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Usa présidentielle : le point sur les élections à j – 3

USA PRÉSIDENTIELLE : LE POINT SUR LES ÉLECTIONS A J – 3

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En date de vendredi, les républicains maintiennent une mince avance au total des voix exprimées en Floride, selon le RNC, cette avance serait de 1.5 points, hors sans la Floride pas de victoire pour Trump, mais si c’est serré, tous les espoirs restent permis…
 
Dans l’Iowa, les républicains ont voté 2,5 % de plus qu’en 2012, difficile d’en tirer une leçon certes, mais ces 20.000 voix pour Trump, pourraient peser lourd dans la balance au final dans cet Etat.
 
Les démocrates à contrario, se sont moins déplacés dans l’Iowa, ou environ 23.000 bulletins de vote manqueraient à l’appel par rapport à 2012. Des voix qui pourraient donc cruellement manquer à Hillary Clinton le jour du dépouillement.
 
En Caroline du Nord, les républicains enregistrent un bond important de 93.000 bulletins de plus qu’en 2012, c’est tout simplement énorme…
 

Côté sondages :

 

Donald Trump mènerait devant Hillary Clinton de 5,4 points selon l’USC Dornsife / LA Times Election présidentielle Daybreak Poll .

Trump étant à 48 % tandis que Clinton plafonnerait à 42.6 %.
 
 
Le sondage de L’USC Dornsife / LA Times Élections présidentielles Daybreak Poll, porte sur environ 3.000 électeurs.
 
Cependant, les résultats sont la moyenne pondérée de la semaine précédente, de sorte que les résultats sont en retard de quelques  jours sur la réponse aux événements majeurs de la campagne.
 

Côté électeurs afro-américains :

Donald Trump est sur la bonne voie pour doubler Mitt Romney parmi les électeurs afro-américains, selon une série de sondages d’état.

En 2012, les Afro-Américains représentaient 13% de l’ensemble des électeurs. Le président Barack Obama lui, a été réélu avec 93 %  du vote afro-américain, laissant Mitt Romney avec seulement 6 % du vote afro-américain. 
 
Obama est maintenant en campagne contre Trump avec le secret espoir de conserver sa part du vote afro-américain en faveur d’Hillary Clinton.
 
Cependant, vendredi, un sondage portant sur 506 électeurs de Pennsylvanie réalisé par Harper Polling a montré que Trump a le soutien de 18,46 % des Afro-Américains. 
 
C’est donc 8 points de plus que Romney  « au niveau national » qu’en 2012, ce qui se traduirait mathématiquement par 2 points de plus pour Trump. Le sondage montre également que 4,6 % des électeurs afro-américains étaient encore indécis.
 
Le sondage Harper Oct. 30 sondage portant sur 1.249 électeurs probables enPennsylvanie montre que Trump recueille 19 % pour cent d’ appui chez les AfroAméricains, tandis que 7 % sont indécis. Ce sondage a une marge d’erreur de 2,77 pour cent.
 
Au Michigan, un sondage mené pour Fox 2 portant sur 1.150 électeurs probables montre Trump avec 19 % d’opinions favorables chez les afro-américains. Cela équivaut à un changement de deux points allant de l’escarcelle de Clinton à celle de Trump dans l’état.
 
Du jamais vu !
 
Donald Trump fait beaucoup mieux chez les Afro-Américains que tout autre républicain par le passé, a déclaré John Yob, PDG d’une firme de sondage basée au Michigan, stratégique national . 
 
Trump a fait un excellent travail de campagne, pour  s’attirer le votes des Afro-Américains, a-til dit, en grande partie dans la ville de Detroit,  qui est sinistrée a déclaré Yob.
 
Trump gagne dans le Michigan en partie parce que de nombreux électeurs afro-américains – en particulier les plus jeunes électeurs qui ont soutenu le sénateur Bernie Saunders – se méfie de Clinton, a déclaré Wayne Bradley, pour le Parti républicain du Michigan. 
 
Souvenirs cuisants : 
 
Trump ici est très bien vue. Le déficit de confiance avec Hillary Clinton est énorme, car tous se souviennent des lois « anti-crime » extrêmement sévères établies par Bill Clinton dans les années 1990, qui ont vue une explosion de 60 % d’emprisonnement de la communauté Afro-Américaine.
 
Face à ce faible taux de participation, la campagne Clinton tente d’effrayer les Afro-Américains d’aller voter Trump, mais les arguments ne sont pas assez convaincant pour freiner l’engouement.
 
Le bureau du greffier à Détroit, prévoit un déclin pour le camp Démocrate de 10.000bulletins de vote en moins par rapport à 2012, soit une baisse de 12,5%. 
 
C’est un problème pour les démocrates, car une baisse de 7,5 % de la participation nationale afro-américaine serait égal à une baisse d’un point au niveau national pour Clinton.
 
Les rapports indiquent que le taux de participation du vote anticipé par les Afro-Américains a chuté jusqu’à 10 pour cent en Caroline du Nord et en un peu moins en Floride . 
 

Le Brexit ?

 
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Certaines personnes mentent aux sondeurs. 
 
Par exemple, environ 7 pour cent des diplômés des collèges cachent leur soutien à Trump quand on les interrogent au téléphone, peut-être par crainte de sanctions si leur choix venait à être rendu public. 
 
Ainsi, lorsque les sondages montrent une non-réponse des sondés (électeurs indécis…), les votes peuvent cacher une préférence faible ou forte pour Trump.
 
Ces facteurs, peuvent avoir des répercussions sur les sondages Afro-Américains, Clinton et Obama martelant sans cesse que Trump est raciste et pourraient en fait ne pas refléter exactement l’humeur des électeurs afro-américains. 
 
Par exemple, Public Policy Polling – qui travaille principalement pour les démocrates – utilise des entrevues téléphoniques qui montre Trump avec seulement 9 % dans le Michigan parmi les 957 électeurs probables, dont 12 % étaient des afro-américains.Selon le sondage, aucun des quelques 110 Afro-Américains interrogés n’étaient indécis…
 
En revanche, le Polling Harper en Pennsylvanie a obtenu des réponses très différentes des Afro-Américains. Trump obtenant 8,5 % de soutien parmi les indécis quand les « sondés » ont été autorisés à choisir.
 
Un sondage national TIPP montre que Clinton à seulement 75%  de soutien parmi les non-blancs, y compris les Hispaniques, les Afro-Américains et les Latinos. 
 
Ce sondage montre que Trump de son côté, obtient le soutien de 15 pour cent des non-Blancs , laissant 5% d’indécis et 5% pour les  autres candidats.
 
En Caroline du Nord, 19 pour cent des Afro-Américains soutiennent Trump, selon un sondage du 30 octobre réalisé sur 1176 électeurs probables par Remington Research Group.
 
En Floride, un sondage de l’ Université de Sienne a montré que Trump avait le soutien de 13 pour cent des Afro-Américains. 
 
Plus inquiétante pour Clinton, elle obtient le soutien de seulement 83% des afro-Américains, tandis que 4% sont encore indécis.

 Au final

 
Si Trump obtient seulement 14% du vote afro-américain, laissant Clinton avec 86 %, bien loin des 93 % d’Obama, la bascule en faveur de Trump pourrait se faire, obtenant ainsi deux pointssupplémentaires précieux au niveau national.
 
Le vote afro-américain peut même être suffisant pour aider Trump, a franchir le fameux «mur bleu» des États du Nord démocrate, qui se trouve sur son chemin vers la Maison Blanche, brisant ainsi un « certain plafond de verre »…
 
 
Rien n’est joué, tout reste à faire, mais il se sera bien battu en tout cas le bougre, tenant jusqu’à six meetings par jour, on ne pourra jamais lui reprocher cela…

Remontée de Trump : l’oligarchie démocrate joue son va-tout

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Boulevard Voltaire 6 novembre 2016 André Archimbaud  

Combien de prolétaires abstentionnistes chroniques vont venir voter pour Trump ? 

 

Le président Obama, son épouse Michelle, le vice-président Biden, le dépité Bernie Sanders, les paléo-féministes du baby-boom, les rappeurs et starlettes, les « grands » médias, les élites, PAC et Super PAC, tous s’y mettent du haut des remparts : à court de flèches et d’huile bouillante, ils descellent et jettent les pierres du chemin de ronde, espérant écraser la remontée de ceux d’en bas… les « déplorables » de Trump. Il ne manque plus que les Saoudiens et leurs 14 firmes américaines de lobbying…

Les sondages officiels se sont resserrés en une semaine, au point que certains commentateurs, comme Bret Baier, prédisaient vendredi que ni Clinton ni Trump n’obtiendraient les 270 délégués nécessaires, la nomination présidentielle incombant alors à la Chambre des représentants, elle-même en réélection ce 8 novembre.

L’inquiétude se lit dans les yeux des commentateurs, comme d’un Barack Obama déchaîné, sorti de sa réserve présidentielle.

La thématique, après un moment de panique, tente de se structurer suivant la « méthode Clinton » : nier, détourner, massacrer. On en est au massacre.

D’abord celui de James Comey, directeur du FBI, accusé d’infraction électorale parce que s’immisçant dans le processus pour favoriser ses « amis » républicains. Puis des agents du FBI eux-mêmes, surnommés « Trumpland », à cause de leurs relations avec le « tombeur de la mafia », l’ancien procureur puis maire de New York, qui seconde activement Trump. Les acolytes parlementaires de Clinton viennent de demander au ministre de la Justice, autre acolyte – madame Loretta Lynch -, d’ouvrir une enquête contre Giuliani et les agents du FBI pour les « fuites » qu’ils auraient organisées à des fins électoralistes. 

Plus grave : Bret Baier, de Fox News, a été mis au pilori pour avoir dit, jeudi, que « ses sources » indiquaient une grande probabilité d’inculpation de Clinton dans l’affaire des courriels, cependant que l’enquête sur les corruptions présumées de la fondation Clinton s’intensifiait. Le Trumpo-sceptique Baier, homme d’establishment lui-même et vivant selon leurs règles, a dû s’excuser publiquement.

Du coup, Fox et les Murdoch sont sous carton jaune, en danger d’avilissement. CNNn’a pas tardé, assurant la promotion du nouveau livre de Megyn Kelly, la journaliste de Fox News spécialiste du féminisme à but lucratif qui avait fait tomber son PDG Roger Ailes (ami de Trump) dans une affaire de harcèlement sexuel. Ainsi le message devient : Ailes = prédateur = Trump = prédateur = Fox = Baier = Giuliani = FBI = Russie = Comey = Trump.

Méga-puissante Russie… CNN rappelle ainsi que le gouvernement américain s’inquiète d’une cyber-attaque de Poutine le jour de l’élection, soit pour truquer les résultats, soit pour semer le chaos dans les transports en commun afin de « supprimer le vote » des électeurs de Clinton.

Reste l’assaisonnement, peu efficace : on ressort le dossier immigration de Melania Trump, de nouvelles affaires sexuelles pour Trump, et le « Bridgegate » de Chris Christie, dont deux proches sont déclarés coupables.

Les dés sont jetés. Deux questions restent en suspens : combien de prolétaires abstentionnistes chroniques vont venir voter pour Trump ? Et combien d’immigrants illégaux auront réussi à se faufiler dans les listes électorales. Des victimes de la mondialisation dans les deux cas… 

Hillary lâche du lest 

Il ne fait pas bon être fidèle de Hillary Clinton. CNN vient de jeter aux égouts sa contractuelle Donna Brazile, également présidente intérimaire du Parti démocrate, parce qu’elle avait trop bien fait son travail : aider Hillary à tricher lors de ses débats contre Bernie Sanders. Elle lui soumettait des questions d’avance…

La direction de la chaîne, déstabilisée par deux séries de révélations de WikiLeaks, pousse des cris d’orfraie. Pourquoi ? Le groupe ATT a présenté une offre d’achat à Time Warner, lui-même propriétaire de CNN, et cela fait désordre dans le tableau… et ça sent les procès en dommages et intérêts. Pas bon pour le PDG de CNN, monsieur Jeff Zucker, d’autant que celui-ci serait maintenant tenté de pantoufler à la direction de Fox News, propriété de la 21st Century Fox, donc de la famille Murdoch, dont les jeunes veulent faire de la chaîne conservatrice un business ordinaire, ciblant un public jeune.

Et Zucker d’étriper Brazile sur la place publique au point que cela en devient indécent. Le Parti démocrate déplore, de son côté, l’erreur de sa présidente intérimaire, prenant soin de vanter les qualités de cette dame au demeurant très appréciée… surtout avant le vote du 8 novembre, où Hillary aura besoin des électeurs afro-américains, déjà pas très motivés de voter cette fois-ci. Hillary, prudente, reste coite sur l’affaire.

Une Hillary qui semble se distancer également d’Huma Abedin, une fidèle de plus de vingt ans, toute désignée pour devenir sa directrice de cabinet à la Maison-Blanche, qui risque peut-être la prison pour, elle aussi, avoir fait son travail : mentir au FBI pour le compte de sa patronne dans l’affaire des courriels. Si tant est que le FBI trouverait dans son ordinateur de back-up (partagé avec son mari, Anthony Weiner, lui-même sous enquête dans une affaire de « sexting ») certaines preuves de parjure ou, pire encore, des secrets d’État non protégés. Sans parler du comble du comble : le retour à la vie des 35.000 courriels qui avaient été effacés du serveur de madame Clinton… malgré une injonction du Congrès de ne pas le faire. Des courriels qui pourraient incriminer la fondation Clinton, au titre des lois sur l’extorsion.

Dans ce cas, comme dans les enquêtes qui décimèrent la mafia dans les années 80, le FBI aurait la latitude de retourner Huma Abedin, pour remonter plus haut. D’où l’angoisse de Clinton, qui constate que le président Obama refuse de critiquer le FBI.

Il ne manquerait plus que ce gisement d’informations, fort de 650.000 courriels, fasse état de relations coupables avec le réseau wahhabite des pétromonarchies du Golfe, dont la fondation a bénéficié, aidée de Huma Abedin, laquelle a passé son enfance en Arabie saoudite lorsque ses parents indo-pakistanais ont fondé le Journal of Muslim Minority Affairs. Ce journal publie études et analyses sur la situation des musulmans en situation minoritaire dans le monde. Abedin y a travaillé, alors étudiante aux États-Unis. Le journal est considéré comme une académie émancipatrice par les démocrates, et comme une intelligente opération de propagande radicale-islamiste par les républicains conservateurs ou religieux du New York Post.

http://www.bvoltaire.fr/andrearchimbaud/remontee-de-trump-loligarchie-democrate-joue-son-va-tout,292623?mc_cid=0da4770bd2&mc_eid=b338f8bb5e

 http://www.bvoltaire.fr/andrearchimbaud/hillary-lache-du-lest,292098?mc_cid=d4d8031269&mc_eid=b338f8bb5e

Un retournement significatif se dessine dans les premiers sondages CNN après l’annonce de réouverture de l’enquête contre Hillary Clinton par le FBI.Dans quatre Etats importants pour gagner, Trump domine largement Clinton sur deux points essentiels : la personnalité du candidat et son programme.

  • Sur la question qui préoccupe le plus les Américains, la sortie du pays de la crise économique, le programme économique de Donald Trump est le plus convaincant.Réduction des impôts, diminution de l’emprise de l’Etat, réduction des tracasseries administratives, incitations fiscales faites aux entreprises de relocaliser en Amérique pour retrouver les emplois perdus, cadeau fiscal pour rapatrier les milliards de profit réalisés à l’étranger afin de régénérer l’emploi local, renégociation des accords internationaux avec la Chine et d’autres pays protectionnistes, protection des salariés américains en fermant les frontières à l’immigration illégale, sont des propositions qui inspirent confiance aux Américains :

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Et à la question « quel candidat est le plus honnête et le plus digne de confiance ? » c’est là que les Américains montrent leur dégoût pour Clinton la corrompue. Trump écrase Clinton :

  • 51 % font confiance à Trump contre 36 % à Clinton en Arizona.
  • 46 % ont confiance en Trump en Floride, contre 40 % en Clinton.
  • Dans le Nevada, 51 % pensent que Trump est honnête, contre 37 % pour Clinton.
  • Et en Pennsylvanie, 46 % considèrent que Trump est digne de confiance, contre 38 % pour Clinton.

 © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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