Changes et Devises

Sondage trmestrielle Barclays Capital juin 09

Plus d’un tiers des investisseurs opérant sur les Marchés de change pensent que la reprise sera en W (Barcap)

NDLR : il y a un sacré paquet de liquidités en attente de placement….

LE DETAIL EN SUIVANT :

 LONDRES, 1 juin 2009

Plus d’un tiers des investisseurs sur le marchés des changes estiment que la reprise sera en forme de W, l’amorce d’amélioration actuelle étant suivie d’un nouvel accès de faiblesse de l’économie, avant que celle-ci ne reparte de manière durable, selon une enquête trimestrielle de Barclays Capital.

Interrogés sur la trajectoire probable de l’économie mondiale en 2009-10, les 605 clients de la banque interrogés voient à 37,5% la reprise en forme de W, et à 31,5% en forme de U, c’est-à-dire avec une croissance qui reste faible assez longtemps avant de se reprendre progressivement.

Le scenario en L, le plus pessimiste puisqu’il voit la croissance rester faible pour une durée indéterminée, recueille 26,5% des voix. Les optimistes, tenants du scenario en V (forte baisse puis reprise vigoureuse) ne sont que 4,5%.

Sur l’apparente reprise des marchés à laquelle on assiste actuellement, 23,5% estiment qu’il s’agit d’un « bear market rally » (simple rebond d’un marché de tendance baissière) qui va durer encore un peu, 37% qu’il s’agit d’un « bear market rally proche de sa fin », 22% que la situation va durer sans grand espoir toutefois de gains encore solides à venir. Seulement 17,5% pensent que les actifs risqués vont encore grimper.

Au cas où l’amorce de reprise se concrétiserait, ils estiment à 34,5% que les actions seront l’actif le plus attractif. Ensuite viennent les obligations à haut rendement (15,5%), les monnaies des pays émergents (15%), le pétrole (14,5%), les obligations indexées sur l’inflation (12%), le cuivre 3%, 5,5% citant d’autres actifs.

Près de la moitié (45,5%) estiment que le « risque » sera le facteur dominant sur les marchés des changes sur le restant de l’année. Ils sont 29% à juger que ce seront les mesures non conventionnelles prises par les banques centrales, 13% que ce seront les politiques budgétaires, 9% les marchés de matières premières, 3,5% le commerce extérieur.

Alors que les politiques monétaires non conventionnelles entreprises par plusieurs grandes banques centrales ont pour l’instant affaibli moins que redouté les monnaies concernées, 27,5% des personnes interrogées estiment que la principale raison en est que cela « récompense l’action entreprise pour soutenir l’économie ».

Par ailleurs, 21,5% pensent que c’est parce que l’inflation n’est pas vue comme un risque sérieux, 21,5% que c’est parce que beaucoup d’autres pays auront sans doute recours à une action similaire, et 5,5% enfin que c’est parce que les banques centrales sont perçues comme ayant une stratégie de sortie crédible.

David Woo, chef de la stratégie FX au niveau mondial chez BarCap, a dit que les résultats ont montré que la plupart des investisseurs ne s’attendaient pas à voir la hausse de la consommation durable, en particulier aux États-Unis, ce qui serait nécessaire pour assurer une croissance économique prolongée.

Six personnes interrogées sur 10 estiment que la récente hausse des actions est un  » bear market rally », indiquant que les investisseurs mondiaux ont encore une part importante de leurs fonds planqués sur le côté en espèces.

L’enquête a révélé que 91 pour cent des investisseurs étaient sur des positions dites «légères» ou «moyenne» en termes de risque ou de volume. Cela laisse à peine 9 pour cent ceux dont les positions sont « importantes » ou « à la limite».

« Cela est conforme à une opinion largement partagée, que de nombreux investisseurs ont manqué le rallye », a déclaré M. Woo.

« Il est concevable que certains de ces investisseurs soient poussés par le mouvement, si les actions continuaient à étendre leurs gains. »

Les investisseurs sont plus optimistes sur les perspectives de l’Asie, avec 57,5 pour cent qui croient que les marchés émergents des monnaies dans la région soient plus performants que ceux de l’Amérique latine et de l’Europe de l’Est au cours des trois prochains mois.

« Il y a un très fort consensus sur le fait que l’Asie sera le bénéficiaire de l ‘« effet Chine », a déclaré M. Woo. « Il y a une foi solide que les programmes d’aides massifs en Chine vont stimuler l’économie de la région. »

Source AFP

2 réponses »

    • 🙂

      Anthony Bolton, gestionnaire star et responsable des investissements chez Fidelity International, sur Bloomberg Television en MAI 09 :

      “Quand il existe un consensus très fort et très négatif, et que les investisseurs détiennent beaucoup de cash, comme en ce moment, il faut parier sur un retournement de tendance.”

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