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Biden: Voici venir le temps de la terreur/« Joe Biden semble de plus en plus séduire Wall Street. «

Biden: Voici venir le temps de la terreur

Par wikistrike.comwikistrike.com 14 JANVIER 2020

Après une prise de pouvoir intervenue dans des conditions rocambolesques, voire chaotiques – le camp de Donald Trump y voyant ni plus ni moins un coup d’État – Joe Biden est-il en train de préparer une révolution ?

Des démocrates majoritaires dans chacune des deux chambres législativesclosevolume_off

Les démocrates sont désormais majoritaires dans chacune des deux chambres législatives mais avec seulement une dizaine de voix à la Chambre des représentants et une voix au Sénat, celle de la vice présidente Kamala Harris pour départager les 50 sénateurs républicains et les 50 sénateurs démocrates en cas de blocage. Il n’est donc pas évident, dans ces conditions, que les projets les plus ambitieux ou « progressistes » de la gauche américaine puissent être adoptés par le Congrès en cas de défections de certains représentants ou sénateurs démocrates centristes intimidés le cas échéant par l’ampleur et les effets destructeurs de ces réformes sur l’économie.

Un propgramme ambitieux de réforme des institutions

Il est toutefois un domaine dans lequel les deux chambres risquent de s’accorder, celui de la réforme des institutions. Joe Biden et son parti ont en effet promis de « moderniser » la République américaine, garantissant en réalité au parti démocrate de rester éternellement au pouvoir.

Réduction de l’âge minimum pour voter

En premier lieu, il est proposé d’abaisser à 16 ans l’âge minimum légal pour voter. Cette mesure permettrait aux démocrates de s’assurer le vote de millions d’adolescents immatures, non informés, pour ne pas dire manipulés par le corps enseignant et les médias sociaux, susceptibles d’embrasser les thèses socialistes les plus délirantes.

Accorder la citoyenneté aux immigrés clandestins

Il est également prévu d’accorder la citoyenneté, c’est-à-dire le droit de vote (ainsi que l’accès gratuit aux soins de santé), à des millions d’immigrés clandestins dans le cadre d’un vaste programme d’amnistie. Ces nouveaux électeurs seront très vraisemblablement reconnaissants envers les candidats démocrates aux prochaines élections.

Le vote par correspondance étendu à l’ensemble de l’Union

Par ailleurs, il est anticipé que le Congrès rende obligatoire à l’échelle des 50 États le vote par correspondance universel, si possible dénué de tout contrôle de fraude. La recette a prouvé son efficacité dans les États de la Géorgie, du Michigan, de la Pennsylvanie et du Wisconsin lors des élections du 3 novembre dernier. L’objectif est donc d’étendre le système aux autres États de l’Union réfractaires à ce mode de scrutin si prompt aux irrégularités. Un projet de loi en ce sens a déjà été déposé par les démocrates à la Chambre des représentants.

Abroger les grands électeurs

Qui plus est, la gauche américaine ayant perdu récemment deux élections présidentielles tout en ayant emporté le vote populaire (en 2000 avec plus de 500.000 voix et en 2016 avec près de 2,9 millions de voix), il est clairement proposé d’abroger le système de l’élection indirecte du président par le biais des grands électeurs, désormais jugés « archaïques ».

Ajouter deux nouveaux États à l’Union

Pour parachever son œuvre, Joe Biden devrait également proposer d’ajouter deux nouveaux États à l’Union, à savoir Washington DC et Puerto Rico. De nombreux sénateurs démocrates ont déjà fait savoir qu’ils approuvaient le projet. Cela se traduirait en effet par l’arrivée au Sénat de quatre nouveaux sénateurs. Et sur la base des résultats électoraux des dernières décennies observés dans ces deux territoires, il est fort à parier que ces quatre nouveaux sénateurs seront démocrates ! Dans ces conditions, il deviendra tout simplement impossible au parti républicain de redevenir majoritaire au Sénat.

Augmenter le nombre de juges à la Cour suprême

Enfin, le Congrès sera immanquablement amené à se pencher sur la question de l’augmentation du nombre de juges à la Cour suprême. Les démocrates ont très mal réagi au fait que Donald Trump ait eu l’occasion – unique au cours de son mandat de quatre ans – de nommer, à vie, trois des neuf juges composants la cour actuellement, dont un in extremis, peu de tremps avant les élections du mois de novembre dernier, portant ainsi, en tout cas sur le papier, la majorité de juges républicains à six contre trois juges démocrates.

L’enjeu est d’importance puisqu’une Cour suprême contrôlée par des magistrats républicains est susceptible d’invalider une bonne partie du programme législatif de Joe Biden.

Pour contourner cet obstacle majeur, les démocrates ont trouvé une parade toute simple : ajouter quatre nouveaux juges (démocrates) à la Cour suprême, garantissant une majorité de sept juges démocrates face à six juges républicains. Les candidats seraient désignés par Joe Biden et avalisés par le Sénat à la majorité simple. Le plan est si radical que Joe Biden, interrogé avec insistance sur le sujet au cours de la campagne électorale, n’a pas osé apporter de réponse claire sur ce point.

Vote par 3/4 des États

Vote à la majorité simple

Il n’en reste pas moins que la naturalisation des clandestins, la mise en place du vote par correspondance universel et l’augmentation du nombre des juges à la Cour suprême pourront être adoptées à la majorité simple dans chacune des deux chambres législatives. Il est donc très probable que Joe Biden mettra à profit la période de deux années qui s’ouvre, d’ici aux élections de mi-mandat prévues pour le mois de novembre 2022, pour faire adopter prioritairement ces réformes institutionnelles.

Le règne de la terreur

Une telle perversion des institutions s’inscrira naturellement dans le vaste programme de prise de pouvoir absolu des démocrates sur les États-Unis, aidés en cela par les grands médias et les médias sociaux. Ensemble, ils imposeront la propagande du parti, la censure des voix dissidentes, la chasse aux sorcières envers les anciens collaborateurs de Donald Trump, la purge de l’opposition politique, la suppression des libertés individuelles dans le contexte du coronavirus et l’incitation à la violence des groupes anarchistes dans la rue.

La destruction récente par les Big Tech du réseau social Parler ou le second Iimachment de Donald Trump pour incitation à insurrection six jours avant son départ ne constituent qu’un avant-goût de ce qui est à venir. Il est fort à parier par exemple qu’une loi sera rapidement adoptée, criminalisant le fait de remettre en cause publiquement la légitimité de l’éléction de Joe Biden, les soupçons de fraude constituant un « Big Lie » (le grand mensonge » – dixit Joe Biden). Et ce, alors même que les démocrates ont passé quatre années à remettre en question l’élection de Donald Trump en 2016. Les commentateurs médusés appellent déjà Nancy Pelosi, la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Robespierre…

Anthony Lacoudre est avocat à New York.

« Joe Biden semble de plus en plus séduire Wall Street. «

Par artofuss artofuss.blog 14 Janvier 2020

Wall Street en pleine love story avec les démocrates : le nouveau monde politique est bien là et personne ne sait encore trop le manipuler

Traditionnellement aux États-Unis, le parti démocrate comptait sur une base électorale venant des catégories populaires alors que le parti républicain s’appuyait sur les milieux d’affaires. Une évolution est pourtant en train de s’opérer. Joe Biden semble de plus en plus séduire Wall Street.

Avec Christophe Boutin. ATLANTICO

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Atlantico.fr : Auparavant aux États-Unis, le Parti Démocrate comptait sur une base électorale venant des catégories populaires alors que le Parti Républicain s’appuyait sur les milieux d’affaires mais cette dichotomie est en train de changer. Alors que Biden semble de plus en plus séduire Wall Street, la situation serait-elle en train de s’inverser ?

Christophe Boutin : Je crois que cette dichotomie que vous évoquez est maintenant totalement dépassée. Les milieux d’affaires ont parfaitement compris depuis longtemps que le Parti Démocrate était au moins aussi banckable que que le Parti Républicain, en permettant un aussi bon retour sur investissement – ils avaient d’ailleurs depuis longtemps aimablement versé leur obole aux uns comme aux autres. La nouveauté est que les démocrates se targuant d’être moraux, et les médias stigmatisant ceux qui ne communient pas dans une morale politiquement correcte, les versements en faveur de ce parti parent le donateur de cette aura d’éthique dont raffolent les entreprises les plus dévastatrices – une sorte de « moralwashing » qui a accru l’intérêt des boards de Wall Street pour le parti de l’âne.

Quant aux catégories populaires, les démocrates s’y sont intéressés, mais ont fait un choix qui leur a d’abord été profitable avant de se retourner contre eux. Face à une progression des républicains, ils se sont en effet posé la question d’accroître leur base électorale, et pour cela d’amener aux urnes les catégories défavorisées dont on sait que, bien souvent, elles ne participent pas à la vie politique. Or les démocrates sont essentiellement – et le dernier vote le confirme – des urbains qui vivent sur les deux côtes des États-Unis, Est et Ouest, et ne connaissent comme défavorisés peuplant les zones périurbaines ou urbaines dans lesquelles ils vivent que les représentants des minorités noires et hispaniques présentes sur des territoires que les Blancs pauvres ont quittés – le fameux « white flight ». C’est pourquoi, le discours des démocrates s’est essentiellement tourné vers les intérêts de ces minorités, ce qui était par ailleurs doublement valorisant : ils répondaient ainsi aux attentes des médias qui relayaient les pressions communautaristes, et se montraient bienveillants envers ce prolétariat qu’ils croisaient d’autant plus quotidiennement qu’il occupe toutes les tâches subalternes de leurs gigantesques cités – des plongeurs aux gens de maison, des cuisiniers aux conducteurs de taxis. Ce choix a effectivement réussi à ramener aux urnes un certain nombre de membres des minorités, et, s’il n’explique pas à lui seul l’élection de Barak Obama, y a sans doute contribué.

Le problème c’est qu’il y avait d’autres pauvres aux USA, ceux, blancs cette fois, de l’Amérique profonde, celle de la Bible belt ou de la Rust belt, essentiellement situés au milieu du pays, et qui subissaient de plein fouet les conséquences négatives de la mondialisation. Des pauvres qui souffraient non seulement du déclassement, économique et social, mais qui étaient en sus accusés de tous les maux – au premier rang desquels leur prétendu racisme congénital – par les intellectuels ou prétendus tels. Être ainsi régulièrement insulté par des artistes moralisateurs à longueur de médias est déjà pénible, mais être en sus tout aussi régulièrement accusé de stigmatiser par votre « privilège blanc » des gens qui bénéficient parfois d’aides auxquelles vous ne pouvez prétendre, et ce alors qu’elles sont dispensées par un pays bâti dans les siècles précédents par vos ancêtres, cela peut légitimement lasser.

C’est ainsi que cette Amérique blanche déclassée, elle aussi absente politiquement, a choisi de revenir aux urnes et de renverser la table en élisant un trublion qui s’était introduit dans le parti républicain plus que le représentant attendu de ce dernier, un homme certes richissime, mais dont la fortune lui paraissait mieux acquise que celle de ces élus – y compris les moralisateurs démocrates – qui, après leur mandat, s’en vont toucher les dividendes de leurs compromissions. Favoris des médias, parce qu’avec eux dans un rapport pervers « en miroir », les démocrates n’ont pas pensé un seul instant qu’ils pouvaient être court-circuités, ce qu’a pourtant fait Donald Trump en utilisant les réseaux sociaux – ce qui n’était pas réservé à Barak Obama, loué pour cela lors de ses campagnes électorales. L’aboutissement des choix démocrates a donc été cette vengeance des « déplorables » refusant d’adouber celle qui était attendue comme une évidence, Hillary Clinton. Et nous en sommes toujours là aujourd’hui : comme le montrent bien les résultats de l’élection présidentielle, les Etats-Unis sont plus divisés, plus « clivés » que jamais entre États rouges et bleus.

Les anciens clivages ont-ils commencé à être modifiés avant le début de cette nouvelle décennie ? Le populisme prend-il une part importante de cette nouvelle recomposition ?

Le populisme joue un rôle important dans cette recomposition, effectivement, parce qu’il permet de renverser la table. Alors que l’oligarchie dissimule son maintien au pouvoir sous de fausses alternances entre une droite et une gauche qui, sur le fond, ne s’opposent plus, et qui font les mêmes choix sur les grands dossiers – l’Europe ou l’ouverture des frontières pour prendre le cas français -, le populisme demande lui que l’on présente une véritable alternative politique. Les anciens clivages n’en étant plus, et la politique menée par les tenants des deux camps supposés ennemis l’entraînant dans une fuite en avant vers un avenir dont il ne veut décidément pas, le peuple, avec le sursaut populiste, tente de provoquer un véritable clivage et de faire surgir une nouvelle élite – au moins autant, et sans doute plus, qu’il ne revendique de participer directement à l’exercice du pouvoir. Que survienne cette nouvelle élite qui réponde à ses attentes et à ses angoisses et le surgissement populiste s’estompe de lui-même – avec cette réserve toutefois qu’échaudé par ce qu’il a vécu le peuple peut se montre à l’avenir beaucoup plus attentif aux dérives du pouvoir..

Au-delà de l’actualité américaine, l’alliance du conservatisme sociétal avec les populations déclassées contre le progressisme sociétal et la finance est-il le nouveau clivage qui pourrait structurer le paysage politique à l’avenir ?

C’est effectivement actuellement le clivage le plus important, et ce sera sans doute dans les années qui viennent le seul qui vaille. Emmanuel Macron ne s’y est d’ailleurs pas trompé, qui considère que le progressisme dont il se fait le héraut a pour principal opposant le conservatisme. Alliances disparates de part et d’autre ? Pas tant que cela. Le progressisme, que vous présentez comme l’alliance de la finance et du progressisme sociétal, est ce que l’on appelle aussi le mouvement libéral-libertaire. Libéral – encore faudrait-il sans doute discuter de l’usage de ce terme, qui recouvre des réalités différentes – dans le sens ici d’un libéralisme financier et mondialisé ; libertaire en ce qu’il s’agit de permettre toutes les avancées « sociétales » – sans doute pour mieux faire oublier qu’il n’y a aucune avancée sociale. Dans les deux cas il y a bel et bien un point commun qui est l’absolutisation de de la liberté individuelle. En face, si les « populations déclassées » rejoignent le « conservatisme sociétal », c’est parce que ce dernier maintient vivaces des concepts et des structures qui, dépassant les seuls individus, sont pour ceux-ci des tuteurs et des abris. Ils y retrouvent un cadre qui leur permet d’exister quand le monde progressiste en fait des laissés-pour compte, mais aussi une image valorisante de ce qu’ils sont, au travers de leur appartenance à un patrimoine commun – une culture, une histoire, une nation.

La sensation de déclassement chez certaines populations est-elle à l’origine de ce clivage à la fois politique et social ? Y a-t-il d’autres raisons ?

Gardons-nous, comme le fit Hilary Clinton, et comme le font les grands prêtres médiatiques du progressisme, de ne voir dans ce courant, conservateur et populiste à la fois, que le rassemblement des has been et des tocards, autant d’êtres finalement justement déclassés car totalement inaptes à comprendre le monde nouveau. D’abord, parce que ce déclassement ne concerne qu’une partie de ce courant, et non sa totalité – oublions l’image simpliste de la « révolte des petits blancs » -, sauf à considérer comme « déclassés » tous ceux qui ne se consolent pas de l’abaissement de leur patrie. Ensuite parce que le déclassement est bel et bien la conséquence d’un choix fait par une partie de l’oligarchie,celui d’une mondialisation qui assume parfaitement de laisser au bord de ce chemin qui mène vers la société parfaite une partie des populations.

Qui l’assume, car cette oligarchie au pouvoir, comme le décrit très bien Christopher Lasch dans sa Révolution des élites, n’estime plus avoir quoi que ce soit de commun avec ce peuple qu’elle méprise profondément. En France, comme aux Etats-Unis et dans d’autres démocraties occidentales, elle semble ainsi beaucoup plus sensible aux attentes des représentants des communautés nouvellement arrivées – il est vrai que, comme aux Etats-Unis aussi, les habitants des métropoles sont beaucoup plus confrontés aux représentants de ces minorités visibles qu’à ceux de la France périphérique.

Le déclassement n’est donc que la conséquence de cette rupture, et contribue à ce que les populations qui en sont touchées redécouvrent les vertus d’une approche conservatrice basée elle non sur une idéologie plus ou moins utopiste – je renvoie aux analyses de Liquidation, par lesquelles Frédéric Rouvillois démontre les rapports entre le progressisme macronien et le saint-simonisme – mais sur ces réalités enracinées nécessaires aux hommes pour devenir ce qu’ils sont.

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