Art de la guerre monétaire et économique

Etat : Naissance d’un bilan«fantôme»

Etat :  Naissance d’un bilan«fantôme»

Chacun de nous a appris à l’école qu’une entreprise ou un gouvernement devait présenter un bilan. Mais avec la sophistication de l’économie, un deuxième bilan est né. Des éléments hautement importants se situent en effet «hors bilan». L’analyste se transforme alors en détective dans ses recherches sur ces éléments opaques. La complexité ne cesse de croître car un troisième bilan existe, le «bilan fantôme», écrit dans le Financial Times David Rothkopf, du Carnegie Endowment.

Le bilan fantôme contient tous les engagements implicites d’un gouvernement. Dans un monde interconnecté, les engagements implicites sont partout. Ni AIG, ni GM n’étaient au bilan de l’Etat américain. Ce sont les marchés qui déterminent l’existence de ces engagements. Le problème vient du fait que ce troisième bilan peut s’étendre à l’infini. La seule solution pour un gouvernement consiste à montrer que certains risques et certains acteurs sont définitivement «trop grands pour être sauvés». Dans le cas inverse, le troisième bilan continuera de croître….

Laisser un commentaire