1984

Dans la tête d’un Banquier Central : le cas Carney « Super Intendant » de la Banque d’ Angleterre Par Bruno Bertez

Dans la tête d’un Banquier Central : le cas Carney « Super Intendant »de la Banque d’ Angleterre

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Carney comme toutes les élites défend l’idée que la globalisation, c’est bien et donc il ne faut ni en discuter, ni la critiquer. C’est un dogme, un acte de foi. Bien entendu il est incapable d ‘aller au-delà et de prouver ce qu’il dit! Comment expliquer qu’en plein milieu de la globalisation, la machine s’arrête, que les rouages se grippent, que la décennie soit perdue ? Carney est incapable de démonter le raisonnement et de faire ressortir les articulations logiques qui justifieraient sa foi. Donc il assène et enfonce les portes ouvertes. Et les portes ouvertes, conformément à ce que je dénonce depuis des années, c’est le recours aux évidences. Le recours aux évidences exonère du besoin de raisonner. Le recours aux évidences est un moyen d’aveugler.

Que ce soit Renzi, Macron ou Fillon, ils sont tous sur la même ligne : on occulte la réalité de la globalisation et on fait semblant de considérer que ce qui ne marche pas, c’est le fait que l’on redistribue pas bien et pas assez ses bénéfices et que l’on ne réforme pas assez. J’ajoute que dans la propagande on a laissé tomber l’austérité, bien sûr mais elle figurait au début et en revanche on a introduit la formation. Là le panorama est complet ; la recette pour tous ces gens c’est donc : globalisons, réformons, redistribuons, formons et accessoirement augmentons subrepticement le taux d’exploitation. Vous prenez ce mélange, vous touillez, vous passez au mixer et vous avez la bonne recette pour sortir des difficultés. La bonne recette pour renvoyer le peuple à ses matchs de foot et à sa télé, la bonne recette pour échapper aux Trump , au Brexit et aux Le Pen!

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Rien intellectuellement ne tient debout. Rien ne permet de dire que les causes de l’échec de la globalisation et du rejet populaire de la globalisation soient celles énoncées en ce moment par les élites, absolument rien.

Elles convergent sur ces points parce que cela les arrange ; cela arrange Lagarde, Carney et les autres car cela évite de remettre en question le dogme qui est caché derrière la globalisation : ce dogme caché dont on ne parle pas c’est le dogme des bienfaits de la centralisation/ standardisation/ universalisation. Dogme qui passe par l’étatisme régulateur mondial pour l’élite, le gouvernement mondial au sommet et la soumission au marché pour les serfs. C’est le dogme des marchands, le dogme de leur seul intérêt, qui est de tenter de maintenir le taux de profit de la masse colossale de capital productif , de capital improductif et de capital fictif que le système a accumulé depuis des décennies, après des années de refus des cycles de destruction.

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EN BANDE SON : 

1 réponse »

  1. effectivement le ~probleme de fond c est que l etat qui ne devrait etre qu un outil pour huiler les roulements de la societe est devenu un ogre , un trou noir

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