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Notes de Marchés du LUPUS du Jeudi 14 Décembre 2023 : Momentum !

Notes de Marchés du LUPUS du Jeudi 14 Décembre 2023 : Momentum !

Le contexte actuel de marché peut se résumer en seul mot: momentum.
L’air de rien, les principaux indices du NYSE s’acheminent vers une septième semaine consécutive de hausse, plus personne n’ose parler de bear market rallye désormais, le momentum est solidement ancré et prend ses aises.
Le momentum est clairement présent en cette fin d’année, le rallye de Noël semble difficile à stopper. À noter que la volatilité ne recule guère plus, le VIX grappille 1% hier à 12,19, cela est plutôt sain. Le NDX est dans la même situation que le SPX, il se situe à moins de 2% de son record de tous les temps. Rappelons ici que les actions ont historiquement tendance à bien se comporter entre le pic de taux de la Fed et la première baisse effective. On assiste à d’importantes couvertures de positions shorts hier sur le NYSE, les volumes d’échanges repartent à la hausse, le breadth du marché est très nettement positif, les ours ont momentanément disparu des parquets. Côté sentiment, les petits porteurs sont sans surprise redevenus extrêmement optimistes. En parallèle, les institutionnels le redeviennent aussi, dans des proportions plus mesurées. Mes indicateurs internes de marché indiquent un risque sur les actions à court terme et un marché obligataire neutre. Il faut tenir compte de ces paramètres, le faible niveau de volatilité permet par exemple de couvrir une exposition en actions à bon compte, en parallèle le momentum actuel semble puissant, c’est à garder en tête également, tout comme les montagnes de cash que détiennent encore les investisseurs.
Powell a implicitement reconnu que le pic de taux de la Fed est passé (le marché savait que la Fed le savait mais qu’elle faisait semblant de faire croire le contraire). Il a aussi ouvert la voie à des baisses de taux l’année prochaine, en adoptant un ton « pro-croissance » plus marqué que ce que prévoyait le marché. Le graphique en points qui résume les pronostics des propres membres de la banque centrale pour les taux pointe sur 75 points de base de baisse en 2024. C’est un peu moins que ce que prévoit le marché (110 points), mais cela suffit à démontrer que les banquiers centraux ont clairement pivoté. D’ailleurs, la Fed a révisé en baisse ses anticipations d’inflation de base pour 2023, 2024 et 2025. Pour résumer, les planètes s’alignent sur le scénario « ciel bleu » voulu par les marchés, c’est-à-dire une Fed qui va entamer son cycle d’assouplissement monétaire, en l’accélérant au besoin si l’économie chancelle. L’outil FedWatch du CME pronostique à 88% une première baisse de taux en mars, alors que la probabilité n’était que de 41% la veille et de 10,5% un mois plus tôt.
La question désormais est de déterminer que faire avec le marché obligataire après de tels mouvements sur les rendements. Jeffrey Gundlach prévoit que les rendements de référence tomberont dans la fourchette basse de 3%, tandis que Bill Gross pense que le rendement est déjà là où il devrait être, à environ 4%. Les avis divergent donc. Le trader en actions que je suis regarde les rendements ce matin et se dit que 5,0% à 5,5% sur une obligation investment grade en dollars à 5-8 ans cela ne reste pas mal du tout. En Euros, on obtient encore 3% et plus, je m’abstiens de mentionner le franc suisse.
La question actuelle de marché peut se résumer ainsi: qu’est-ce qui pourrait bien faire fuir les taureaux?
Le rapport de novembre sur les prix à la consommation (CPI) publié hier après-midi confirme que l’économie américaine ralentit suffisamment pour maîtriser l’inflation, mais pas assez pour que le pays entre en récession.
Le S&P 500 a signé une quatrième séance de gains d’affilée.

«La dynamique s’auto-alimente à mesure qu’on approche de la fin de l’année», a souligné Tom Cahill, de Ventura Wealth Management.

«Beaucoup de gérants, de hedge funds, et autres, ne sont pas autant exposés aux actions qu’ils le voudraient», a-t-il poursuivi. «Il y a donc des rééquilibrages de portefeuilles.»

Pour Tom Cahill, le mouvement touche particulièrement les sept valeurs stars du Nasdaq, capitalisations technologiques géantes qui ont dopé Wall Street depuis le début de l’année, notamment Nvidia (+2,21%) et Amazon (+1,09%).
Par ailleurs, le dernier baromètre trimestriel de confiance des entreprises japonaises (Tankan) s’est avéré mercredi supérieur aux attentes, ce qui a aussi offert un peu de soutien à la Bourse de Tokyo.
Nouveau record historique du CAC en séance.
7582.47 points
Son précédent record datait d’avril 2023.

16.5% de hausse depuis le début d’année.
Rappelons que le CAC avait perdu 9,5% en 2022.
Sur l’accélération de la hausse des taux.

Mais les mêmes causes produisant les mêmes effets, la baisse des taux à long terme, près de 1% sur le taux d’emprunt d’État à 10 ans, et les perspectives de baisses de taux de la BCE au deuxième semestre 2024 ont mis le feu au dancefloor.
Euro Stoxx : +19,59%
Dax, l’indice allemand : +20,60%
Et aux États-Unis, c’est aussi la fête avec une hausse de 20,95% pour le S&P et de 38,86% pour le Nasdaq.
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Comment se compare la situation en Europe et aux Etats-Unis?

Aux Etats-Unis la désinflation est réelle. Les Etats-Unis ont réussi un soft-landing en maitrisant l’inflation sans affecter la croissance.  La vraie différence tient aux écarts de productivité entre les deux blocs économiques.

La persistance de l’inflation en zone euro tient-elle donc aux coûts du travail?

Oui, à cause d’un marché du travail sur lequel on observe une baisse structurelle de la productivité depuis 2017. Les salaires augmentent: de 4,5% en début d’année, de 5% en ce moment. Corrigés d’une productivité décroissante, les coûts salariaux unitaires (les salaires corrigés de la productivité) croissent de 6% depuis le début de l’année. Alors que les gains de productivité dépassent 2% par an aux Etats-Unis, ils se sont évaporés en Europe depuis bientôt 6 ans.

A quoi tient cette baisse de la productivité européenne?

A quatre paramètres. Le premier est la faiblesse de l’investissement dans les nouvelles technologies. Celui des Etats-Unis est le double de celui de l’Europe. Le deuxième est la faiblesse des dépenses en recherche et développement (R&D): 3,5% du PIB aux Etats-Unis, 2,2% du PIB en moyenne en Europe. Le troisième tient au vieillissement plus important de la population active européenne vis-à-vis de l’américaine. Enfin, en zone euro, la baisse du chômage a concerné les moins qualifiés d’où une hausse de la masse salariale à faible productivité. S’y ajoute une désaffection du travail en Europe de la part des moins de 35 ans. En France, on compte 23 jours d’arrêt-maladie par an en moyenne!

Au sein de l’Europe, comment se répartissent les dépenses de R&D?

En tête, je citerais l’Allemagne, l’Autriche, la Finlande, la Suède et la Suisse. Les pays du sud (Italie, Espagne, Portugal, Grèce) sont en queue de peloton. Pour vous donner une idée, les Etats-Unis investissement 3,5% de leur PIB en R&D, l’Italie 1,2%. Ceci dit, la décision récente de la Cour de Karlsruhe interdisant les réaffectations budgétaires risque fort d’entraver l’effort d’investissement voulu par le gouvernement allemand.

Au niveau européen, le plan de relance (Next Gen EU) parait toutefois considérable?

Il l’est. Davantage que son correspondant américain mais malheureusement le processus d’affectation des fonds est très bureaucratique et très lent.

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La valorisation de SpaceX avoisinerait 180 Mds$ lors du dernier tout de table, un peu plus que prévu.
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Le Financial Times consacre un dossier sur l’impact de la hausse des taux sur les placements aux États-Unis.
Et ce qui est vrai aux États-Unis est vrai en France.
Avec le retour à des taux de rendement (très) positifs, les placements de « taux » ont explosé.
Des milliers de milliards qui viennent se loger sur des livrets ou dans des fonds obligataires.
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Une équipe d’analyste a passé en revue environ 140 cycles de resserrement des taux depuis le siècle dernier. Il en ressort que lorsque des banques centrales ont relevé plus de 400 points de base leur taux directeurs durant un cycle, il n’y a eu ensuite que très peu d’atterrissages en douceur. Ce n’est pas un pronostic en tant que tel mais une observation sur une longue durée.
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La COP28 a accouché d’un accord un peu plus ambitieux que ce qui avait semblé se dessiner lundi. Il a été décidé d’une transition vers l’abandon des énergies fossiles, qui sont apparemment évoquées dans leur ensemble pour la première fois dans un texte final, alors que seul le charbon avait jusqu’ici été formellement brocardé.
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Le Nasdaq a connu des dysfonctionnements techniques qui ont affecté les échanges et fait apparemment perdre quelques ordres à des intermédiaires.
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 Aux Etats-Unis, le congrès a approuvé l’ouverture d’une enquête en destitution de Joe Biden à cause des affaires réalisées par son fils à l’étranger. Le projet n’a toutefois quasiment aucune chance d’aboutir, même s’il contribue à polariser un peu plus les factions à moins d’un an de l’élection présidentielle américaine.
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En Europe, les eurodéputés sont parvenus à s’entendre sur la réforme du marché européen de l’électricité, histoire de disposer d’un écosystème plus serein et moins volatil pour les consommateurs.
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UBS fait la chasse aux centaines de millions de primes en espèces versées par le Crédit Suisse à ses traders pour les convaincre de ne pas quitter le navire avant la chute.

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Tesla rappelle 2 millions de véhicules pour mettre à jour l’Autopilot.
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Walt Disney et Comcast augmentent leurs dépenses publicitaires sur Instagram après avoir abandonné X.
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Je suis toujours de près le groupe Zara.
Pour trois raisons.
La première est que c’est un modèle de distribution : ils ont inventé la fast fashion, des renouvellements de collection très rapides pour coller au mieux aux besoins et aux goûts des consommateurs.
La deuxième est que c’est un modèle de gestion : le groupe arrive à des niveaux de profitabilité qui ne sont pas la norme dans le secteur du textile mass market.
La troisième est que c’est un indicateur de la consommation des ménages, principalement en Europe, comme Walmart l’est pour les États-Unis.
Et la croissance des ventes de Zara sur le dernier trimestre ralentit du fait d’un ralentissement de la consommation, en Espagne où il a 1 200 magasins mais aussi dans le reste du monde car Zara est présent dans 90 pays.
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Les actions des sociétés foncières cotées ont enregistré une nette progression après l’annonce de la Réserve fédérale américaine qui s’est dite prête à abaisser ses taux d’intérêt en 2024. Cette perspective favorable aux sociétés immobilières, qui sont souvent lourdement endettées et ont subi une baisse de la valeur de leurs actifs en raison de la hausse des taux ces derniers mois, a encouragé les investisseurs à revoir à la hausse leurs positions dans le secteur immobilier.
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Dans son rapport mensuel sur le pétrole publié jeudi, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) estime toutefois qu’une croissance de la demande mondiale de pétrole au ralenti et une production américaine en hausse risquent de contrarier la stratégie de l’Opep+ (l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés) visant à soutenir les prix.

L’AIE revoit d’ailleurs déjà à la baisse sa prévision de croissance de la demande de pétrole pour le 4e trimestre 2023, avec un ralentissement particulièrement marqué en Europe.
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En Argentine, le nouvel homme fort du pays, Javier Milei, a chargé son ministre des finances d’annoncer une dévaluation de 54% du peso et des coupes dans les dépenses, pour créer un premier électrochoc. L’exécutif cible une dévaluation mensuelle du peso de 2% à l’avenir, pour tenter de normaliser l’économie. Il fallait 366 ARS pour obtenir 1 USD avant l’annonce. C’est désormais 800 ARS pour 1 USD.
L’Argentine dévalue de moitié la valeur du peso, revoit sa parité fixe et annonce des réductions massives des dépenses afin d’éliminer le déficit budgétaire primaire l’année prochaine. Le taux de change est abaissé de 54%, à 800 pesos pour un dollar et la banque centrale visera une dévaluation mensuelle de 2%. Les dépenses budgétaires seront réduites de l’équivalent de 2,9% du PIB, annonce un haut fonctionnaire. Le FMI salue ces mesures, estimant qu’elles contribueront à stabiliser l’économie. L’Argentine prévoit de nouvelles discussions avec le Fonds sur les conditions de financement. La banque centrale maintient son taux directeur à 133%, mais abaisse le repo à un jour à 100%.
LA DÉVALUATION DU PESOS PÈSE

Plusieurs entreprises liées à l’Argentine ont souffert en Bourse après l’annonce de la dévaluation choc du pesos par le président élu. Un peso vaudra désormais 800 dollars, contre 366,52 dollars mardi à la clôture.

En France, le groupe de distribution Carrefour, où le chiffre d’affaires du pays représente environ 3,75% du groupe, baissait de 5,37% en Bourse. A Madrid, Telefonica perdait 3,29%.
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Argentine: le gouvernement Milei démarre avec une inflation à près de 161%

Buenos Aires (awp/afp) – L’Argentine a enregistré en novembre une inflation de 12,8% restant dans des niveaux mensuels record depuis plus de 30 ans, et cumulant à 160,9% sur un an, néfaste base de départ du gouvernement ultralibéral de Javier Milei, investi il y a trois jours.

L’indice de novembre, publié mercredi par l’Institut national de la statistique (Indec), est dans la continuité de ceux d’août et septembre, supérieurs à 12%, et qui déjà constituaient les pires résultats mensuels depuis 32 ans.

L’inflation cumulée sur onze mois depuis janvier 2023 est de 148,2%, mais atteint 160,9% en glissement interannuel.

Une forte inflation était pressentie pour novembre, selon la plupart des analystes, et devrait s’élever encore en décembre puis en janvier 2024, premiers mois de la présidence Milei, en raison notamment d’une « libération » progressive des étiquettes, avec la fin des mécanismes d’encadrement des prix que tentait tant bien que mal le gouvernement (centre-gauche) sortant.

Le gouvernement du président Milei, investi dimanche, a comme il l’avait promis engagé une thérapie de choc pour la troisième économie d’Amérique latine.

Mardi soir, il a annoncé une dévaluation de plus de 50% du peso, la réduction de subventions aux transports et à l’énergie, de drastiques réductions dans la haute fonction publique, dans une série de mesures « d’urgence » pour stabiliser une économie en proie à un déficit budgétaire et une inflation chroniques.

Un des tout premiers effets de la dévaluation devrait toutefois être une répercussion sur les prix, donnant un nouveau coup de fouet à l’inflation, avant une stabilisation vers la fin 2024 qu’ambitionne le gouvernement.

« Nous allons être pires qu’avant en matière d’inflation pendant quelques mois, et je le dis parce qu’une vérité inconfortable est préférable à un mensonge confortable », a mis en garde mardi le ministre de l’Economie Luis Caputo, annonçant les premières mesures d’austérité, bien qu’avec un volet social « renforcé » pour les plus vulnérables, pour un pays comptant plus de 40% de pauvres.

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Du côté de la Chine, le 79e épisode de la saga « La montagne a accouché d’une souris » a tenu toutes ses promesses : le grand raout économique des autorités n’a pas donné grand-chose, hormis la confirmation qu’il n’y aura pas de plan de relance à grande échelle. De quoi choquer les investisseurs occidentaux qui sont accros à l’empilage des milliards pour perfuser leurs économies. L’avenir dira si l’austère approche chinoise est plus saine. En tout cas à court terme, elle ne contribue pas à rendre le sourire aux marchés actions locaux.
En Chine, Country Garden Holdings est apparemment parvenue à honorer une échéance. Pourquoi celle-là ? Pourquoi maintenant ? Je l’ignore, mais l’annonce a fait un peu reculer le spectre des faillites immobilières en cascade dans le pays.
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Malgré les inquiétudes liées à l’espionnage, Huawei va finalement construire une nouvelle usine en France

Le géant chinois de la tech Huawei Technologies va construire une usine d’équipements pour réseaux mobiles en France, malgré les réticences en Europe. Il s’agira de la première usine de Huawei en dehors de la Chine.

Huawei est accusée d’espionnage depuis un certain temps. Elle utiliserait sa technologie pour transmettre des informations au gouvernement chinois. Des pays comme les États-Unis, la Suède et la Grande-Bretagne ont interdit l’utilisation de la technologie Huawei pour leurs réseaux de télécommunications. L’espionnage n’a toutefois jamais été prouvé publiquement.

Dans l’actualité : l’usine, initialement annoncée pour 2021 avec un investissement de 200 millions d’euros, avait été retardée en raison de la pandémie de Covid-19.

  • La date exacte à laquelle l’usine deviendra opérationnelle n’est pas encore connue, mais le site devrait désormais ouvrir en 2025.
  • Ce projet est considéré comme une initiative stratégique de Huawei dans le contexte des restrictions européennes imposées à sa technologie 5G, pour des raisons de sécurité.
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L’avenir du travail industriel se profile à l’horizon avec l’annonce récente d’Amazon d’intégrer Digit, un robot humanoïde, dans l’un de ses centres de distribution à Seattle. Cet humanoïde, créé par Agility Robotics, représente une avancée majeure dans l’automatisation, capable d’effectuer des tâches répétitives tout en interagissant avec les employés humains. Cette initiative est une réponse aux défis coûteux du turn-over et à la suppression de 27 000 emplois en 2023. Digit symbolise une ère nouvelle où les robots ne se contentent plus de tâches simples, mais collaborent étroitement avec les humains, réinventant ainsi le travail collaboratif.

La polyvalence de Digit est remarquable : il peut effectuer des tâches variées, allant du recyclage des bacs vides à la navigation dans des espaces restreints, voire monter des escaliers. Conçu pour fonctionner pendant deux heures sur une charge de batterie, ce robot représente un pas de géant vers une collaboration efficace entre l’homme et la machine. Son introduction chez Amazon est un indicateur clair de la direction que prend le géant du e-commerce en matière d’innovation et d’efficacité, tout en abordant les enjeux de santé et de sécurité au travail. À l’heure où l’industrie fait face à un tournant crucial, Digit et ses semblables marquent le début d’une ère où technologie avancée et besoin humain s’entremêlent pour façonner le « monde d’après »…

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Au revoir les Îles Caïmans, bonjour Abu Dhabi : les Émirats arabes unis, nouveau havre pour l’argent des milliardaires

Abu Dhabi est devenue le nouveau refuge pour les multimilliardaires. Les Îles Caïmans et les Îles Vierges britanniques sont délaissées en raison d’une réglementation trop contraignante. Grâce à la création de sociétés-écran, il est possible de conserver un maximum d’argent avec un minimum de risque.

Les multimilliardaires cherchent à minimiser la taxation de leur argent, généralement en le plaçant dans un pays plutôt accommodant. Et Abu Dhabi émerge de plus en plus comme la meilleure option pour qui cherche un paradis fiscal. Une activité florissante pour les Émirats arabes unis, qui en tirent profit.
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Joe Biden déclare que le gouvernement de droite de Benjamin Netanyahu risquait d’éroder le soutien international à sa campagne contre le Hamas en refusant d’approuver une solution à deux États pour les Palestiniens. Il exhorte Israël à changer de cap et qualifie certains éléments de sa campagne de bombardements d’«indiscriminés».
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Les manifestants pro-Hamas menacent les étudiants, le personnel, les professeurs et le fonctionnement normal des universités américaines.

Des étudiants manifestants à l’Université Brown ont été arrêtés et un sit-in d’une semaine au Haverford College s’est terminé mercredi sous la menace de mesures disciplinaires. Les campus universitaires américains, largement de gauche donc progressistes, islamo-gauchistes et anti-israéliens, continuent d’être secoués par les tensions liées à la guerre du Hamas contre Israël.
USA : La Chambre des Représentants a voté en faveur d’une déclaration appelant les présidents de Harvard et du MIT à démissionner. Les législateurs ont approuvé la résolution 303-126, avec 125 démocrates et 1 républicain opposés à la mesure (les démocrates protègent les leurs, même quand ils sont antisémites)
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Des millions de Russes ont été sommés de confier leur passeport aux autorités

C’est ce que rapporte Le Monde de ce jour : « Depuis lundi 11 décembre, des millions de Russes dont la sortie du territoire est déjà soumise à des restrictions ont obligation de confier d’eux-mêmes leur passeport aux autorités, qui se chargent de la “conservation” du document. Les personnes concernées par cette ordonnance, adoptée le 22 novembre, ont désormais cinq jours pour se conformer à cette injonction, même si aucune responsabilité pénale n’est prévue pour ceux qui ne le feraient pas. » Sont notamment concernés les hommes convoqués dans le cadre de la mobilisation militaire partielle. Potentiellement, selon le quotidien, elle vise aussi les ressortissants russes à l’étranger. S’il n’est pas prévu d’amende, en revanche les personnes soumises à l’obligation qui tenteraient de sortir du territoire pourront voir leur passeport saisi. Avec les moyens de surveillance modernes, on n’a même plus besoin de rideau de fer…
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1.750 milliards

C’est, en roubles, l’aide à l’investissement que Moscou lance pour développer l’Arctique russe, soit tout de même 18,4 milliards de dollars. Gadzhimagomed Guseynov, vice-ministre du développement de l’Extrême Orient et de l’Arctique, vient de l’annoncer. L’Etat russe apportera ainsi son soutien à 760 grands projets, avec la création de 40.000 emplois dont 13.000 sont déjà opérationnels. Dont, au premier rang, les mines (44 projets pour 862 milliards de roubles, plus de la moitié du total), suivis de l’industrie pétrochimique (207 milliards de roubles). Outre cette aide d’Etat, validée en 2020, qui comprend des dégrèvements fiscaux et des aides à l’assurance, les régions mettent la main à la pâte, de sorte que certains investisseurs seront dispensés dans les premières années de tout impôt et taxe. Les entreprises chinoises vont-elles se ruer sur cette nouvelle frontière du Grand Nord ?

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Augmentation record du nombre de mosquées en Russie

« En 1991, le pays ne comptait que 120 mosquées en activité, contre plus de 7.000 aujourd’hui », s’est félicité Magomedsalam Magomedov lors du XIXe Forum musulman international à Moscou, mardi. « Jamais dans son histoire, notre pays n’a connu un tel nombre de mosquées », a-t-il ajouté. S’exprimant au titre de Chef adjoint de l’administration présidentielle, cet assistant de Poutine a salué l’augmentation record du nombre de mosquées en Russie dont le nombre a été multiplié par 60 en trente ans. Après l’effondrement de l’Union soviétique, la liberté de religion est devenue un droit constitutionnel en Russie, qui a vu la résurgence de l’islam aux côtés d’autres religions, principalement le christianisme orthodoxe, note rt.com. Le catholicisme y est toutefois considéré comme une religion d’étrangers, et le prosélytisme catholique demeure proscrit.

« Les peuples somnolaient, mais le destin prit soin qu’ils ne s’endormissent point »

Les peuples se taisaient, somnolaient. Alors,

Le destin, pour qu’ils ne s’endorment point, fit surgir

L’inexorable, le terrifiant fils

De la Nature, le vieil Esprit d’Inquiétude […].

[« Die Völker schwiegen, schlummerten, da sahe

Das Schicksal, daß sie nicht entschliefen, und es kam

Der unerbittliche, der furchtbare

Sohn der Natur, der alte Geist der Unruh. »]

Friedrich Hölderlin – Les peuples somnolaient … (1797)

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