1984

Le mot race supprimé en France, la chose oppose Blancs et Noirs en Amérique

Le mot race supprimé en France, la chose oppose Blancs et Noirs en Amérique

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Alors que l’Assemblée nationale a supprimé le mot race de la Constitution dans un effort magique pour nier la chose, en Amérique, statistiques et discours opposent Blancs et Noirs. Maximaliste du politiquement correct, la France s’isole du reste du monde.
 
François Hollande en avait rêvé, c’était l’une de ses promesses électorales, Emmanuel Macron l’a fait. De droite, du centre ou de gauche, les députés ont supprimé en commission, à l’unanimité, le mot race de la constitution, où il avait été introduit en 1946 pour condamner le racisme. Le rapporteur général de la nouvelle loi, Richard Ferrand (l’humaniste de l’immobilier familial), estime qu’il « fallait donner un signe que ce terme n’a pas sa place dans la Constitution », Pourquoi ? Parce qu’il était « mal compris ». Par qui, comment cela se manifestait-il ? Mystère.
 

Ils suppriment le mot race parce qu’ils nient la chose

 
Plus fondamentalement, sinon plus sérieusement, les députés que l’on pouvait croiser à la buvette étaient formels : « Les races n’existent pas ». Affirmation surprenante. Entre Suédois et Siciliens, deux rameaux de la race blanche, existent des différences morphologiques qui sautent aux yeux de tout le monde, de même qu’entre Norvégiens et Lapons, ou entre Pygmées et Massais. L’affirmation à la mode, parmi les parlementaires et la bobocratie qu’ils représentent, est qu’à ces phénotypes ne correspondrait nul génotype, ou, en d’autres termes, que, quelques soient les individus humains piochés au hasard sur la planète, leur génome est sensiblement le même, les variations du génome humain étant très restreintes.
 

En France, on a supprimé tout bon sens

 
Cependant, restreintes ou non, elles existent et ont une incidence suffisantes pour déterminer des groupes humains stables que le vocabulaire courant et les recherches scientifiques classiques ont nommés races. Que ces races soient le produit de l’histoire plus que l’histoire n’a été produite par les races, est une hypothèse qui fut formulée par Claude Lévy-Strauss et qui est aujourd’hui assez largement admise. Mais ce consensus infirme, précisément, l’inexistence des races. Plus férus d’esprit d’autorité que d’examen des dossiers, médias et parlementaires se fondent volontiers sur l’affirmation gratuite d’André Langaney, vulgarisateur et chroniqueur à Charlie, selon laquelle il n’y aurait pas de « marqueur génétique de la race », ce qui ferait des races de « simples constructions culturelles ».
 

L’assemblée nationale oppose sa magie à la science

 
Or des milliers d’équipes de généticiens autrement plus pointus que cet aimable gauchiste travaillent dans le monde, en Chine, en Russie, en Israël, en Amérique, sur des études raciales, et dire que la chose n’existe pas n’a pas plus de sens que de supprimer le mot de la constitution. La médecine en particulier en fait grand usage. Il existe par exemple un groupe racial à risque pour la contamination par le sida, ou pour la drépanocytose, maladie rare du nouveau-né. Mais ces évidences que les scientifiques du monde entier admettent pèsent peu en France, pays de logomachie et de maximalisme politiquement correct. La décision de l’assemblée nationale est de l’ordre de l’incantation magique. On fabrique une petite poupée nommée race, on pique des aiguilles dedans, et le racisme n’existe plus.
 

Les hommes noirs doivent apprendre le féminisme noir

 
En Amérique, où pourtant les gauchistes radicaux ne sont pas piqués des hannetons non plus, ils se gardent de telles momeries. Ils en ont simplement d’autres. Une certaine Mme Fleming, qui est tout de même prof d’université à Stony Broke, a envoyé ce tweet : « Je ne crois pas que les mâles noirs devraient être autorisés à parler de race en public sans avoir étudié au préalable le féminisme black ». Puis elle s’est ravisée et a « amélioré » sa proposition : « à parler de QUOI QUE CE SOIT ». Cette dame est spécialisée dans les pleurnicheries revendicatives sur l’esclavage et le suprémacisme blanc, auteur de plusieurs livres, et ses livres font paraît-il autorité dans sa partie.
 

En Amériques plus de décès de Blancs que de naissances

 
Laissons le royaume des mots pour entrer dans celui des choses tangibles avec les dernières statistiques démographiques venues d’Amérique. Les Blancs non hispaniques forment encore, quoiqu’en régression constante, 61 % de la population des États-Unis. Mais la fin de leur domination démographique est inscrite dans les dernières données. Pour la première fois de l’histoire de l’Amérique, en 2016, le nombre des décès de Blancs (2.130.000) a excédé le nombre des naissances de Blancs (2.100.000). C’est le cas sur l’ensemble du territoire et dans 26 États. En 2004, ce n’était le cas que dans 4 États. Les démographes américains prévoient que le mouvement va continuer.
 

Des races animales, pas de races humaines, pas de barrière d’espèce entre l’homme et l’animal

 
Pendant ce temps-là, à Caen, un ingénieur de cinquante ans a été condamné à neuf mois de prison ferme pour avoir torturé des chats. Quel rapport avec ce qui précède ? On y vient. Il ne s’agit pas ici d’exonérer l’homme des faits commis, odieux et horribles, ni de se demander si les médicaments qu’il prenait contre une maladie neurovégétative ne sont pas un peu responsables de la chose. Il s’agit de constater que beaucoup de crimes et délits commis sur des humains n’entraînent pas de prison ferme. Et d’opposer cette sévérité nouvelle à la certitude tout aussi nouvelle que les races n’existent pas. Étonnante société. En même temps qu’elle reconnaît l’existence de races dans les espèces animales, elle la nie dans l’espèce humaine, et en même temps elle est en train de faire tomber la barrière d’espèce entre l’homme et l’animal en donnant à celui-ci des droits jusque-là réservés à celui-là. Cette révolution polymorphe, qui se prévaut ici de la science, là de la morale, sans souci de se contredire, poursuit un but politique, la punition de l’Europe blanche par le grand mélange, et un but spirituel, la création de l’homme nouveau.
 

Pauline Mille

https://reinformation.tv/mot-race-supprime-france-chose-oppose-blancs-noirs-amerique-mille-85810-2/

 Sexe, race, religion, genre : la constitution se mêle de tout et s’emmêle  

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La constitution assure l’égalité des citoyens devant la loi quelle que soit leur origine, leur religion, leur race : les députés ont supprimé ce dernier mot, en rajoutant le sexe mais pas le genre. Pour des raisons politiques obscures. Le nouveau texte se mêle de tout et s’emmêle un peu.

Objectivement, cette révision de l’article premier de la constitution fera trois heureux : Adolf Hitler, Malcolm X et François Hollande. Le dernier parce que la suppression du mot race faisait partie de ses promesses de campagne, les deux autres, plus simplement, parce que la constitution n’assure plus l’égalité devant la loi de deux individus de races différentes. C’est objectivement indiscutable.

Avec la race, la constitution se mêle de vérité scientifique

Subjectivement, c’est autre chose. Le centriste professionnel Jean-Christope Lagarde, dont l’amendement a été choisi, se réjouit de la suppression du mot parce que selon lui la chose n’existe pas, le concept de race étant « scientifiquement infondé et juridiquement inopérant ». Il a le droit de le dire mais c’est une bêtise et un abus de pouvoir. Bêtise, je l’ai rappelé voilà quinze jours, parce que les races existent bien, malgré les incantations des députés. Abus de pouvoir, parce que si les députés ont pour vocation de faire la loi, ils n’ont pas celles de dire la vérité scientifique. Le nouveau texte est donc ridicule, néfaste et totalitaire. Le vote a fait l’unanimité des présents. Le brave Lagarde en est fier. La condamnation de Socrate aussi a fait l’unanimité, et Platon y voyait la marque de l’erreur tyrannique.

Binarisation de la société selon le sexe ou le genre : on s’emmêle

Ce n’est pas tout. L’égalité homme-femme étant la grande cause du quinquennat, la constitution garantit désormais les droits du citoyen sans distinction de sexe. Là encore l’enfer me semble pavé de bonnes intentions. Le mot sexe est terriblement ringardos, carrément craignos. Autant que la race. On doit dire genre. Et même quand on dit genre, il faut se garder comme de la peste de confondre identité de genre et expression de genre ! Sous peine de tomber dans la philosophie binaire et essentialiste. Arnaud Gauthier-Fawas l’a pourtant expliqué clairement à Daniel Schneidermann en lui disant : « Je ne suis pas un homme, monsieur ». Que l’assemblée nationale unanime ait cautionné la binarisation de la société selon le sexe donne le vertige et la mesure des progrès à faire !

La religion catholique est opposée à l’idéal maçon

Le maintien du mot religion me paraît tout aussi grave. Il est dangereux pour une république laïque et maçonne que les droits des citoyens soient garantis quelle que soit leur religion. D’ailleurs Pierre Waldeck-Rousseau, avocat et président du conseil, qui fut l’un des grands hommes de la troisième république, refusait tout droit civique aux prêtres, expliquant que ce n’étaient « pas des hommes comme les autres », en raison des vœux qu’ils avaient prononcés et les rendaient dangereux pour la république. En conclusion, cette nouvelle constitution me semble extrêmement dangereuse. Elle se mêle de tout et s’emmêle les pinceaux. La seule réforme qui m’aurait paru judicieuse, pour protéger les communautés fragiles et stigmatisées de l’essentialisation et de la binarisation populiste, aurait été plus simple et plus radicale : il suffisait d’interdire l’emploi du verbe être par la constitution. Je laisse ce projet à la réflexion de Jean-Christophe Lagarde, et gratuitement, encore.

 

Pauline Mille

https://reinformation.tv/86331-2-constitution-sexe-race-religion-genre-pauline-mille/

OK+++++++++++++++++++++++++

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