Americanism

John Lennon et Roman Polanski  icônes juives sacrifiées sur l’Hôtel Dakota de la bonne conscience évangélique américaine Par Le LUPUS

John Lennon et Roman Polanski  icônes juives sacrifiés sur l’Hôtel Dakota de la bonne conscience évangélique américaine et artefacts de l’antéchrist à venir : Charles Manson puis Mark David Chapman

1966 : John Lennon : « Aujourd’hui, nous sommes plus populaires que Jésus. Je ne sais pas ce qui disparaîtra en premier, le rock ‘n’ roll ou le christianisme »

1968 : L’album blanc (communément appelé Double Blanc, ou White Album en anglais) est un album des Beatles, premier groupe de rock mondialiste,  sorti en novembre 1968 dont Charles Manson fera une interprétation toute particulière, utilisant le sens prétendu des textes pour provoquer puis justifier les meurtres rituels de l’entourage de Roman Polanski de l’été 1969.  Charles Manson, qui découvrit l’album blanc en décembre 1968, croyait que les Beatles avertissaient l’Amérique d’un conflit racial imminent. Dans l’idée de Manson, les Beatles étaient les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse, qui, par leurs chansons, lui ordonnaient, ainsi qu’à ses disciples, de préparer l’holocauste en s’enfuyant vers le désert. Manson utilisait les mots helter skelter, dans le sens de « chaos », pour parler de ce soulèvement à venir.

Le 8 décembre 1980, John Lennon est assassiné à New York par Mark David Chapman. Si les raisons de son acte sont peu claires, un des motifs évoqués est cette citation de Lennon sur Jésus-Christ, que l’assassin aurait ressentie comme un blasphème, étant un fervent chrétien, devenu Born Again en 1970.

Born again est le nom donné dans les Églises évangéliques américaines à la doctrine de la régénération baptismale. Le terme nouvelle naissance (ou born again, littéralement « né de nouveau » en anglais) ou encore « régénéré » est une expression chrétienne. Il désigne un individu qui affirme avoir vécu une régénération spirituelle par le Saint-Esprit après s’être repenti de ses péchés et donc s’être réconcilié avec Dieu. Après la renaissance de son esprit, il est appelé « enfant de Dieu ». Cette expérience de conversion est un élément fondamental du christianisme évangélique.

La boucle est bouclée et effectivement le parallèle est saisissant entre les destinées de  Roman Polanski et John Lennon

John Lennon déclarant en 1966 « Nous sommes plus populaires que Jésus Christ » S’en est suivi un mouvement de protestation des ligues de petite vertu évangélique avec autodafé des vinyles des Beatles et la mise à l’index  du Père Lennon devenu désormais l’ennemi de l’Amérique profonde et cela malgré des excuses publics et un acte de contrition télévisuelle… Lennon combinait deux tares aux yeux des rednecks celle d’être juif et celle d’être moins stupide que Lady Madonna.  A partir de 1968 les prises de position pacifistes de Lennon en particulier contre la guerre du Vietnam lui valurent l’ire de l’Etat américain  qui le classa persona non gratta labélisé terroriste. Quand en 1972 Lennon désireux de s’installer définitivement  à New York réclama le fameux sésame carte verte il eut les pires difficultés à l’obtenir menacé en permanence d’expulsion vers le Royaume Uni  ou l’attendait le Fisc Britannique, il ne du sa survie aux Etats-Unis  qu’à la destitution de Nixon et n’obtint le statu de résident américain qu’en 1976. Reste  que les Neoconservateurs  US  jurèrent d’avoir sa peau  et l’arrivée pressentie de Ronald Reagan au pouvoir en 1981 leur en donna l’occasion rêvée. John Lennon  fut abattu  en décembre 1980 devant le Dakota Hotel à l’endroit même ou fut tourné Rosemary Baby le film emblématique et annonciateur de Roman Polanski……. hasard?

Chez les évangélistes néocons la vengeance est un plat qui se mange froid et la loi du talion est de rigueur. Lennon Mort , il ne restait plus qu’à faire expier sa faute à Polanski au travers d’une mort lente et progressive.

Don’t forget ! Et que God bless la non-America des affres d’une théocratie qui ne dit pas son nom.

LE LUPUS

EN BANDE SON :

Laisser un commentaire