A chaud!!!!! Le Lundi 24 Octobre : I can’t get no… satisfaction…par Bruno Bertez
Les marchés financiers confirment les indications techniques que nous avons analysées dans nos commentaires des 16 et 21 . Le S& P 500 a bien franchi sa zone de résistance et cela a été confirmé ce jour.
Nous restons donc sur ce que nous avons écrit alors, un signal positif non seulement a été donné, mais il a été confirmé.
PLUS DE BERTEZ EN SUIVANT :
-La hausse des actions est leader, c’est elle qui conduit le complexe du risque,
-La corrélation hausse de l’euro, hausse du Sand P 500 fonctionne à merveille, quand l’euro monte c’est-à-dire quand le dollar baisse les actions sont haussières
–Le crédit reste a la traîne ce n’est de ce coté que se situent le leadership et les anticipations positives
-Les matières premières sont mieux avec des achats insolites sur le pétrole à horizon de quelques mois
-L’interprétation selon laquelle on anticiperait une solution définitive sur la crise du subprime européen est démentie par le marché de crédit européen, les spreads et les CDS .
-Par ailleurs le dernier flash PMI confirme la menace de début de récession en Europe, surtout en France.
-Les downgrades des agences de notation ne jouent plus.
- Conclusion tout se passe comme si la situation européenne avait cessé d’être déterminante, comme si la règle du jeu boursier n’était plus la.
- Une hypothèse est que le smart money anticipe des mesures ou des initiatives reflationnistes quelque part
source Wall Street Journal
Notre interprétation d’un mouvement déclenché par les achats et rachats du découvert reste valable mais elle doit peut être être complétée. Ce que nous voyons maintenant ce ne sont pas des achats du découvert mais des achats d’anticipation. Et nous ne pensons pas que la crédibilité européenne soit telle que l’on ait envie d’anticiper quoi que ce soit de ce côté.
Vers de nouvelles injections de liquidités/ÉTATS-UNIS. Plusieurs membres de la Fed penchent pour de nouveaux achats de titres.
La banque centrale des Etats-Unis (Fed) commence à préparer les esprits à la possibilité d’un nouvel assouplissement monétaire d’envergure qui la verrait injecter de nouveau des liquidités en masse dans le système financier.
Depuis la dernière réunion du Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC), les 20 et 21 septembre, pas moins de six membres de cette instance qui en compte actuellement dix-huit ont déclaré que la Fed devrait se lancer dans de nouveaux achats de titres sur les marchés financiers ou pourrait être amenée à la faire compte tenu de la faiblesse de la croissance et des risques posés par la crise européenne.
Fait notable, deux d’entre eux, Sarah Bloom Raskin et Daniel Tarullo, membres du directoire de la Fed, sortent très rarement en public de leur domaine de spécialité, la régulation, pour parler de politique monétaire.M. Tarullo a ainsi estimé que l’économie américaine était en train de s’enliser. Pour lui, le Congrès étant incapable de s’entendre sur un plan de relance budgétaire, face à un taux de chômage qui reste obstinément élevé (9,1%), la Fed n’a d’autre choix que d’agir.
De l’automne 2008 à la fin du mois de juin, la Fed a déjà créé de la monnaie à hauteur de 2300 milliards de dollars en rachetant pour autant d’obligations du Trésor américain et de titres adossés à des crédits immobiliers. Un des buts de ces rachats était de faire baisser les taux d’intérêts à long terme, pour stimuler l’investissement, et de soutenir le marché de l’immobilier, à l’origine de la crise.
Bien que les taux longs aient effectivement baissé nettement, le marché de l’immobilier ne s’est toujours pas relevé et croissance économique peine. Elle semble s’être accélérée au troisième trimestre, mais tous les dirigeants de la Fed ou presque estiment qu’elle ne pourra pas faire baisser véritablement le chômage d’ici à la fin de 2012, et que l’inflation ne présente pas de menace.
En septembre, la Fed a décidé d’assouplir encore un peu plus sa politique monétaire, mais sans créer de monnaie, en jouant sur la composition de son portefeuille de titres de façon à essayer de faire baisser un peu plus les taux longs, tout en maintenant les taux à court terme au plancher avec son taux directeur quasi nul.
Cinq membres au moins du FOMC s’y sont opposés, arguant que l’on n’augmente pas le concours monétaire à l’économie lorsque celle-ci s’améliore, quand bien même seulement légèrement, que l’action de la banque centrale semble avoir atteint ses limites, ou encore que cela va compliquer considérablement le retour à une politique monétaire normale.
D’autres, comme Charles Evans, président de la Fed de Chicago, voulaient au contraire que la Fed en fasse encore plus. Vendredi, c’est la vice-présidente de la Fed, Janet Yellen, qui s’est déclarée ouvertement en faveur de nouveaux rachats de titres, dans le cas où les perspectives économiques des Etats-Unis viendraient à se «détériorer considérablement», hypothèse qu’elle juge crédible au vu de ce qui se passe en Europe.
Deux hypothèses, soit une initiative américaine du type achats de tires par la Fed, mais lesquels? ou initiative internationale en préparation à l’approche du sommet.
A suivre….
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EN BANDE SON :
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Mardi 25 octobre 2011 :
L’Europe au bord de la crise de nerfs.
Faute de s’être entendus dimanche, les chefs d’Etat européens ont à nouveau rendez-vous à Bruxelles demain mercredi. Objectif : parvenir — enfin — à un accord sur un sauvetage de la Grèce, une recapitalisation des banques, et un accroissement de la puissance de tir du Fonds européen de stabilité financière (FESF), mis en place en mai 2010, mais qui n’a pas réussi à rassurer les marchés en dépit des 440 milliards d’euros mis à sa disposition…
Sur les deux premiers points, les négociations vont bon train.
Sur le troisième — le plus crucial — les discussions avancent plus lentement. Et pour cause, Angela Merkel doit disposer d’un mandat de son Parlement pour négocier un renforcement du FESF. Or, cette autorisation n’interviendra pas avant… mercredi matin.
Devant tant d’indécision et d’attente, les marchés restent extrêmement fébriles. Tenaillés entre l’espoir d’un accord des 27 et les craintes de récession en Europe, les Bourses ont joué au yo-yo, hier, clôturant finalement dans le vert. Seule la Bourse d’Athènes a une nouvelle fois dégringolé, perdant 4,51 %.
Ce chiffre traduit les fortes inquiétudes des investisseurs quant à une décote de la dette hellène. Une issue pourtant inéluctable, Athènes étant incapable de rembourser ses créanciers. A commencer par les banques. Celles-ci seraient prêtes à effacer 40% de la dette d’Athènes (d’où la nécessité de les recapitaliser). Plusieurs dizaines de milliards d’euros partiraient ainsi en fumée. Une mesure que les Grecs, déjà étranglés par des plans d’austérité à répétition, rejettent en bloc. Des centaines de milliers de petits épargnants ont en effet placé leurs économies dans des caisses de retraite ayant investi en obligations d’Etat grec.
http://www.leparisien.fr/economie/l-europe-au-bord-de-la-crise-de-nerfs-25-10-2011-1685170.php
Mardi 25 octobre 2011 :
Euro : pour Fillon, un échec du sommet ferait basculer l’Europe “vers des terres inconnues.”
François Fillon a estimé devant les députés UMP qu’un échec du sommet de la zone euro mercredi “pourrait faire basculer le continent européen vers des terres inconnues”, dans des propos rapportés de source proche du groupe UMP et confirmés dans son entourage.
“La pression ne cesse de s’accroître sur la zone euro et sur l’ensemble de l’économie mondiale”, a souligné François Fillon.
“Il est incontestable que les prévisions de croissance de l’économie mondiale sont en train de baisser de façon brutale”, a-t-il ajouté.
“Si les résultats du sommet européen sont positifs, le pessimisme sera enrayé sur les perspectives de croissance, a jugé le chef du gouvernement. Mais, a-t-il ajouté, nous vivons des jours cruciaux : si le sommet était un échec, cela pourrait faire basculer le continent européen vers des terres inconnues”.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gzlmU7KIgLcCmrFFfgXNO-6Od9zQ?docId=CNG.5f713e4bee096d0983ae7bd253e79907.631