Brèves de Trottoirs

Brèves de trottoirs du 3 oct 10….en bord de route de la grande finance…

Brèves de trottoirs du 3 oct 10….en bord de route de la grande finance…

Il est parfois bon de s’arrèter sur les bas cotés…

PLUS DE BREVES EN SUIVANT :

Notation: la SEC ne reconnaît pas l’agence chinoise Dagong

Le gendarme des marchés américains, la SEC, a refusé à la société chinoise Dagong Global Credit Rating le statut officiel d’agence de notation aux Etats-Unis, selon une décision dont le texte a été transmis vendredi EN 15 à l’AFP. La SEC a rejeté la demande de Dagong de devenir une «organisation de notation statistique reconnue au niveau national», un statut régi par une loi mise en application en 2007. La commission a rejeté la demande de l’agence chinoise car «il ne semble pas possible à ce stade pour Dagong de se conformer aux exigences des lois fédérales en terme de tenue des dossiers, de production et de contrôle», selon le document publié sur le site de la SEC. Les autorités américaines reconnaissent une dizaine d’agences de notation, dont les trois principales sont Fitch, Standard and Poor’s et Moody’s.

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UE: inquiétude sur trois banques allemandes

La Commission européenne s’inquiète dans une lettre adressée à Berlin de la viabilité de trois banques régionales allemandes, WestLB, BayernLB et HSH Nordbank, selon l’heddomadaire Der Spiegel. «Pour la Commission il est indispensable d’avoir la certitude que les instituts sauvés vont effectivement rester viables durablement et qu’ils ne représentent pas une menace permanente pour la stabilité des marchés financiers», indique une lettre adressée au secrétaire d’Etat aux Finances Jörg Asmussen.

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Bernanke soutient les économistes

Le président de la Fed, Ben Bernanke, a blanchi vendredi la corporation des économistes en estimant qu’il ne fallait pas accuser la science économique d’être responsable de la crise financière qui a éclaté en 2007. «La crise financière récente a été davantage un échec de l’ingénierie et du management de l’économie plutôt que de […] la science économique», a déclaré M. Bernanke, lors d’un discours à l’université de Princeton.

«La crise financière n’a en aucun cas discrédité la science économique en tant qu’outil de recherche et d’analyse», a ajouté M. Bernanke, lui-même économiste de formation et ancien professeur et directeur d’études à Princeton. Il répondait ainsi à certaines critiques, notamment celles du prix Nobel d’économie 2008 Paul Krugman……

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Vivre en altitude accélère le vieillissement

La théorie de la relativité montre que le temps passe plus vite à plus haute altitude: désormais deux super-horloges atomiques cent fois plus précises mesurent ces variations infinitésimales entre par exemple deux marches d’escalier. Les scientifiques avaient depuis des décennies démontré ce curieux effet de la théorie élaborée par Albert Einstein au début du XXe siècle en plaçant une horloge atomique dans une fusée volant très haut comparé à une autre horloge restée à la surface de la Terre où les effets du champ magnétique terrestre sont plus forts. Des physiciens de l’Institut national américain des normes et de la technologie (NIST) à Boulder (Colorado) ont pu mesurer cet effet dans le quotidien sur une différence d’altitude de seulement 33 cm.

Ils ont démontré qu’on vieillit un peu plus vite quand on se trouve deux marches plus haut. La différence est beaucoup trop faible pour qu’on puisse le percevoir directement. Il s’agit seulement d’environ 90 milliardième de seconde de plus au cours d’une vie de 79 ans. Si cette accélération du vieillissement est imperceptible pour les humains, ces mesures d’une précision sans précédent pourraient trouver des applications pratiques en géophysique et d’autres champs de recherche, expliquent les auteurs de cette étude parue dans la revue américaine Science datée du 24 septembre.

Les chercheurs du NIST (National Institute of Standards and Technology) ont observé un autre effet de la relativité à l’échelle du quotidien à savoir que le temps passe plus lentement quand on se déplace à une vitesse supérieure à 32 km/h.

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Aux US  les recettes de souscription d’actions ont reculé de 9% jusqu’à maintenant en 2010. Elles ont atteint $496,14 milliards par rapport à $544,96 milliards l’an dernier. Mais le nombre de transactions a augmenté de 5,6% à 2 817. C’est JPMorgan Chase (-1,77%) qui occupe la première place au cours de trois premiers trimestres 2010. Mais tandis que la banque garde sa position, elle n’a enregistré que $39,5 milliards en recettes de souscription comparé à $80,07 milliards il y un an, selon Reuters.

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USA: bénéfices records pour les salles de marché des banques

Les bénéfices des salles de marché des banques américaines ont fortement progressé au printemps, jusqu’à atteindre un niveau inédit pour un deuxième trimestre, selon une étude publiée  par le département du Trésor des Etats-Unis. Le bénéfice des activités de couverture, de placement et de spéculation des banques américaines a progressé au deuxième trimestre de 28% sur un an pour atteindre 6,6 milliards de dollars, indique ce rapport du Bureau du contrôleur de la monnaie (OCC), régulateur bancaire dépendant du Trésor. L’OCC note que le bénéfices des salles de marché des banques a reculé par rapport au premier trimestre (de 20%), mais qu’«il est normal de voir les bénéfices […] tomber au deuxième trimestre» de l’année, où l’on observe un recul saisonnier.

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Nette hausse des stocks d’aluminium

Les stocks mondiaux d’aluminium ont vivement progressé en août, pour le deuxième mois consécutif, montant à 2,437 millions de tonnes contre 2,356 millions de tonnes (chiffre révisé) en juillet, a indiqué jeudi à Londres par l’Institut international de l’aluminium (IAI).

Les stocks mondiaux ont progressé en août de 3,4% en août, après une hausse de 4,9% (selon les chiffre révisés) en juillet. Ils ont augmenté de 5,7% sur un an atteignant leur plus haut niveau depuis mai 2009.Les stocks se sont accrus nettement en Europe (+9,2%) et en Afrique (+20%) et ont légèrement crû en Asie (+1,8%). Ils ont au contraire cédé du terrain en Amérique du nord (-2,5%) et Amérique du sud (-7,9%) ainsi qu’en Océanie (-10%), sans que ces reculs n’effacent les gains enregistrés sur les autres zones géographiques. Les stocks européens recensés par l’organisation ne comprennent pas ceux de la Bosnie-Herzégovine, de la Croatie, du Monténégro, de la Pologne, de la Roumanie, de la Russie et de l’Ukraine. Les réserves de la Chine, de l’Iran, de l’Azerbaïdjan, du Tadjikistan, du Kazakhstan (antérieures à juin 2009) et de la Corée du Nord ne sont pas incluses par l’IAI dans la région Asie.

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Les demandes des prêts hypothécaires ont diminué pour la quatrième semaine consécutive. Ainsi, l’indice ajusté de la Mortgage Bankers Association qui comprend les demandes des prêts hypothécaires et celles de refinancement, a fléchi de 0,8% au cours de la semaine achevée le 24 septembre. La moyenne mobile sur quatre semaines a été en baisse de 3,3%.

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BCE: Bâle III pourrait troubler la politique monétaire

Les nouvelles normes bancaires dites de Bâle III risquent d’entraîner des effets secondaires indésirables pour les banques et troubler la politique monétaire, a estimé mercredi Lorenzo Bini Smaghi, un responsable de la Banque centrale européenne (BCE). Les changements des exigences en fonds propres pour les instituts financiers auront pour conséquence de «catégoriser» davantage des actifs selon leur qualité, a expliqué M. Bini Smaghi lors d’un discours à Milan. «Cela implique aussi que des changements dans les conditions de marché, par exemple une révision à la baisse (de la qualité des actifs, par exemple par une agence de notation), va faire passer soudainement des actifs d’une catégorie dans l’autre», a-t-il expliqué. En clair, les banques possédant des titres jugés de bonne qualité, vont voir ces actifs se dégrader soudainement, par un «effet de chute brutale» comme l’a déclaré M. Bini Smaghi, ce qui va les obliger pour compenser le phénomène à renflouer leurs caisses avec de l’argent liquide et donc à vouloir emprunter davantage auprès de la BCE.

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Goldman Sachs: la part dans le groupe chinois ICBC sera diminuée

La banque d’affaires américaine Goldman Sachs va réduire sa part dans la banque chinoise ICBC, la plus grande au monde par sa capitalisation boursière, a indiqué à l’AFP une source proche du dossier. A l’issue de cette opération, la part de Goldman dans Industrial and Commercial Bank of China (ICBC) passera de 3,9% à 3,1%, a ajouté cette source

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FDIC: garantie bancaire illimitée

La FDIC, l’autorité qui garantit les comptes bancaires aux Etats-Unis, veut mettre en place à partir de 2011 une garantie illimitée automatique pour les comptes de dépôt non rémunérés, une mesure destinée à contribuer à la stabilité du système financier.

«Cette mesure concerne surtout des entreprises, pour les comptes avec lesquels elles rémunèrent leurs employés ou gèrent leurs dépenses courantes», a indiqué à l’AFP un porte-parole de la FDIC. Elle vise à rassurer les entreprises détentrices de ces comptes «sur le fait que leur argent est en sécurité» au cas où de nouvelles turbulences financières surviendraient, comme pendant la dernière crise.

Elle remplacera une autre garantie pré-existante pour ce type de comptes mais à laquelle il fallait souscrire

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Les autorités américaines ont annoncé ce jeudi la mise en place de nouvelles règles de sécurité en matière de forage pétrolier et gazier en mer. Ainsi, ces règles vont renforcer les exigences de sécurité des équipements, des systèmes de contrôle des puits et des pratiques permettant d’empêcher une explosion, comme celle de la plateforme Deepwater Horizon. Le moratoire sur le forage en mer expire le 30 novembre, mais le forage ne reprendra pas tout de suite, car les entreprises pétrolières auront besoin du temps pour se conformer aux nouvelles règles

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Zone Euro : RESERVES DE CHANGE AFFECTEES PAR LA DETTE

. 26,5% des réserves des Etats membres qui en détaillent la composition étaient en euros au 30 juin, contre 27,2% trois mois plus tôt .

La crise de la dette publique de plusieurs pays de la zone euro au printemps s’est répercutée sur les réserves en devises des Etats dans le monde, la part des euros ayant baissé au deuxième trimestre selon des chiffres publiés jeudi par le FMI.  D’après le Fonds monétaire international, 26,5% des réserves des Etats membres qui en détaillent la composition étaient en euros, au 30 juin, contre 27,2% trois mois plus tôt. Dans le même temps, la part du dollar est remontée à 62,1%, contre 61,7%.

Le FMI publie des chiffres en dollars, ce qui soumet la part des devises aux variations des taux de change. Or durant ces trois mois, l’euro s’est déprécié de 9,0% face au billet vert.

Ces statistiques couvrent les avoirs en devises étrangères de quelque 140 pays détenant 56% des 8.422 milliards de dollars des réserves mondiales. Elles excluent la Chine, qui possède les plus grandes, avec 2.454 milliards de dollars au 30 juin (soit environ 29% du total mondial), et qui ne dévoile pas la répartition entre devises.

Derrière le dollar, dont la prédominance a eu tendance à s’effriter depuis 2002, et l’euro, de plus en plus important depuis sa mise en circulation à la même époque, les autres devises représentent une portion moins importante des réserves.

Celle de la livre était à 4,2% au 30 juin (contre 4,3% trois mois auparavant), celle du yen à 3,3% (contre 3,1%), celle du franc suisse à 0,1% (stable), et celle des «autres monnaies», à 3,8% (contre 3,6%).

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Le FMI craint pour l’emploi et la croissance

La pression liée à la consolidation budgétaire des Etats sera plus forte qu’au cours des 30 dernières années.

Le Fonds monétaire international a estimé hier que les politiques de rigueur budgétaire comme celles menées en Europe allaient davantage peser à court terme sur la croissance économique et sur l’emploi que lors d’autres épisodes de réduction des déficits.

Quand un gouvernement entreprend de réduire le déficit, «il y a un sacrifice à court terme, et des bénéfices sur une plus longue période», a affirmé un économiste du FMI, Daniel Leigh, lors d’une conférence de presse consacrée à un chapître des «Perspectives économiques mondiales» publié hier.

«Notre analyse montre que la consolidation des budgets nuit généralement à l’activité économique à court terme», indique le FMI dans un communiqué résumant ce chapître.

Or, a-t-il poursuivi, cette tendance devrait être encore plus sensible que cela a été le cas dans le monde sur les 30 dernières années: «dans le contexte actuel, la consolidation aura probablement des effets de court terme plus négatifs que d’habitude».

Les pays qui doivent réduire leur déficit n’ont en effet plus à leur disposition deux de leur habituelles armes pour atténuer les répercussions de la rigueur: la baisse du taux d’intérêt directeur de la banque centrale, car il est déjà au plancher, et les exportations vers les pays en phase d’expansion, car les pays européens par exemple ont beaucoup de partenaires commerciaux qui mènent la même politique de rigueur

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Les Services plus dangereux que le secteur industriel

La majorité des accidents de travail (55%) ont lieu au bureau et dans le secteur des services. A cause de chutes, d’objets auxquels on se cogne, de surmenage et de maux de dos, les entreprises doivent faire face à de nombreuses absences et à des collaborateurs peu performants. Selon de récentes estimations, 1,6 million de journées sont perdues chaque année en Suisse en raison d’absences au travail. Dans un quart des cas, les douleurs dorsales en sont à l’origine, indique la Commission fédérale de coordination pour la sécurité au travail (CFST). Qui préconise notamment la réduction des bruits perturbateurs, une aération régulière des locaux ou la mise à disposition de bureaux qui permettent de travailler assis ou debout.

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Revue hebdo des Métaux de base : le cuivre atteint un niveau record

Les prix des métaux de base échangés au London Metal Exchange (LME) sont restés soutenus cette semaine par un affaiblissement persistant du dollar et des fondamentaux solides, le cuivre s’envolant au-dessus des 8000 dollars à son plus haut niveau depuis deux ans.

Les cours des métaux de base continuaient d’être portés par un net repli du billet vert nourri par des indicateurs mitigés aux États-Unis. Ce repli rendait plus attractifs les achats de matières premières libellées en dollar pour les investisseurs munis d’autres devises, notaient des analystes.

«L’enjeu semble bien être comment le marché arbitre entre un dollar meilleur marché, ce qui est haussier pour les prix des métaux, et les facteurs qui affaiblissent le dollar», à savoir de mauvais indicateurs économiques «qui généralement ne sont pas de bon augure» pour la future demande de métaux, commentait William Adams, analyste de BaseMetals.com.

Les indicateurs manufacturiers en Chine, en revanche, témoignant d’une accélération de l’activité en septembre, étaient de nature à conforter la bonne humeur des investisseurs, et reléguaient au second plan des inquiétudes sur de nouvelles dispositions de Pékin pour freiner le boom immobilier chinois.

«Les bons chiffres manufacturiers en Chine confirment que le pays entre désormais dans une phase plus active de restockage après une période bien plus tranquille en milieu d’année», observait Nicholas Snowdon, de Barclays Capital.

«C’est une surprise, puisque les plans d’économie d’énergie mis en application le mois dernier (par Pékin) n’ont pas encore tellement affecté l’ensemble de l’industrie», ont de leur côté souligné les experts de Commerzbank.

D’autres analystes se montraient cependant circonspects.

«Étant donné la robuste hausse constatée récemment sur les prix des métaux, on peut s’attendre à un coup d’arrêt», un recul qui pourrait être déclenché par un renchérissement du dollar, la morosité des marchés d’action américains ou encore les tensions entre États-Unis et Chine sur le yuan, estimait Edward Meir, de MF Global.

Le cuivre, baromètre du marché, a franchi cette semaine le seuil des 8000 dollars la tonne pour la première fois depuis avril et a atteint vendredi 8178 dollars, son niveau le plus haut depuis août 2008.

Le métal rouge, largement utilisé dans la construction et l’électronique, était toujours porté par des tensions persistantes sur l’équilibre du marché, l’offre peinant à répondre à une demande croissante.

La fermeture par l’indien Sterlite Industries, une filiale du groupe Vedanta, d’une fonderie dans le sud de l’Inde, ce qui pourrait priver le marché de 85 000 tonnes de cuivre si elle se prolongeait jusqu’à la fin de l’année, «a apporté son soutien aux prix», a par ailleurs relevé M. Snowdon. Cette fermeture a été imposée par un tribunal indien pour des raisons environnementales.

L’aluminium est monté jusqu’à 2387 dollars la tonne vendredi, son plus haut niveau depuis fin avril, aidé par les perspectives d’une nette réduction de la production chinoise — en raison de fermetures d’usines dans le cadre de mesures d’économies d’énergie.

L’étain, toujours soutenu par des craintes sur la production indonésienne, obérée par des pluies importantes, a grimpé jusqu’à 25 200 dollars la tonne vendredi, un niveau sans précédent depuis mai 2008.

Le zinc, après avoir enregistré la semaine dernière son plus haut niveau depuis début mai, reprenait son souffle et se stabilisait.

Sur le LME, une tonne de cuivre pour livraison dans trois mois valait 8159 dollars la tonne vendredi à 14h30 GMT (10h30, heure de Montréal) contre 7966 dollars la tonne vendredi dernier à la même heure.

L’aluminium valait 2371 dollars la tonne contre 2330 dollars.

Le plomb valait 2308 dollars la tonne contre 2304 dollars.

L’étain valait 25 000 dollars contre 23 900 dollars.

Le nickel valait 23 900 dollars la tonne contre 23 000 dollars.

Le zinc valait 2230 dollars contre 2278 dollars.

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La Chine et la Grèce ont signé samedi un protocole d’accord visant à stimuler les investissements à l’occasion de la visite à Athènes du Premier ministre chinois, Wen Jiabao.

Lors d’une conférence de presse, le chef du gouvernement chinois a proposé l’aide de son pays. « Lorsque la Grèce est en difficulté, la Chine est prête à fournir toute l’aide possible », a-t-il expliqué.

Il a aussi annoncé que Pékin comptait acheter des emprunts d’Etat grecs. « Avec ses réserves de changes, la Chine a déjà acheté et entend acheter de nouveaux emprunts d’Etat émis par la Grèce.

« La Chine fera de grands efforts pour soutenir des pays de la zone euro ainsi que la Grèce pour surmonter la crise ».

Un soutien financier d’importance de la Chine, qui en échange va étendre son emprise sur les infrastructures du pays dont elle compte faire sa porte d’entrée en Europe du sud et dans les Balkans

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Selon la nouvelle étude de KPMG international, 72% des chefs d’entreprise seraient préoccupés par le niveau de la dette publique de leur pays et 43% affirmeraient être très ou extrêmement inquiets. Cette enquête montre également que la réduction des dépenses publiques constitue la méthode la plus populaire pour la gestion de la dette publique.

D’après cette enquête publiée aujourd’hui par KPMG International, intitulé « Paying the Bill », sur les 538 chefs d’entreprise interrogés à travers le monde, 7 sur 10 affirment que la dette devrait être réduite principalement par le biais de diminutions des dépenses publiques – une proportion encore plus importante (77%) parmi les chefs d’entreprise européens. La diminution des dépenses publiques est également l’option favorisée par les personnes interrogées sur les continents américains (69%) et en Asie Pacifique (54%).

Concernant les aspects des dépenses publiques qui devraient être réduites, les salaires du secteur public représentent l’option la plus populaire, choisie par 53% des personnes interrogées à travers le monde, suivie par les dépenses militaires (47%) et les aides sociales (34%). Il est cependant difficile de tirer des conclusions générales de ces chiffres, puisque l’importance des besoins perçus pour un pays en termes de dépenses militaires et d’aides sociales est le résultat de circonstances et de l’histoire au niveau local.

Les votes pour et contre les réductions des salaires dans le secteur public varient grandement d’un pays à l’autre, l’Irlande arrivant en tête avec 100% des personnes interrogées en faveur, et la France fermant la marche avec 12% optant pour cette solution.

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Le Financial Times écrit samedi que la France et la Chine discutent en secret depuis un an sur cette question des changes, dans le cadre des efforts menés par Paris pour promouvoir la stabilité du système monétaire international.

Selon le quotidien de la City, ces contacts ont été tenus secrets afin de surmonter les réticences de Pékin à s’engager dans une discussion sur une coordination internationale en matière de taux de change

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Tensions sur les taux interbancaires

Les taux du marché interbancaire se sont nettement tendus vendredi, au lendemain d’importantes échéances de remboursement auprès de la Banque centrale européenne (BCE), qui ont permis de retirer du système une partie des liquidités en circulation. Le taux de l’Euribor à trois mois, principal indicateur de référence du marché interbancaire en zone euro, est passé de 0,892% jeudi à 0,942% vendredi, son plus haut niveau depuis plus de 14 mois. Le taux de l’Eonia, qui représente le loyer de l’argent au jour le jour entre banques, a lui plus que doublé en 24 heures, passant de 0,408% jeudi à 0,878% vendredi. C’est la tension la plus violente observée depuis plus de 15 mois. Ces mouvements faisaient suite à plusieurs opérations d’importance menées par la Banque centrale européenne (BCE) cette semaine. Jeudi, arrivaient à échéance 225 milliards d’euros d’emprunts à 3,6 et 12 mois contractés par des banques européennes auprès de l’institution de Francfort. Pour compenser l’effet de ce remboursement massif, la BCE a réalisé deux opérations dites de réglage fin. Elle a ainsi lancé mercredi un prêt à trois mois et jeudi un prêt à six jours pour permettre aux banques de ne pas se retrouver en difficulté du fait de cette échéance. Les deux opérations assuraient aux banques un montant de prêt illimité. Le prêt à trois mois a atteint 104 milliards d’euros et celle à six jours 29 milliards, soit beaucoup moins que le montant arrivant à échéance, ce qui a permis de retirer des liquidités du système. Le chiffre était aussi bien inférieur aux attentes du marché.

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Fin du plan de sauvetage financier

états-unis. La Maison Blanche a estimé que le coût du TARP (la perte comptable nette de l’Etat au titre de ce plan) serait inférieure à 50 milliards.

Les Etats-Unis enterrent dimanche le plan de sauvetage de la finance, qui prend fin comme prévu deux ans après sa mise en place. Le gouvernement vante les résultats de ce dispositif exceptionnel très controversé.

L’autorité accordée au département du Trésor pour dépenser jusqu’à 700 milliards de dollars afin de stabiliser le système financier s’éteint naturellement deux ans après la promulgation de la loi de stabilisation économique d’urgence du 3 octobre 2008 qui la lui avait octroyée.

Connu aux Etats-Unis sous le nom de TARP (acronyme de «Troubled Assets Relief Program»: Programme de délestage des actifs à problème), le plan de sauvetage de la finance a été très vite utilisé dans un but très éloigné de celui pour lequel il avait été échafaudé, au plus fort de la crise financière.

Dans l’esprit de son concepteur, Henry Paulson, alors secrétaire au Trésor du président George W. Bush, il s’agissait que l’Etat rachète les actifs douteux accumulés par les banques pendant la bulle immobilière afin de nettoyer leurs bilans et de ramener la confiance sur le marché interbancaire ou chaque établissement soupçonnait son voisin d’être plombé par ces titres.

Devant la difficulté technique de la tâche, le Trésor changera très vite ses plans et annoncera à la mi-octobre le déblocage de 250 milliards de dollars pour la recapitalisation des banques, dont la moitié pour les neuf plus grandes du pays.

Le TARP sera ensuit utilisé pour sauver les constructeurs automobiles General Motors et Chrysler, offrir un nouveau renflouement aux banques Citigroup et Bank of America, faisant monter le mécontentement d’une opinion reprochant à l’Etat de sauver les grandes banques à l’origine de la crise sans se soucier des difficultés des Américains eux-mêmes.

Après l’arrivée de Barack Obama à la Maison Blanche, le gouvernement continue le TARP selon la ligne prise par l’équipe Bush, mais crée des programmes pour venir en aide aux propriétaires en difficulté, sans pour autant calmer les aigreurs de l’opinion contre ce plan.

Sur les 386,40 milliards de dollars déboursés par l’Etat fin août dans le cadre du TARP, seuls 760 millions de dollars l’avaient été au titre des deux programmes intéressant directement les ménages ou les petites entreprises, indiquent des chiffres du Trésor.

Le ministère écrit avoir récupéré à cette date environ 200 milliards sur les sommes consacrées au renflouement des banques et des constructeurs automobiles, et avoir touché des intérêts, dividendes et bénéfices divers pour environ 25 milliards.

Le Trésor a multiplié les effets d’annonce cette semaine, indiquant poursuivre son désengagement de Citigroup, dont l’Etat devrait sortir gagnant, et affirmant être certain de récupérer l’argent avancé à l’assureur AIG, dont le plan de remboursement est pourtant pour le moins obscur.

Dans la même veine,    Le Bureau du budget du Congrès (CBO) estime lui la perte probable à 66 milliards. Pour le gouvernement, quoiqu’on puisse penser du TARP et de ses métamorphoses, celui-ci est indéniablement une réussite, puisqu’il a permis de stabiliser le système financier américain et d’éviter une catastrophe qui aurait coûté beaucoup plus cher au pays. Se fondant sur l’estimation du CBO, le député démocrate Bill Foster, a indiqué que le coût du TARP représentait moins de 1% du PIB américain quand la résolution de la crise des caisse d’épargnes des années 1980-1990, beaucoup moins grave, avait coûté 3,2% du PIB.

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Vers des normes plus strictes pour les banques systémiques 

Les Etats-Unis ont laissé entendre jeudi qu’ils comptaient plaider au sein du G20 pour une hausse des ratios de capitaux des plus grandes institutions financières supérieurs à ceux prévus par les dernières règles du Comité de Bâle pour l’ensemble des banques. Dans un discours prononcé à Bruxelles sur les «perspectives concernant les discussions au sein du Groupe des Vingt», Marisa Lago, sous-secrétaire adjointe au Trésor chargée des marché financiers, a plaidé en faveur d’une «stratégie internationale pour les institutions financières d’importance systémique». Mme Lago a indiqué que les Etats-Unis voulaient que ces entreprises disposent de «plus de capital», selon le texte de son allocution publié par le Trésor à Washington. L’Amérique, a-t-elle ajouté, compte mettre en oeuvre la réforme internationale adoptée récemment par le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire, mais souhaite également que «les institutions financières internationales soient logées à la même enseigne» partout dans le monde. Les banques centrales et les régulateurs bancaires d’une vingtaine de pays réunis au sein du Comité de Bâle sont tombés d’accord le 12 septembre sur un relèvement du minimum de fonds propres «durs» (capital social et bénéfices mis en réserve) que les établissements financiers devront détenir, à 7% du total de leurs crédits.

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La sortie de Citigroup rentable 

Le département du Trésor américain a indiqué être certain de sortir du capital de Citigroup avec un bénéfice pour les contribuables, étant déjà assuré de récupérer 41,6 des 45 milliards de dollars d’argent public consacrés au renflouage de cette banque. Le Trésor a placé pour un prix de 2,246 milliards de dollars les actions prioritaires Citigroup dont il avait annoncé la mise en vente la veille, indique un communiqué du ministère. La vente finale de cette participation est prévue pour le 5 octobre, précise le texte. Le Trésor ajoute avoir vendu 1,5 milliard d’actions ordinaires de la banque comme il l’avait prévu, entre le 23 juillet et la fermeture des marchés jeudi, alors que le Financial Times avait rapporté au début de la semaine que cette vente prenait du retard et risquait de ne pas pouvoir se faire dans les temps. Le ministère indique que la vente de ses actions Citigroup engagée au printemps et les dividendes qu’il a reçus au titre de sa participation dans le capital de la banque lui ont rapporté au total 41,6 milliards de dollars. L’Etat fédéral américain était entré dans le capital de Citigroup lors du sauvetage de cette banque, renflouée par des fonds publics à hauteur de 45 milliards de dollars entre octobre 2008 et janvier 2009.

Le Trésor dit détenir encore 3,6 milliards d’actions ordinaires Citigroup, qui valaient 14,076 milliards de dollars au cours de clôture de jeudi, et dont il compte se séparer progressivement après la publication des résultats trimestriels du groupe prévue pour le 18 octobre. Cette participation représente 12,6% de l’ensemble des actions ordinaires Citigroup en circulation.

Le Trésor escompte par ailleurs d’autres rentrées financières au titre de son investissement dans Citigroup puisqu’il détient encore des bons de souscriptions d’actions de la banque et qu’il doit récupérer à terme un bloc de titres préférentiels de l’établissement, d’une valeur nominale de 800 millions de dollars, détenue actuellement par la Compagnie fédérale d’assurance des dépôts bancaires (FDIC).

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Les grandes banques au centre d’une affaire de saisie immobilière

Trois des plus grands organismes de crédits américains ont admis la semaine passée avoir procédé à des saisies immobilières sans avoir étudié tous les dossiers: une affaire qui prend de l’ampleur aux Etats-Unis et risque de déclencher des poursuites à la chaîne.

Bank of America, la plus grande banque du pays, a annoncé la suspension de saisies immobilières en cours, pour s’assurer qu’elles ont suivi des procédures correctes. Mercredi, JPMorgan Chase avait reconnu que, dans certains cas, des employés de ses activités de saisies «pourraient avoir signé des déclarations sur des documents liés à des prêts sur la foi d’examen réalisés par d’autres employés, sans vérifier personnellement ces dossiers».

 l’Ohio demande à poursuivre JP Morgan pour des saisies douteuses

Les autorités de l’Etat de l’Ohio (Nord des Etats-Unis) ont annoncé jeudi avoir écrit à la justice pour demander des poursuites contre le groupe bancaire JPMorgan, qu’elles accusent d’avoir procédé à des saisies immobilières avec des documents à la légalité douteuse. Une responsable de l’Ohio, Jennifer Brunner, a publié des lettres envoyées au procureur fédéral de Cleveland le 11 août et le 1er septembre pour attirer son attention sur le témoignage d’une salariée de la banque et d’un salarié d’une société de certification juridique.


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