1984

Un document de la Fondation Rockefeller publié en 2010 prévoit comment une pandémie peut être utilisée comme excuse pour établir un pouvoir autoritaire mondial

Un document de la Fondation Rockefeller publié en 2010 prévoit comment une pandémie peut être utilisée comme excuse pour établir un pouvoir autoritaire mondial

La Fondation Rockefeller a publié un rapport en mai 2010 en coopération avec le Global Business Network du futurologue Peter Schwartz.

Ce rapport s’intitule Scénarios pour l’avenir de la technologie et du développement international. Le premier scénario, intitulé « Lock Step » (étape de confinement), décrit un monde où le gouvernement exerce un contrôle total et un leadership autoritaire. Il envisage un avenir où une pandémie permettrait aux dirigeants nationaux d’assouplir leur autorité et d’imposer des règles et des restrictions hermétiques qui resteraient en place une fois la pandémie passée. La première moitié de ce scénario s’est déjà déroulée. Continuera-t-il comme prévu ? L’information sur Lock Step commence à peu près au point deux tiers de l’article. Le rapport Rockefeller dans son intégralité peut être téléchargé ici.

Le rapport intégral est ici : Scenarios for the Future of Technology and International Development

(version française)

La question est maintenant de savoir comment les autorités occidentales compétentes vont utiliser cette crise. Il est utile ici de revenir sur un rapport très pertinent publié il y a dix ans par la Fondation Rockefeller, l’un des principaux bailleurs de fonds de l’eugénisme dans le monde, et créateur d’OGM entre autres.

Le rapport en question porte le titre fade de « Scénarios pour l’avenir de la technologie et du développement international ». Il a été publié en mai 2010 en coopération avec le Global Business Network du futurologue Peter Schwartz. Le rapport contient différents scénarios futuristes développés par Schwartz et son entreprise. L’un des scénarios porte le titre intriguant de « LOCK STEP : Un monde où le contrôle gouvernemental est plus strict et le leadership plus autoritaire, où l’innovation est limitée et où les citoyens sont de plus en plus réprimés »

. Ici, cela devient intéressant comme dans ce que certains appellent la programmation prédictive.Selon le scénario Schwartz, « En 2012, la pandémie que le monde avait anticipée pendant des années a finalement frappé. Contrairement à la grippe H1N1 de 2009, cette nouvelle souche de grippe – provenant des oies sauvages – était extrêmement virulente et mortelle. Même les nations les mieux préparées à la pandémie ont été rapidement dépassées lorsque le virus a fait son apparition dans le monde entier, infectant près de 20 % de la population mondiale et tuant 8 millions de personnes en sept mois seulement… ». Il poursuit : « La pandémie a également eu un effet mortel sur les économies : la mobilité internationale des personnes et des biens s’est arrêtée, ce qui a affaibli des industries comme le tourisme et brisé les chaînes d’approvisionnement mondiales. Même localement, des magasins et des immeubles de bureaux normalement très fréquentés sont restés vides pendant des mois, sans employés ni clients ». Cela me semble étrangement familier.

Puis le scénario devient très intéressant : « Pendant la pandémie, les dirigeants nationaux du monde entier ont fléchi leur autorité et imposé des règles et des restrictions hermétiques, allant du port obligatoire de masques faciaux à la vérification de la température corporelle à l’entrée des espaces communs comme les gares et les supermarchés. Même après l’atténuation de la pandémie, ce contrôle et cette surveillance plus autoritaires des citoyens et de leurs activités se sont maintenus et même intensifiés. Afin de se protéger contre la propagation de problèmes de plus en plus globaux – des pandémies et du terrorisme transnational aux crises environnementales et à l’augmentation de la pauvreté – les dirigeants du monde entier ont pris une main plus ferme sur le pouvoir. »

Source : NeedToKnow.News – Traduit par Anguille sous roche

La fondation Rockefeller s’est ainsi livrée en 2010 à un essai d’anticipation portant sur un avenir à moyen terme mais présenté comme il se doit au passé.

En voici la plus grande partie. J’ai conservé le titre original, Lock Step, de manière que le lecteur éprouve d’emblée la conception anglosaxonne du texte, avec ce que cela suppose de flou et de redondant.

Sous-titre : « Un monde où les gouvernements exercent leur domination de haut en bas plus étroitement et une direction plus autoritaire, avec des innovations limitées et une répression croissante des citoyens.

« En 2012, la pandémie que le monde avait anticipée depuis des années arriva enfin. A la différence du H1N1 de 2009, cette nouvelle souche de grippe, transmise à l’origine par les oies sauvages, était extrêmement virulente et mortelle. Même les nations les mieux préparées à la pandémie furent vite submergées quand le virus frappa toute la planète, infectant près de 20 % de la population mondiale et tuant 8 millions de personnes en seulement six mois, en majorité de jeunes adultes. La pandémie eut aussi une incidence mortelle sur les économies : la circulation des hommes et des biens freina à mort, affaiblissant des industries comme le tourisme et brisant l’ensemble des chaînes d’approvisionnement. Même localement, les commerces et les bureaux ordinairement actifs restèrent vides durant des mois, privés d’employés et de clients.

« La pandémie couvrit toute la planète, quoiqu’elle fît un nombre disproportionné de morts en Afrique, Asie du Sud-Est et Amérique centrale où le virus se répandit comme une traînée de poudre en l’absence de protocoles officiels destinés à limiter la contagion. Mais même dans les pays développés, cette limitation fut un défi. La politique initiale des Etats-Unis, consistant à “décourager fortement” les citoyens de fuir montra mortellement son insuffisance en accélérant la diffusion du virus non seulement sur le territoire US mais au-delà des frontières. Cependant, un petit nombre de pays firent beaucoup mieux – la Chine en particulier. En imposant sans retard le confinement de tous ses citoyens, en fermant tout de suite ses frontières de façon presque hermétique, le gouvernement chinois sauva des millions de vies, stoppa la diffusion du virus bien mieux que d’autres pays, et permit une reprise rapide après la pandémie.

« Le gouvernement chinois ne fut pas le seul à prendre des mesures extrêmes pour protéger ses citoyens de l’exposition au risque. Pendant la pandémie, des chefs d’Etat adaptèrent leur autorité, imposant des règles strictes et des restrictions, port obligatoire du masque, contrôle de température à l’entrée des lieux publics, gares ou supermarchés. Même quand la pandémie eut disparu, on continua d’exercer une surveillance étroite et un pouvoir autoritaire sur les citoyens, et cela s’accentua même. Dans le dessein de se protéger de problèmes globaux croissants, des pandémies et du terrorisme transnational à la crise de l’environnement et à la pauvreté grandissante, des politiques autour du monde s’octroyèrent un pouvoir plus fort.

« D’abord, la notion d’un monde plus surveillé fut mieux acceptée et approuvée par le public. Les citoyens abandonnèrent volontairement une part de leur souveraineté, et de leur vie privée, à des Etats plus paternalistes en échange d’une plus grande sécurité, de plus de stabilité. Les citoyens acceptèrent plus volontiers d’être surveillés et soumis à un pouvoir exercé de haut en bas, ils le souhaitèrent même, et les dirigeants nationaux eurent les coudées franches pour imposer un ordre qui les arrangeait.

Dans les pays développés, cette surveillance accentuée prit des formes diverses : des cartes d’identité biométriques pour tous les citoyens par exemple, et une régulation plus serrée des industries clefs dont la stabilité paraissait vitale aux intérêts de la nation.

Dans de nombreux pays développés, une coopération renforcée et une suite de nouvelles règles et accords restaurèrent lentement mais sûrement l’ordre, en même temps que, point important, la croissance économique. Dans le monde en développement, cependant, ce fut une autre histoire ».

Le texte, répétons-le, date de 2010. Cette « prophétie » est aussi intéressante par ses erreurs que par sa clairvoyance.

https://leblogalupus.com/2020/05/09/coronavirus-laveu-dun-projet/comment-page-1/

COVID-19 : Le Plan Rockefeller de contrôle militarisé de la population américaine

La Fondation Rockefeller a présenté le Plan d’action national pour le contrôle du Covid-19, en indiquant les “pas pragmatiques pour ré-ouvrir nos lieux de travail et nos communautés”.

Mais il ne s’agit pas, comme il apparaît dans le titre, simplement de mesures sanitaires. Le Plan – auquel ont contribué certaines des plus prestigieuses universités (Harvard, Yale, Johns Hopkins et autres) – préfigure un véritable modèle social hiérarchisé et militarisé. Au sommet : le “Conseil de contrôle de la pandémie, analogue au Conseil de production de guerre que les États-Unis créèrent dans la Seconde guerre mondiale”.

Il serait composé de “leaders du monde des affaires, du gouvernement et du monde universitaire” (ainsi listé par ordre d’importance, avec au premier rang non pas les représentants gouvernementaux mais ceux de la finance et de l’économie). Ce Conseil suprême aurait le pouvoir de décider productions et services, avec une autorité analogue à celle conférée au président des États-Unis en temps de guerre par la Loi pour la production de la Défense. Le Plan prévoit qu’il faut soumettre au test Covid-19, hebdomadairement, 3 millions de citoyens étasuniens, et que le nombre doit être porté à 30 millions par semaine en six mois. L’objectif, à réaliser en une année, est celui d’atteindre la capacité de soumettre à des tests Covid-19 30 millions de personnes par jour.

Pour chaque test on prévoit “un remboursement adéquat à un prix de marché de 100 dollars”. Il faudra donc, en argent public, “des milliards de dollars par mois”.

La Fondation Rockefeller et ses partenaires financiers contribueront à créer un réseau pour la fourniture de garanties de crédit et la signature des contrats avec les fournisseurs, c’est-à-dire avec les grandes sociétés productrices de médicaments et équipements médicaux. Selon le Plan, le “Conseil de contrôle de la pandémie” est aussi autorisé à créer un “Corps de réponse à la pandémie” : une force spéciale (non fortuitement nommée “Corps” comme celui des Marines) avec un personnel de 100-300 mille membres. Ils seraient recrutés parmi les volontaires des Peace Corps et des Americorps (créés par le gouvernement USA officiellement pour “aider les pays en voie de développement”) et parmi les militaires de la Garde Nationale.

Les membres du “Corps de réponse à la pandémie” recevraient un salaire moyen brut de 40.000 dollars annuels, pour lequel est prévue une dépense publique de 4-12 milliards de dollars annuels. Le “Corps de réponse à la pandémie” aurait surtout la tâche de contrôler la population avec des techniques de type militaire, à travers des systèmes digitaux de traçage et identification, dans les lieux de travail et d’étude, dans les quartiers de résidence, dans les locaux publics et dans les déplacements. Des systèmes de ce type -rappelle la Fondation Rockefeller- sont réalisés par Apple, Google et Facebook.

Selon le Plan, les informations sur les personnes individuelles, relatives à leur état de santé et à leurs activités, resteraient réservées “autant qu’il est possible”. Elles seraient cependant toutes centralisées dans une plate-forme digitale cogérée par l’État Fédéral et par des sociétés privées.

Sur la base des données fournies par le “Conseil de contrôle de la pandémie”, serait décidé tour à tour quelles zones seraient soumises au confinement et pour combien de temps.  Ceci, en synthèse, est le plan que la Fondation Rockefeller veut opérer aux États-Unis et ailleurs. S’il était réalisé même partiellement, se produirait une ultérieure concentration du pouvoir économique et politique dans les mains d’élites encore plus restreintes, au détriment d’une majorité croissante qui se verrait privée des droits démocratiques fondamentaux.

Opération conduite au nom du “contrôle du Covid-19”, dont le taux de mortalité, d’après les données officielles, est jusqu’à présent inférieur à 0,03% de la population étasunienne. Dans le Plan de la Fondation Rockefeller le virus se trouve utilisé comme une véritable arme, plus dangereuse encore que le Covid-19 même.

Manlio Dinucci, Il Manifesto, le 19 mai 2020

Traduit par Marie-Ange Patrizio

Source : Global Research (via Mondialisation.ca)

EN BANDE SON :

3 réponses »

  1. Vous pensez que le covid 19 est récent et que les gouvernements ne le connaissaient pas avant 2020? Voici la preuve qu’ils le connaissaient tous depuis au moins 2018.
    Ceci est un article du 15 juin 2018
    L’intro dit:
    « Devenez donateur, aidez l’UNICEF à soutenir et à protéger les enfants et les familles touchés par le COVID-19, Participez, UNICEF / UN0158174 / Sujan Travaillez avec nous en tant que bénévole Les volontaires du monde entier collaborent avec l’UNICEF pour offrir à tous les enfants un … »
    Screenshot plus bas. Alors vous croyez toujours que c’est nous les complotistes? ou les gouvernements que vous vénérez?
    https://www.unicef.org/fr/rechercher?force=0&query=covid+&search_api_language_1=All&type_op=or&type=All&field_shared_geographical=All&field_shared_global_category&created%5Bmin%5D&created%5Bmax%5D&unicef_solr_site=current&sort_by=search_api_relevance&sort_order=DESC&display_search_facet_selected=1&search_date_range_picker&combined_sort=relevance_desc&page=50&fbclid=IwAR1ztpo96D6A2Cgd5Zmb_svqdlCa-fzvds9pcb3JEZ1MMJZ4Wrd1iekBJMI#listAnchor

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