Douce France

Les preuves du comportement antisocial , immoral et irresponsable des Etats Français et Allemands

Quand des lions libéraux menés par des ânes keynésiens sont conduits tout droit à la ruine….

PLUS DE DETAILS EN SUIVANT :

Tito Tettamanti s’en prend aux amateurs d’éthique français et allemands qui veulent donner des leçons de morale. Dans la HandelsZeitung , il démontre que les Etats  Français et Allemands sont  immoraux en annihilant par l’impôt et l’inflation l’épargne des citoyens qui n’ont pas le choix et les moyens d’investir (petits retraités, salariés). Une étude de Crédit Suisse sur 109 ans montre que le rendement des obligations d’Etat à court terme des grands pays est nul ou même négatif. Il l’est aussi sur la période d’après-guerre. Il se dit choqué du résultat et de voir des Etats qui confisquent l’épargne des citoyens porter des jugements moraux sur les autres. Roger Köppel, éditeur de la Weltwoche, s’appuie sur l’expérience allemande pour rejeter les programmes  de relance voulus par ces états.

 Et il prend l’exemple allemand : Le plus grand programme conjoncturel des vingt-cinq dernières années, ce sont les 2500 milliards de francs dépensés pour l’ancienne RDA. A l’exception de certaines infrastructures, les résultats sont très décevants et n’ont pas mis fin à un exode massif. On s’appuie aussi sur Keynes. Mais à l’époque de l’économiste anglais, la quote-part de l’Etat était inférieure à 20% et il n’y avait guère d’assurance sociale. La quote-part oscille autour de 50% actuellement. L’objectif des milieux qui soutiennent la relance est intéressé. Ils ne visent pas une politique anticyclique de l’Etat. Chacun sait que le gouvernement augmente les dépenses et ensuite les impôts, mais ne revient pas en arrière par la suite. Ce n’est pas une politique budgétaire qui a sauvé l’horlogerie suisse, mais un entrepreneur, Nicolas Hayek. C’est pourquoi il importe d’offrir des conditions-cadres de pointe, sécurité du doit, liberté d’entreprise et un Etat qui garde ses coûts à un bas niveau.

SANS COMPETITIVITE PAS DE CREATION DE RICHESSE ET SANS CREATION DE RICHESSE L’APPAUVRISSEMENT EST GENERAL

A période extrême, recette spéciale. Pour la première fois depuis qu’il publie son rapport annuel sur la compétitivité, l’IMD (Institute for Management Development) dresse un classement des pays les plus résistants à la crise. Le Danemark arrive en tête, la Suisse se range au sixième rang entre Hong­kong et la Suède. Les résultats sont rendus publics ce mercredi.

Ce «test de résistance», ou «stress test», comme le nomme l’école privée pour hommes d’affaires de Lausanne, a pour but de livrer une analyse prospective en complément de son Rapport mondial sur la compétitivité, également publié ce mercredi.

«Le Rapport sur la compétitivité reflète avant tout des données du passé. Les statistiques les plus récentes illustrent la situation au début de l’année. Or, la brutale rupture que nous avons vécue à la fin 2008 rend ce type d’analyse vite obsolète. Le «test de résistance» est un indicateur avancé de ce que sera la conjoncture», explique Suzanne Rosselet MacCauley, directrice adjointe du World Competitiveness Center de l’IMD.

Les conclusions des deux documents affichent en effet un grand écart. Alors que le «test de résistance» souligne le bon positionnement des petits Etats exportateurs d’Europe du Nord et d’Asie du Sud-est, le rapport sur la compétitivité classe en 2008 pratiquement les mêmes pays que l’année précédente, avec quelques ajustements mineurs. Les Etats-Unis, d’où la crise est partie et qui se sont enfoncés les premiers dans la récession, conservent leur titre de pays le plus compétitif au monde, devant les deux cité-Etats asiatiques et la Suisse. En revanche, dans le «test de résistance», les Etats-Unis plongent à la 28e position, entre le Kazakhstan et la Corée. Ils restent néanmoins mieux classés que le Royaume-Uni (34e), la France (44e) ou l’Espagne (50e), mais loin derrière la Chine (18e), l’Allemagne (24e) ou le Japon (26e). La première économie du monde continue par ailleurs de plaire aux milieux d’affaires pour «la flexibilité de son marché du travail et sa capacité à innover. Même en crise, ce pays conserve une puissance d’attraction gigantesque», plaide la responsable de l’IMD. C’est néanmoins le climat des affaires qui handicape le plus ce pays à court terme. Le «test de résistance» le classe à la 33e position alors qu’il est en 27e place en ce qui concerne les prévisions économiques.

A noter encore la progression des pays nordiques dans le classement de l’IMD. Au 5e rang mondial, le Danemark gagne une place tandis que la Suède (6e) en gagne trois. La Finlande remonte pour sa part de la 15e à la 9e position. D’autres pays accusent en revanche un fort recul de compétitivité d’une année à l’autre. Le Luxembourg rétrograde ainsi du 5e au 12e rang et l’Irlande recule de la 12e à la 19e place. La Chine passe elle du 17e au 20e rang, alors que le Japon remonte de la 22e à la 17e position.

La perception des hommes d’affaires joue un rôle très important dans l’élaboration des rapports. Plusieurs milliers d’entre eux ont répondu aux questions de l’IMD, qui ajoute des données statistiques «dures» (conjoncture, investissements dans les télécommunications, etc.) pour établir ses classements.

Quatre aspects sont pris en compte: la performance économique, l’efficacité du gouvernement, l’efficacité des entreprises et la qualité des infrastructures. Pour deux tiers des 331 critères, l’IMD se base sur des éléments statistiques, le reste étant tiré d’une enquête d’opinion.

La Suisse si vilipendée par la France et l’Allemagne devrait pourtant  leur servir d’exemple dans bien des domaines

Classée derrière les Etats-Unis, Hong Kong (2e) et Singapour (3e), la Suisse assure sa compétitivité dans d’autres domaines que la seule croissance du PIB, assure l’institut. L’efficacité du gouvernement (3e place) ou les infrastructures (4e) continuent d’être bien notées. La Suisse reste aussi bien placée sur le plan de l’imposition des personnes physiques (5e position) et morales (6e). La performance des petites et moyennes entreprises (PME) caracole à la première place aux yeux des décideurs. Les relations de travail sont productives (2e place) et la faculté d’attirer de la main d’œuvre étrangère qualifiée est appréciée (1ère). Des cadres dotés d’une expérience internationale (1ère) et des entreprises capables de s’adapter au marché (6e) confirment également des conditions de travail uniques… Pour l’IMD, qui publie son classement chaque année depuis 1989, la Suisse peut miser sur de hautes compétences financières disponibles, où elle se place au 2e rang, ainsi que de services bancaires reconnus (7e).

LES PAYS LES PLUS COMPETITIFS :

CLASSEMENT GLOBAL 2008

Les 20 premiers (sur 55)

Score RANG 2008 RANG 2007

100.0 USA 1 1

99.3 Singapour 2 2

95.0 Hong Kong 3 3

89.7 Suisse 4 6

84.4 Luxembourg 5 4

83.9 Danemark 6 5

83.5 Australie 7 12

82.9 Canada 8 10

82.5 Suède 9 9

80.5 Pays-Bas 10 8

79.5 Norvège 11 13

77.6 Irlande 12 14

77.4 Taiwan 13 18

75.0 Autriche 14 11

75.0 Finlande 15 17

74.7 Allemagne 16 16

73.8 Chine 17 15

73.4 Nouvelle Zélande 18 19

73.2 Malaise 19 23

72.4 Israël 20 21

France ET Allemagne totalement OUT !!!!!

PEUT ETRE UNE EXPLICATION A CELA : 🙂

 http://letemps.blogs.com/paris/2009/05/et-si-on-%C3%A9tait-plus-libre-en-france-quen-am%C3%A9rique.html

6 réponses »

  1. votre chronique me fait très plaisir; vivant dans une Helvétie que reçoit baffe sur baffe par le G20, par l’OCDE dont elle est membre et par les ministres des finances germains et francs, on veux faire passer cet état pour le voyou du monde occidental.
    Cela m’affecte particulièrement car je crois que la morale est largement plus développée que dans la plupart des pays qui crient au loup. J’en veux pour preuve 2 faits:
    1) les établissements financiers suisses doient être à peu près les seuls à rendre l’argents de dirctateurs corrompus à leurs pays quand ils sont déchus. Cherchez sur google fonds Marcos, Mobutu, etc vous n’y trouverez que des allusions à des remboursements helvètes. Si les dictateurs lisent votre blog, je leur recommande chaudement des pays plus sûrs.
    2) en mars, juste avant le G20 que tirait à boulet rouge sur cette même Suisse, un professeur australien a publié son étude sur les exigences demandées à une personne qui souhaite ouvrir un compte anonyme dans 22 pays. Il a joliment intitulé son étude « Heaven hypocrisy »
    http://www.economist.com/finance/displaystory.cfm?story_id=13382279

    Sur 13 pays de l’OCDE, seule les établissements suisses ont exigé qu’il fournisse un extrait de naissance validé par notaire.

    Finalement, je vous félicite de mettre en avant Nicolas Hayek qui comme vous l’indiquiez à réellement sauvé l’horlogerie suisse. Elle a été la première à commercialiser la montre à quartz en 1969/1970 mais a cru cela resterait marginal. Le Japon s’est rué sur la montre bon marché à quartz entrainant une crise majeure de l’horlgerie suisse. Hayek, hors du sérail, a eu l’idée de faire du quartz « Made in Switzerland » à bon marché et se fût le succès planétaire de la Swatch dès 1983.
    Moins connu, vers 1990, il a l’idée de reproduire ce succès avec la voiture; elle devrait être petite, électrique, etc. et c’est finalement avec Mercedes qu’en 1996 voit le jour la Smart. Hayek se retirera rapidement car le projet n’allait pas jusqu’au bout du projet notamment une motorisation à explosion.
    Et qu’avons-nous vu cette dernière année, une crise majeure du secteur, une industrie automobile sous perfusion aux USA où GM soit se marier avec l’infamante FIAT, et tout récemment le discours volontaire d’Obama annonçant une révolution où la bagniole moyenne US ne consommera plus que 7 litres/100 km d’ici 7-8 ans (lorsqu’il ne sera plus à la maison blanche)… 25 ans après le projet du visionnaire Hayek.
    pour les éventuelles autres groupies
    http://www.hebdo.ch/Nicolas_Hayek_Swatch_Group_bourse_661_.html

    • La visite de notre affligeant Ministre de la Dépense : Eric Woerth en vos terres la semaine passée fut en effet un grand moment d’hypocrisie et de rhétorique guerrière : Rien de mieux que d’aller voler chez les autres l’argent qu’on a plus et que l’on dépense de manière inconséquente….c’est hélas vieux comme le monde…. :- (((

      petit compte rendu de visite du « ministre » en terrain qu’il croit conquis :

      Comme une déclaration de guerre Les mises en garde répétitives du ministre du budget français envers la Suisse, et plus spécifiquement sur le secret bancaire qu’elle défend, témoignent de la volonté du gouvernement français d’en finir avec des pratiques d’un autre âge, selon lui. Le vent a tourné. L’agonie du secret bancaire, écorné en Suisse depuis l’affaire UBS, doit absolument être abrégée pense-t-on en
      France. En faisant de la mort du secret bancaire le centre de sa stratégie, et en menaçant de lancer
      une chasse aux fraudeurs et de venir les chercher là où ils se trouvent, le gouvernement français
      passe à l’offensive et le fait savoir. Les relents «poutiniens» populistes auxquels on fait songer les déclarations du ministre sonnaient hier comme une véritable déclaration de guerre. La mise en scène utilisée hier, à bien des égards pathétiques, ressemblait presque à une réunion d’un état major prêt à passer à l’offensive.Tels des acteurs d’un jeu de rôle, les subordonnées au ministre répondaient à ses questions sur l’avancée des travaux de la cellule qui gère les fraudeurs repentis. L’amusement a vite laissé place à l’agacement. Le ton jusqu’alors posé du ministre durant la présentation du profil des
      fraudeurs venus s’annoncer auprès du fisc français est devenu bien plus vindicatif quand les
      premières menaces contre les paradis fiscaux, la Suisse en faisant partie selon Paris, ont été proférées.
      Déterminé, l’oeil brillant et le poing serré, le ministre s’est fermement montré décidé à ne
      pas lâcher les brides d’un dossier devenu très stratégique tant d’un point de vue de politique
      intérieur qu’extérieur.Au nom de l’OCDE, la France espère porter l’estocade au secret bancaire
      suisse. La bataille s’annonce acharnée !!!!

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