Commentaire de Marché

Une nouvelle récession n’est pas impossible selon Alan Magic Greenspan

Une nouvelle récession n’est pas impossible selon Alan Magic Greenspan

Lors d’une entrevue télévisiée dimanche, il a déclaré qu’il y a des risques d’un retour de la récession et que ceux-ci ne doivent pas être ignorés. Selon ce qu’Alan Greenspan a déclaré lors de l’émission Meet the Press  (cliquez sur le lien)sur les ondes de NBC, la modeste reprise économique est actuellement en pause et cela donne l’impression d’une «quasi-récession».

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Greenspan a affirmé au sujet d’une éventuelle nouvelle récession :  » « Elle est possible que si les prix des maisons baissent. Les prix des maisons, autant que nous pouvons en juger, ont réellement baissé l’année dernière ».Si les prix des maisons devaient encore diminuer, une deuxième récession est tout fait possible. C’est ce que l’on appelle la récession en forme de W, avec une première chute, une remontée et une rechute.

Du point de vue de l’ancien président de la Fed, même si les banques se portent mieux et que les entreprises sont en excellente posture, le chômage à long terme a un impact négatif sur l’économie. Alan Greenspan estime ainsi que le chômage demeurera au niveau actuel (9,5%) jusqu’à la fin de l’année ce qui aura  un impact négatif sur l’économie

 Greenspan a par ailleurs réitéré son avertissement antérieur sur les risques d’une augmentation des taux d’intérêt qui pourrait menacer la reprise, mais a ajouté : « Pour le moment il n’y a aucun signe pour que cela arrive, parce que le système financier est cassé et vous ne pouvez pas avoir de l’inflation si le système financier ne fonctionne pas ».

Greenspan, vient de mettre aussi  son nez dans le débat qui s’amorce entre les démocrates et les républicains sur l’opportunité de maintenir ou d’abandonner les réductions d’impôts des particuliers qu’avait fait voter le président George W. Bush il y a dix ans.

Ces réductions expirent à la fin de l’année.

Celles-ci ont beaucoup profité aux riches, dont le taux d’impôt marginal maximum avait alors baissé de façon importante.

L’argument de Bush et de ses alliés était que les baisses d’impôt se paient d’elles-mêmes parce qu’elles contribuent à faire croître la productivité et les revenus dans l’économie. Cette théorie avait aussi été adoptée par le président Ronald Reagan.

Laffer’s Curve

La relation entre le niveau des impôts et la croissance de l’économie a été développée par l’économiste britannique John Maynard Keynes, mais c’est un économiste américain, Arthur Laffer, qui a conseillé Ronald Reagan, qui a établi une relation entre le niveau des impôts et les revenus du gouvernement. Selon cette théorie, après un certain niveau d’imposition, les revenus de l’État commencent à diminuer.

On lui attribue la « courbe de Laffer », qu’il aurait dessinée sur une serviette de table au cours d’une discussion avec Dick Cheney et Ronald Rumsfeld en 1974 (sous la présidence de Gerald Ford).

 « Ce n’est pas vrai »

Pour Greenspan, il serait « désastreux » de renouveler ces réductions, car le gouvernement américain est en déficit et il en sera ainsi pendant un bon nombre d’années. On ne peut donner des baisses d’impôt avec de l’argent emprunté, explique-t-il.

Pour Obama et d’autres leaders démocrates, la quasi stagnation de l’économie commande de maintenir un stimulus, d’où leur volonté de maintenir les réductions d’impôt pour les contribuables gagnant moins de 200 000 $ par année et les familles gagnant moins de 250 000 $.

Pour les républicains adeptes de la théorie d’Arthur Laffer, les réductions doivent être maintenues pour tous, soutenant qu’elles se paient d’elles-mêmes. Alan Greenspan affirme   que dans le contexte actuel ce n’est plus vrai.

source agences aout10

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