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L’attaque contre Israël du groupe islamiste Hamas pose la question du soutien à l’Iran

L’attaque contre Israël du groupe islamiste Hamas pose la question du soutien à l’Iran

reinformation.tv

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Des entités connues pour entretenir des liens amicaux avec l’organisation terroriste palestinienne Hamas, du régime islamiste de l’Iran au dictateur socialiste vénézuélien Nicolás Maduro, ont bénéficié pendant des années des avantages financiers et donc du soutien découlant de l’assouplissement des sanctions sous l’égide de Joe Biden – avantages qui méritent un examen plus approfondi à la lumière de la vague de terrorisme sans précédent qui a frappé Israël samedi, faisant près 700 morts et près de 2.500 blessés parmi la population civile, sans compter des prises d’otages parmi lesquels des femmes, des enfants et des vieillards atteints de démence.

Le Hamas (dont Eric Zemmour notamment a rappelé les liens avec les Frères musulmans et les implications que cela peut avoir pour la France) a promis que ces attaques à la roquette et directement dans la rue, contre des civils, se poursuivraient « indéfiniment ».

BreitbartNews souligne que ces attaques font suite à des années de soutien de l’administration Biden aux partisans du terrorisme palestinien. Tout récemment, en septembre, un rapport a ainsi révélé que le département d’Etat avait accordé un financement de plus de 90.000 dollars au Phoenix Center for Research and Field Studies in Gaza, un groupe « non gouvernemental » qui se décrit comme soutenant la « résistance armée » contre Israël.

Aujourd’hui, les Etats-Unis envoient leur plus gros navire de guerre, l’USS Gerald Ford, en Méditerranée orientale, après avoir déjà commencé à fournir Israël en munitions et armes depuis dimanche. Soutien à Israël, donc, mais visiblement cela n’empêche pas le soutien à ses adversaires : dans le petit jeu de la « géopolitique », il n’est pas en soi inouï d’avoir des pions dans deux tableaux à la fois.

Le groupe islamiste Hamas aidé par le soutien de Biden à l’Iran

Breitbart rappelle ainsi que de manière moins directe, mais sans doute plus déterminante, l’administration Biden a aidé quelques-uns des partisans du Hamas les plus en vue sur la scène internationale.

Bien qu’étant une organisation arabe sunnite, le Hamas entretient depuis longtemps des liens étroits avec le régime chiite iranien. Après une brève interruption des relations pendant les premières années de la guerre civile en Syrie, le régime islamique et l’organisation terroriste ont rétabli leur association au point que le chef du Hamas a désigné Téhéran comme son « plus grand soutien financier et militaire ». Les experts militaires qui ont étudié les drones utilisés lors de l’attaque de samedi ont laissé entendre que ceux-ci s’inspiraient, à tout le moins, de modèles iraniens, à moins qu’il ne s’agisse carrément d’armes de fabrication iranienne.

Quant au « guide suprême » de l’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, il a célébré le carnage sur son compte Twitter samedi, en écrivant : « Si Allah le veut, le cancer du régime sioniste usurpateur sera éradiqué par les mains du peuple palestinien. » Si l’Iran ne cesse d’affirmer être étranger à l’attaque menée samedi, il s’agit là pour le moins d’un soutien caractérisé. Soutien qui, au fil des dernières décennies, a été multiforme, selon Breitbart.

La politique d’apaisement à l’égard de l’Iran a été la pierre angulaire de l’approche de l’administration Biden au Moyen-Orient. Breitbart rappelle que Téhéran a récemment appris que la Maison Blanche allait lui permettre d’accéder à 6 milliards de dollars d’actifs gelés dans le cadre des sanctions imposées au pays pour le financement d’activités terroristes. Biden aurait échangé ces 6 milliards de dollars contre la libération de cinq Américains retenus en otage dans les prisons iraniennes. Les Etats-Unis auraient facilité le déblocage des 6 milliards de dollars, détenus en Corée du Sud, et le transfert de l’argent au Qatar, allié de l’Iran, avant la libération des Américains.

Lors de plusieurs discours électoraux dans l’Iowa, Donald Trump a qualifié ce déblocage de fonds par Biden de « trahison » à l’égard d’Israël. « J’avais prédit la guerre en Israël aussitôt après l’annonce selon laquelle Joe Biden avait donné les 6 milliards de dollars à l’Iran. » Il a en outre plaidé pour « un partenariat très fort » entre les Etats-Unis et l’Etat hébreu.

Le soutien à l’Iran va de Biden au Venezuela et à la Russie

Dans la presse israélienne, l’Iran est également pointé du doigt : « Le Hamas est financé et équipé par Téhéran… que les Etats-Unis ont apaisé et aidé ces derniers mois, puisque des milliards de dollars ont afflué dans les coffres du régime », a affirmé ce week-end Jake Wallis Simons, rédacteur en chef du Jewish Chronicle.

Dès juin 2021, Biden a levé les sanctions imposées à trois anciens responsables iraniens et à deux entreprises sanctionnées pour leur implication dans l’industrie pétrolière iranienne, au motif que les entités visées avaient prétendument opéré un « changement vérifié de comportement ou de statut ».

L’une des premières mesures prises par Biden, lors de son arrivée à la Maison Blanche, a été de faire retirer en février 2021 de la liste des organisations terroristes étrangères désignées par le gouvernement américain l’un des plus proches alliés terroristes de l’Iran dans la région, le mouvement yéménite des Houthis, ; ils sont engagés dans la guerre civile au Yémen depuis près de dix ans sous le slogan « Allah est grand, mort aux Etats-Unis, mort à Israël, malédiction des Juifs, victoire de l’islam ». L’objectif affiché de la levée des sanctions était, selon le secrétaire d’Etat Anthony Blinken, de permettre à l’argent de circuler dans les zones du Yémen contrôlées par les Houthis, au nom du « dialogue » que faciliterait « l’amélioration de la situation humanitaire » dans la région.

Houthis et Hamas, bien que les seconds soient sunnites, ont publiquement exprimé leur « solidarité » quant aux objectifs (islamiques) à atteindre.

Au Venezuela, l’administration Biden s’est également efforcée d’assouplir les sanctions imposées à l’industrie pétrolière du régime socialiste, en dépit des relations de longue date entre le dictateur Nicolás Maduro et des groupes terroristes tels que le Hamas et le Hezbollah, poursuit Breitbart. La plus grande aubaine pour le Venezuela a été l’autorisation donnée par l’administration Biden à l’entreprise américaine Chevron de commencer une production « limitée » de pétrole dans le pays, ce qui nécessite une coopération avec la société pétrolière d’Etat de Maduro, Petróleos de Venezuela (PDVSA).

La production de pétrole, qui s’était effondrée après des décennies de mauvaise gestion socialiste des installations de PDVSA et de sanctions contre l’industrie pétrolière, est montée en flèche depuis novembre dans le pays. La semaine dernière, le Venezuela a annoncé conjointement avec l’Iran et la Syrie que les trois pays allaient bientôt collaborer à la construction d’une raffinerie de pétrole à Homs, ancien bastion de l’opposition qui a été vidé de sa substance pendant la guerre civile syrienne. Déjà envisagée en 2017, la construction avait alors été retardée du fait des lourdes sanctions imposées par Donald Trump à l’Iran et au Venezuela.

Hamas et Hezbollah, deux groupes islamistes à l’œuvre

Ces deux derniers sont des alliés proches depuis l’arrivée au pouvoir de Hugo Chávez. Alors qu’il n’était encore que ministre des Affaires étrangères en 2007, son actuel successeur Nicolás Maduro est soupçonné d’avoir rencontré pour la première fois le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, en 2007, afin de conclure un accord sur l’aide présumée apportée aux djihadistes pour se procurer des armes, tirer profit du trafic de drogue et recevoir des passeports. En 2020, le gouvernement américain a accusé un proche collaborateur de Maduro, Adel El Zabayar, de se livrer au narcoterrorisme en tentant de vendre de la cocaïne en Amérique pour financer le Hezbollah et le Hamas.

Il est intéressant par ailleurs de constater que le média russe contrôlé par le Kremlin, Russia Today, consacre l’un de ses plus importants papiers sur les attaques contre Israël à la riposte de ce dernier sur la bande de Gaza, en multipliant les témoignages de « Palestiniens ordinaires choqués », certes en plaidant pour la fin des hostilités, mais en prenant assez évidemment parti.

Le conflit israélo-palestinien semble décidément faire partie de ces « nœuds » dialectiques taillés sur mesure et maintenus en l’état pour entretenir une instabilité favorable aux affrontements et à la « synthèse » révolutionnaire.

De leur côté, Bernard Antony, fondateur de Chrétienté-Solidarité, directeur de la revue Reconquête, et Yann Baly, président de Chrétienté-Solidarité, communiquent :

« L’armée de l’Etat hébreu et les services de sécurité, à ce que l’on apprend par les médias israéliens, ont été, semble-t-il, totalement pris au dépourvu par une telle attaque manifestement très préparée avec des moyens d’Etat. (…)

« Nous devons aussi hélas rappeler (…) combien nous avons déploré les accords naguère passés entre les gouvernements d’Israël et de l’Azerbaïdjan islamiste en matière de fournitures d’armes qui allaient être utilisées contre les Arméniens du Haut-Karabagh.

« Par un triste retour des choses, des Israéliens viennent de subir des atrocités semblables à celles infligées aux Arméniens par la soldatesque du dictateur de l’Azerbaïdjan Ilham Aliyev.

« On doit aussi déplorer que depuis des années les gouvernants israéliens n’aient pratiqué qu’une politique de mépris pour l’Autorité palestinienne dévolue au bien faible Mahmoud Abbas en mettant sans cesse celui-ci devant les faits accomplis de la multiplication des colonies de peuplement juif en Cisjordanie.

« Il faut aujourd’hui espérer qu’Israël pourra enfin venir à bout du Hamas.

« Mais une très lourde menace pèse encore sur l’Etat hébreu : faut-il en effet rappeler que le Hezbollah chiite, qui dispose au Liban d’un formidable armement, notamment de milliers de missiles, est comme le Hamas totalement dirigé par l’Iran. L’Iran, allié majeur de la Russie poutiniste comme la Chine communiste et la Corée du Nord. Cette Russie, qui entend perpétrer le deuxième génocide historique de l’Ukraine, a eu le culot d’appeler Israël à de la « retenue » (sic !) dans sa riposte au Hamas.

« Le gouvernement israélien devrait savoir que ce n’est pas par des accords avec les amis de ses ennemis – comme l’Azerbaïdjan – que l’on peut faire une bonne politique. »

Jeanne Smits

Les scènes à l’aéroport international Ben Gurion d’Israël ont montré de longues files d’Israéliens et de touristes affolés cherchant à quitter le pays par crainte d’une guerre plus large et d’une escalade suite à l’attaque majeure de samedi des militants du Hamas et du Jihad islamique à Gaza.

Il est probable que les prochains jours verront l’exode de dizaines de milliers de touristes et de ressortissants étrangers résidant en Israël. Les ressortissants israéliens en situation de double nationalité qui disposent d’un logement à l’étranger chercheront probablement aussi à quitter le pays.

NBC note en outre que le personnel non essentiel pourrait quitter l’ambassade des États-Unis à Jérusalem :

Les États-Unis élaborent également des plans pour une éventuelle évacuation des non-combattants, afin d’aider les Américains à quitter Israël. Rien n’a été décidé ni ordonné, mais ils étudient différentes options, dont l’une consiste à embarquer des Américains sur des navires de la marine pour les mettre à l’abri.

Les Israéliens s’interrogent sur l’échec « catastrophique » des services de renseignement

Jamais dans l’histoire, le Hamas ou le Jihad islamique palestinien n’ont été en mesure de tuer et d’enlever des centaines d’Israéliens en une seule journée. L’assaut de samedi était manifestement bien planifié, hautement coordonné et bien armé, et a très probablement été préparé pendant des mois, voire des années. Le Times of Israel fait état d’un bilan de plus de 600 morts israéliens, l’armée confirmant que plus d’une centaine d’Israéliens sont désormais en captivité chez les Palestiniens.

Les responsables israéliens et les experts des médias exigent maintenant des réponses : comment le Mossad, l’organisation de renseignement la plus célèbre et la plus réputée d’Israël, a-t-il pu rater l’opération ? Comment l’armée n’a-t-elle pas eu connaissance à l’avance de ce qui se préparait ? Comment les djihadistes de Gaza ont-ils pu prendre d’assaut plusieurs avant-postes de Tsahal aussi rapidement et facilement ?

D’anciens et d’actuels responsables israéliens dénoncent aujourd’hui l’échec « catastrophique » des services de renseignement et préviennent qu’il pourrait avoir de graves ramifications politiques à long terme. Toute cette guerre pourrait même servir à déstabiliser le gouvernement de coalition de Netanyahou.

Chuck Freilich, ancien conseiller adjoint à la sécurité nationale d’Israël, a déclaré à Politico : « C’est un échec catastrophique en ce qui concerne Gaza ».

« C’est un échec en termes de renseignement et sur le plan opérationnel », a déclaré M. Freilich. « Il est clair que nous avons été pris totalement au dépourvu. Le quartier général divisionnaire responsable de Gaza était occupé, il est en plein désarroi et toute la réponse a été retardée.

Il prédit des « ramifications politiques » d’une grande portée

« Il y a toujours un ralliement à court terme autour du drapeau. Mais une fois que la poussière sera retombée, nous aurons des ramifications politiques majeures« , a déclaré Freilich. « Après la guerre du Kippour, il a fallu trois ans et demi pour que le gouvernement de Golda Meir (alors Premier ministre israélien) soit renversé – je ne pense pas qu’il faudra autant de temps cette fois-ci. »

L’ancien chef des services de renseignement de Tsahal, Amos Yadlin, a comparé les raids de samedi à « l’échec des services de renseignement » de la guerre du Kippour, qui a vu les armées égyptienne et syrienne lancer une attaque surprise contre les forces de Tel-Aviv.

Le grand public israélien a également exprimé son indignation…

 

Les militaires posent des questions similaires, Eli Marom, ancien chef de la marine israélienne, ayant déclaré lors d’une émission nationale : « Tout Israël se demande où sont Tsahal, la police et la sécurité : Où est Tsahal, où est la police, où est la sécurité ?… C’est un échec colossal ; les hiérarchies ont tout simplement échoué, avec de vastes conséquences ».

Et parmi les experts occidentaux, un article d’opinion paru dans The Guardian affirme qu’il s’agit d’un acte « impensable » et d’un « échec des services de renseignement pour l’éternité », a écrit Peter Beaumont :

L’attaque surprise du Hamas contre Israël, à l’occasion du 50e anniversaire de la guerre du Kippour, restera dans les mémoires comme un échec des services de renseignement.

En l’espace de quelques heures, des dizaines de militants de Gaza ont franchi la barrière frontalière pour pénétrer dans le sud d’Israël, surprenant les positions militaires locales.

Des hommes armés ont enlevé et assassiné des Israéliens dans les communautés frontalières du sud, filmant leur assaut au fur et à mesure qu’ils avançaient dans de nombreux endroits. Un journaliste de la télévision de Gaza a même réalisé un reportage sur une attaque depuis l’intérieur d’Israël, un moment presque impensable.

 

Certains sont allés jusqu’à émettre l’hypothèse que le gouvernement Netanyahou était peut-être conscient que quelque chose se préparait, mais qu’il prévoyait d’exploiter tout assaut pour justifier l’anéantissement de Gaza et le lancement d’une grande guerre terrestre contre le Hamas. Dimanche, le Premier ministre Netanyahou a officiellement déclaré la guerre.

« La déclaration de guerre a été faite conformément à l’article 40 de la loi fondamentale d’Israël, a déclaré le service de presse du gouvernement israélien », selon CNN.

La prochaine bataille aura-t-elle lieu à la frontière nord d’Israël ?

L’Iran a aidé le Hamas à « planifier une attaque contre Israël pendant plusieurs semaines » et lui a donné le feu vert, selon le Wall Street Journal

Les lecteurs se souviendront peut-être que nous avons terminé notre premier post-mortem de la guerre entre Israël et le Hamas en spéculant sur l’éventualité d’une implication de l’Iran :

Enfin, certains spéculent que l’Iran pourrait être entraîné dans ce qui apparaît rapidement comme la pire crise du Moyen-Orient depuis des années, plusieurs faucons pro-israéliens affirmant que l’attaque du Hamas n’aurait eu lieu qu’avec le soutien explicite de l’Iran. Si Israël attaque effectivement l’Iran, comme il le laisse entendre depuis des années, nous vous suggérons de faire le plein d’essence.

Cette spéculation a été pratiquement validée il y a quelques instants lorsque le Wall Street Journal a rapporté que « des responsables iraniens de la sécurité ont aidé à planifier l’attaque surprise de samedi du Hamas contre Israël et ont donné le feu vert à l’assaut lors d’une réunion à Beyrouth lundi dernier« , selon des membres haut placés du Hamas et du Hezbollah, un autre groupe militant soutenu par l’Iran.

Des officiers du Corps des gardiens de la révolution islamique d’Iran ont travaillé avec le Hamas depuis le mois d’août pour concevoir les incursions aériennes, terrestres et maritimes, a rapporté le WSJ en citant ses sources du Hamas et du Hezbollah.

Les détails de l’opération ont été affinés au cours de plusieurs réunions à Beyrouth auxquelles ont participé des officiers du CGRI et des représentants de quatre groupes militants soutenus par l’Iran, dont le Hamas, qui détient le pouvoir à Gaza, et le Hezbollah, un groupe militant chiite et une faction politique au Liban, ont-ils déclaré.

Dans le même temps, les responsables de l’État profond – qui ont désespérément cherché à apaiser l’Iran et le Venezuela ces derniers mois dans l’espoir d’obtenir la levée des sanctions contre le régime de Téhéran afin qu’il puisse officiellement fournir du pétrole supplémentaire aux États-Unis avant l’élection de 2024 (au lieu d’expédier officieusement du pétrole à la Chine), Biden étant terrifié par les conséquences que les prix élevés de l’essence pourraient avoir sur ses chances de réélection – affirment qu’ils n’ont pas vu de preuve de l’implication de Téhéran. Dans une interview accordée à CNN et diffusée dimanche, le secrétaire d’État Antony Blinken a déclaré : « Nous n’avons pas encore vu de preuve que l’Iran ait dirigé ou ait été à l’origine de cette attaque particulière, mais il y a certainement une longue relation entre les deux pays. Ces propos ont été repris par un responsable américain des réunions qui a précisé que « Nous ne disposons d’aucune information pour l’instant permettant de corroborer ce récit ».

Un fonctionnaire européen et un conseiller du gouvernement syrien, qui ne sont pas liés par le prix du pétrole en novembre 2024, ont toutefois donné la même version de l’implication de l’Iran dans la préparation de l’attentat que les hauts responsables du Hamas et du Hezbollah.

Quelques détails supplémentaires du WSJ :

Un rôle direct de l’Iran ferait sortir de l’ombre le conflit qui oppose depuis longtemps Téhéran à Israël, ce qui augmenterait le risque d’un conflit plus large au Moyen-Orient. De hauts responsables de la sécurité israélienne se sont engagés à frapper les dirigeants iraniens si Téhéran est reconnu responsable de l’assassinat d’Israéliens.

Selon les hauts responsables du Hamas et du Hezbollah et un responsable iranien, le plan plus large du CGRI consiste à créer une menace sur plusieurs fronts, capable d’étrangler Israël de tous les côtés : le Hezbollah et le Front populaire de libération de la Palestine dans le nord, le Jihad islamique palestinien et le Hamas dans la bande de Gaza et en Cisjordanie.

Que l’Iran ait effectivement aidé le Hamas à planifier et à exécuter l’attentat, et que le Mossad – la meilleure agence de renseignement au monde – n’ait vraiment pas été au courant de ce qui se passait, n’est – pour l’instant – pas pertinent. Ce qui compte, c’est que le récit est désormais façonné de telle sorte que les médias grand public rejettent la responsabilité sur l’Iran, aux côtés du Hamas, au moment même où un porte-avions américain arrive dans le Golfe pour apporter son soutien à Israël.

Les implications géopolitiques sont stupéfiantes, mais nous répétons une fois de plus notre conseil de samedi matin : faites le plein d’essence maintenant.

Une attaque terrestre sous 48 heures

  • Dans la nuit de dimanche à lundi, « des avions de combats, des hélicoptères, des aéronefs et l’artillerie ont frappé plus de 500 cibles des terroristes du Hamas et du Jihad islamique”, indique l’armée dans un communiqué.
  • En outre, selon les informations du Washington Post, une attaque terrestre de l’armée israélienne se prépare sur Gaza, sous 24 ou 48 heures, en vue de libérer les otages. Selon Al Jazeera, quelque 100.000 soldats israéliens se rassemblent autour de la bande.

Une Rave party tourne au massacre

  • Un festival de musique pour la paix était organisé ce week-end aux environs de Reïm, près de la frontière avec la bande de Gaza. Des milliers de jeunes y étaient rassemblés quand des groupes du Hamas ont surgi munis des mitrailleuses automatiques, tirant sur tout ce qui bouge, selon plusieurs témoins présents sur place, interrogés par la BBC.
  • Selon des secouristes qui sont intervenus après le massacre, quelque 250 corps sans vie y ont été retrouvés, dont des ressortissants étrangers, notamment des Américains, des Canadiens et Norvégiens.
 

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