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Pour les libertariens, les États-Unis sont emportés, depuis les débuts du XXe siècle, dans une dérive interventionniste et belliciste qui en fait une démocratie totalitaire bien éloignée du modèle des Pères fondateurs. Il en est de même pour la plupart des démocraties occidentales, où le pouvoir met en œuvre un fascisme contemporain. Le fait qu’il y ait des élections dans une démocratie ne change rien à la nature liberticide que peut avoir le pouvoir. Les libéraux considèrent généralement que presque toutes les démocraties actuelles sont de nature totalitaire ; elles restent « démocratiques » en raison du droit de vote qui existe toujours, mais le pouvoir s’attaque continuellement aux libertés et à la propriété : fortes restrictions de la liberté d’expression ; propagande étatique qui tient lieu d’information ; collusion des médias et des grandes entreprises avec le pouvoir en place (capitalisme de connivence) ; faux droits accordés aux communautés ou aux groupes de pression les plus remuants ; fiscalité de plus en plus écrasante, corrélativement à une forte dette publique ; immixtion de plus en plus forte de l’État dans la sphère privée, etc.

 Et The Hill de préciser, le 2 mai, l’escamotage constitutionnel suivant : Hillary se présenterait avec Obama pour vice-président. Elle démissionnerait deux ans après, laissant la présidence à Obama, sachant que, non élu, Obama ne contreviendrait pas aux 12e et 22e amendements de la Constitution (un président ne peut être élu plus de deux fois). Place, ensuite, à Michelle Obama ?

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