introduction en Bourse de Suez Environnement en septembre 2008, remonte à mai 2007.

AGF et Thomson avaient alors laissé leur place à Air France-KLM et à Unibail-Rodamco.

Mais ces décisions sensibles, prises au compte-gouttes, sont entre les mains du Conseil scientifique des indices, composé de huit membres, qui se réunit chaque trimestre dans la discrétion pour éviter toute spéculation.

Pour l’heure, le Conseil, qui n’a fait aucune communication, a précisément décidé de ne pas se réunir, à cause de la forte volatilité des marchés, a indiqué à l’AFP Martine Charbonnier, directeur exécutif en charge notamment des introductions en Bourse en Europe chez Nyse Euronext.

Une configuration qui ne fait pourtant pas peur à tout le monde: les Bourses allemande et britannique ont laissé sur la touche en mars respectivement deux et quatre valeurs qui ne remplissaient plus les critères de capitalisation boursière nécessaires

Et sur le DOW  ce lien vers cet article du MONDE (décidement ils se défoncent en ce moment…)

http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2009/03/16/l-indice-dow-jones-doit-savoir-vivre-avec-son-temps_1168480_1101386.html

 

 

 

 

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