Agefi Suisse

Prévisions Marchés Actions et allocations actifs du Panel Agefi Avril 10

Le « Panel Actions » n’attend pas de hausse des marchés avant la fin de l’été 

En dépit du relèvement de leurs objectifs, les gérants n’anticipent qu’une hausse de 2 à 3 % des bourses occidentales à horizon six mois 

PLUS DE SONDAGE EN SUIVANT :

 Avec l’arrivée du printemps, les membres du Panel Actions font preuve d’un regain d’optimisme, mais mesuré. 

Après deux mois successifs de dégradation de leurs prévisions, les gérants ont relevé leurs objectifs tant à six mois qu’à un an. 

Toutefois ils n’ont rehaussé leurs prévisions que de 3 à 4%, alors que les Bourses ont progressé de 5 à 6% le mois dernier. 

 Or dans le passé, le Panel avait l’habitude de suivre la tendance du mois précédent. 

A horizon six mois, les gestions attendent une hausse de 2 à 3% des trois indices occidentaux, et une stabilité du Nikkei. 

Dans un an, ils anticipent une progression de 5% de la Bourse de Tokyo, de 7,5% du CAC 40 et du S&P 500, et de 9% de l’EuroStoxx 50. 

Aussi, l’essentiel de la croissance devrait se réaliser après l’été. 

Près des deux tiers des membres du Panel ont relevé leurs prévisions sur les Bourses occidentales, les autres les ont conservées inchangées. 

Seule exception, Natixis a revu à la baisse ses anticipations sur l’EuroStoxx 50, le marché sur lequel les gérants sont le moins optimismes. 

En effet, un quart des panélistes anticipe une baisse sur les six prochains mois et un quart mise sur une stabilité. 

A horizon un an, Olympia et Robeco ne tablent que sur une hausse inférieure à 3%. 

Sur le marché parisien, le plus pessimiste, Olympia anticipe une baisse de 5% à horizon six mois, et de 2% dans un an. 

A contrario, Lazard croit à un rebond de 9% à six mois, et de 19% à un an. 

Nouveau venu au sein du «Panel Actions», EFG AM appartient à la catégorie des gestions les plus optimistes, anticipant d’ici un an, un rebond de 14% du CAC 40 et de 15% du S&P 500.

Pour l’heure les indices de volatilité marquent un net retour de la confiance des investisseurs.

Le Vix – tout comme le VDax – n’a cessé de reculer tout au long du mois de mars, et ressortait en moyenne à 17,6, contre 25,3 sur les douze derniers mois.

Panel Actions 

Le « Panel Allocation » se renforce en actions comme en obligations 

Plus confiants que début mars, les gérants s’allègent en cash, au profit d’actifs plus risqués. Désormais 49 % des portefeuilles sont en actions

 En avril, les membres du Panel Allocation font preuve de plus de confiance sur les marchés financiers que le mois dernier. 

Près des deux tiers des panélistes ont renforcé leur portefeuille en actions, dans le sillage de la hausse de 6,5% de l’EuroStoxx 50 en mars. 

Si ING IM, State Street, Natixis AM et Credit Suisse France n’accroissent que de 1 à 3 points leur part en actions, Aberdeen AM et UFG-LFP l’augmentent de 5 points. 

Les plus agressifs, Schroders et Robeco relèvent leur pondération de respectivement 9 et 10 points. 

Désormais, les portefeuilles sont constitués à 49% d’actions, soit une hausse moyenne de 2 points en un mois, et un retour sur les niveaux de début d’année. 

Encore plus que le mois précédent, près de 80% des gérants surpondèrent cette classe d’actifs par rapport à leur portefeuille de référence. 

Pourtant, quatre bureaux se sont allégés en actions, avec même une baisse de 10 points pour Allianz Global Investors France et de 6 points pour Dexia AM. 

Seuls Robeco et Schroders demeurent encore sous-pondérés sur les actions, tandis que Dexia reste neutre. 

Du côté des obligations, la tendance est moins marquée

Sur les 14 intervenants du Panel, 6 se sont allégés, 4 se sont renforcés, et 4 sont restés neutres. 

Au global, le portefeuille moyen du Panel détient 41% d’obligations (+1 point), soit un retour sur le niveau d’octobre 2009. 

Les gérants sous-pondèrent toujours le crédit, mais moins massivement qu’en mars, avec quatre bureaux en surpondération, contre deux le mois précédent.

Ce double mouvement de renforcement en actions et en obligations s’est fait au détriment de la part de cash, signe de l’optimisme des gérants. 

Désormais, seuls 3% des portefeuilles sont composés d’actifs monétaires, contre 5% en mars. 

Néanmoins, si quatre gestions se sont allégées, Groupama AM et Natixis AM se sont légèrement renforcées, respectivement de 2 et 1 points

Panel Secteurs

4 réponses »

  1. Mercredi 7 avril 2010 :

    A 18H00, le taux de l’obligation d’Etat grecque à 10 ans était à 7,161 %, contre 6,976 % la veille à la même heure.

    http://www.romandie.com/infos/news/201004071834230AWP.asp

    Lundi 29 mars : l’obligation grecque à 10 ans était à 6,289 %.
    Mardi 30 mars : l’obligation grecque à 10 ans était à 6,434 %.
    Mercredi 31 mars : l’obligation grecque à 10 ans était à 6,522 %.
    Jeudi 1er avril : l’obligation grecque à 10 ans était à 6,529 %.
    Mardi 6 avril : l’obligation grecque à 10 ans était à 6,976 %.
    Mercredi 7 avril : l’obligation grecque à 10 ans était à 7,161 %.

    La Grèce ne peut pas emprunter à des taux d’intérêt aussi exorbitants.
    La Grèce ne peut pas emprunter en versant 7,161 % d’intérêt à ses créanciers.
    Cet hyper-endettement ne peut finir que d’une seule façon : la Grèce va se déclarer en défaut de paiement.

Laisser un commentaire