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Les marchés devront s’habituer à des niveaux de croissance économique faibles par William André Nadeau

Les marchés devront s’habituer à des niveaux de croissance économique faibles par William André Nadeau 

Quelle direction pourrait prendre les marchés dans les prochains mois? 

La majorité de la croissance économique mondiale sera générée par les pays émergents. 

 Le PNB américain a cru de 4% l’an, durant la décennie précédant 2008 : 1% était attribué à un excès de crédit et 3% à la croissance réelle.
Selon différentes études  effectuées sur les excès d’endettement, la croissance économique de la décennie suivante est caractérisée par une croissance économique plus faible. 

PLUS/MOINS DE CROISSANCE EN SUIVANT : 

 

Les pays émergents dominés par la BIC (Brésil, Inde et Chine) poursuivront leur attrait économique compétitif, sur toutes les sphères de l’économie, y compris les secteurs prisés par les pays développés comme la technologie, l’aérospatial et les secteurs de la santé. 

Une croissance économique, après inflation, entre 2% et 2,5% l’an en moyenne serait la nouvelle réalité. La croissance du niveau de l’épargne justifie aussi cette croissance plus molle. 

Dans ce contexte, les bourses se comportent bien. Les pays européens connaissent ce rythme de croissance depuis 15 ans et leurs rendements boursiers n’ont pas été inférieurs à nos bourses nord-américaines pour autant. Ce qui est important c’est de maintenir une croissance des profits  de 7% et plus par année, ce qui justifie une hausse boursière de 10% l’an.
 

Quelle direction pourrait prendre les marchés actuellement? 

Les marché boursiers anticipent une croissance très lente et même possiblement une rechute boursière et une reprise par la suite en forme de W.
Selon le consensus des économistes, il y a 75% de probabilité que la croissance économique se poursuive mais à une vitesse plus lente que prévue il y a 6 mois.  

Il y aurait de 20% à 25% de probabilité qu’un ralentissement plus sévère se produise d’ici 12 mois.
Si la croissance économique se poursuit, on verra probablement des gains boursiers élevés. 

Croissance économique ne rime pas necessairement avec performance boursière (cliquez sur le lien) 
Actuellement, la bourse canadienne se transige à 14 fois ses profits anticipés des 12 prochains mois et la bourse américaine à 11 fois. Le cours/bénéfices moyen historique, depuis 1880, est de 16,8 fois. Ces anticipations de profits sont justifiées dans le cadre de la poursuite de la reprise boursière.
  

Dans ce contexte, des hausses des cours de l’ordre de 10% à 30% seraient justifiés, d’un point de vue de valeur économique, et le marché obligataire offrirait un rendement nul. 

La valeur économique d’une valeur boursière, pour le long terme et la valeur sur papier pour le court et long terme. (cliquez sur le lien) 

Si la croissance économique ralentit fortement, les marchés boursiers baisseront à partir du niveau actuel, avant un autre rebond quand la forme de croissance en W sera dans une pente ascendante. Le marché obligataire offrira un rendement positif comme depuis 3 ans dans ce contexte. 

William André Nadeau
Gestionnaire canadien  de portefeuilles aout10
 

EN COMPLEMENTS : Considérations estivales par Guy Wagner (cliquez sur le lien)

 Commentaire du Wolf : « unusually uncertain » (cliquez sur le lien)

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