Europe

En Zone Euro tout le monde renfloue tout le monde

Tout le monde renfloue tout le monde et tout le monde s’enfloue…jusqu’à quand ?

PLUS DINFLATION EN SUIVANT :

Des achats d’emprunts massifs conjugués à un défaut ou une restructuration de la dette grecque, qui représente 300 milliards d’euros, creuseraient un trou dans les finances de la BCE, au risque d’enflammer les relations entre la banque centrale et certains gouvernements de la zone euro.

Philippe Simonnot : L’égout monétaire collecteur (cliquez sur le lien)

Dans l’hypothèse d’une restructuration, voire d’un défaut, les pertes auxquelles s’exposeraient les banques centrales de la zone euro seraient bien supérieures aux 5,7 milliards d’euros que leur ont coûté la faillite de Lehman Brothers et l’effondrement du système bancaire islandais fin 2008.

La BCE et les banques centrales nationales disposent cependant des moyens de limiter les pertes potentielles, explique Gilles Moëc, économiste de Deutsche Bank. Mais ceux-ci pourraient être insuffisants en cas de pertes « systémiques ».

WSJ : L’impossible restructuration de la dette grecque (cliquez sur le lien)

« La première ligne de défense consiste à faire appel au capital ou aux réserves », précise-t-il.

La BCE et les banques centrales nationales disposaient de capitaux et de réserves combinés de 77 milliards d’euros fin avril. Les pertes éventuelles seraient probablement réparties en fonction des participations des banques centrales nationales au capital de la BCE. L’Allemagne et la France seraient dans ce cas les plus sollicitées.

Et, souligne Charles Wyplosz, si les Etats ne disposent pas des ressources nécessaires, ils pourraient s’engager dans un cercle vicieux qui conduirait la BCE à faire tourner la planche à billets.

« Tout le monde renfloue tout le monde sans avoir de liquidités. Au bout du compte, quelqu’un devra imprimer les billets, et ce sera la banque centrale, et c’est à ce moment-là que l’inflation deviendra une menace. »

source reuters mai10

4 réponses »

  1. Plan européen : la garantie de la France portera sur 110 milliards d’euros.

    Initialement, la contribution hexagonale au plan d’aide européen (440 milliards de garanties) correspondait à la part de la France dans le capital de la BCE, une fois la Grèce mise de côté, soit 20,97 %. Mais, en pratique, quand il s’agira de porter assistance, via des émissions obligataires du fonds, à des pays tels que le Portugal ou l’Espagne, ces derniers ne pourront évidemment pas apporter leur garantie et celle des autres Etats sera mécaniquement majorée. Voilà pourquoi l’Allemagne a indiqué qu’elle relèverait sa garantie maximum de 20 %. La France a décidé de faire de même, ce qui va porter sa contribution à un peu plus de 110 milliards d’euros. L’impact pour les finances publiques est nul à court terme : la garantie n’a d’incidence ni sur le déficit ni sur la dette. L’impact ne se ferait ressentir que si un Etat secouru venait à faire défaut.

    http://www.lesechos.fr/info/inter/020547849646-plan-europeen-la-garantie-de-la-france-portera-sur-110-milliards-d-euros.htm

    En clair :

    1- Si la Grèce, le Portugal et l’Espagne remboursent leurs dettes, tout ira bien.

    2- Mais si la Grèce, le Portugal et l’Espagne ne remboursent pas leurs dettes et font défaut, la France perdra 110 milliards d’euros.

    A genoux, les gars !
    Répétons tous ensemble :

    Notre Père, qui êtes aux cieux ;
    Que votre nom soit sanctifié ;
    Que votre règne arrive ;
    Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
    Donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien.
    Pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés.
    Ne nous laissez pas succomber à la tentation.
    Mais délivrez-nous du mal.
    Ainsi soit-il.

Laisser un commentaire