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Les NEWS de Marché du LUPUS du Lundi 8 Janvier 2024

Les NEWS de Marché du LUPUS du Lundi 8 Janvier 2024

Saint Thomas disait qu’il ne croirait à la résurrection du Christ après sa crucifiction que s’il pouvait voir la marque des clous dans ses mains. Il lui a été répondu qu’on ne peut pas voir pour croire, attendu que l’objet de la foi est invisible. Les contes de fées relèvent, eux aussi, du non-visible et Boucles d’or n’échappe pas à la règle.
Rappelons-nous novembre et décembre 2023, deux mois placés sous le sceau du long fleuve tranquille vers de nouveaux sommets. Les investisseurs, tout ébaubis de réaliser que deux années de hausses de taux de la Fed sont sur le point de faire place à de succulentes réductions du loyer de l’argent aux Etats-Unis, se sont peut-être quelque peu laissés aller à un optimisme exubérant mais tellement humain. Ce sentiment croissant et généralisé que la Fed y est arrivée, qu’elle est parvenue à mettre dame inflation à genoux sans tuer la croissance économique, a fait le reste. Et puis n’oublions pas que le contribuable américain, un peu comme partout ailleurs, n’aime guère payer des impôts évitables, point de vendeurs en fin d’année donc afin d’éviter de devoir déclarer des gains en capitaux en 2023. Côté munitions, les fonds du marché monétaire restent gorgés de cash, pas de souci à se faire sur cette partie-ci. Ceci dit, la décompression de ce début d’année ne devrait guère étonner grand monde, lorsqu’on sort de table d’un buffet pantagruélique, une digestion s’impose, c’est probablement ce qui se produit en ce début 2024, ce d’autant plus que quelques statistiques macro ont montré vendredi que le marché de l’emploi se portait mieux que prévu en décembre. Ce matin les Fed Funds prédisent 62% de probabilité d’une première baisse de taux par la Fed en mars, contre 90% à la mi-décembre, tout est là, on se calme quelque peu sur les parquets de trading, on revoit ses gammes et on doit en parallèle intégrer deux autres paramètres au narratif de l’année naissante.

En effet, 2024 est une année d’élection présidentielle aux Etats-Unis (5 novembre). En l’état, la première économique du monde n’est pas fichue de nous proposer autre chose qu’un remake de 2020, soit un duel entre Joe Biden et Donald Trump. Du vieux réchauffé en quelque sorte. L’autre dossier qui pourrait rapidement prendre de la place est la situation actuelle de la Chine et ses relations avec Taiwan, qui organise le weekend prochain son scrutin présidentiel et législatif.

Finalement, 2024 ne sera pas si différent de 2023 : l’actualité financière restera dominée par les Etats-Unis et la Chine. Et l’Europe se retrouvera, encore, un peu écrasée entre les deux puissances et risque de continuer à jouer les seconds rôles.

Les informations à connaître pour démarrer la semaine :

    • La Chine boursière déprime avec les tensions géopolitiques en amont des élections taïwanaises : la semaine démarre en vive baisse pour plusieurs indices phares, qui reviennent sur leurs planchers de novembre 2022. D’autres, comme le STAR50 de Shanghai, bien rempli en valeurs technologiques, évolue sur un plancher de 5 ans. Par ailleurs (ou pas), Pékin a levé l’interdiction de vente à découvert instaurée l’année dernière, avec le succès que l’on sait.
    • Aux Etats-Unis, les parlementaires ont pris les devants pour éviter un nouveau capharnaüm budgétaire : un accord bipartisan a été trouvé sur les futures dépenses américaines, plusieurs semaines avant la prochaine date-butoir.
    • Boeing pensait avoir tourné la page de ses déboires industriels, mais un accident en vol (une cloison qui s’est arrachée et a entraîné la dépressurisation de la cabine) sur un B737MAX 9 neuf d’Alaska Airlines a forcé la FAA à clouer au sol l’appareil, qui enchaîne les calamités.
    • Les tensions en Mer Rouge et en Libye n’ont pas vraiment permis au pétrole de rebondir, car l’or noir a été tiré vers le bas par la baisse des prix de vente officiels de l’Arabie Saoudite, alors que la demande est en baisse.
    • Le rendez-vous macroéconomique de la semaine est prévu jeudi avec chiffres de l’inflation de décembre aux Etats-Unis, qui remettront une pièce dans la machine à spéculer sur la date de première baisse de taux de la Fed.
    • La séance de vendredi, plutôt calme d’habitude, sera (déjà !) le théâtre des premières publications de résultats de grandes entreprises : UnitedHealth, JPMorgan, Bank of America, BlackRock ou Citigroup seront déjà sur le pont.

Lectures

Sur la semaine, le SPX rend 1,8%, le Dow Jones 0,6% et le NDX 3,5%. Les 7 magnifiques, qui ont porté les actions en 2023, sont logiquement délaissées, Apple recule de 5,9% sur la semaine, Amazon et Tesla de 4,4%, Alphabet de 2,8%. Vendredi ne fait pas exception, les mastodontes de la tech reculent, ce qui permet de constater que les investisseurs ne délaissent pas les actions dans leur ensemble, ils sont sélectifs, un signe d’absence de peur/nervosité. Alors certes, la série de 9 semaines consécutives de hausses est interrompue, et alors? Le SPX reste solidement installé dans son canal haussier, le NDX également et n’est plus du tout suracheté, le Russell2000 (RTY) doit repasser au-dessus des 2’000 points pour reprendre sa belle dynamique récente (clôture vendredi à 1951 pts). Cela dit une golden cross s’est produite sur l’indice le 28 décembre, un signal technique d’achat. Rappelons au passage que le principal indice américain des petites capitalisations boursières a beaucoup de retard à rattraper sur ses grands frères. Côté volatilité, le VIX (volatilité du SPX) rebondit légèrement en ce début d’année, clôture vendredi à 13,35, principal support à 11,81, l’indice reste en tendance plutôt baissière.

Cette semaine qui débute sera notamment marquée par la publication de l’indice américain des prix à la consommation jeudi, puis du lancement de la saison des résultats de sociétés au quatrième trimestre dès vendredi, avec notamment les chiffres de JP Morgan, United Health et Delta Airlines. FactSet prévoit que les bénéfices des firmes du SPX ont progressé de 1,3% en décembre par rapport à décembre 2022. Les 10 indicateurs de sentimentrader.com signalent des conditions de tendance positive, à suivre.

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La valorisation du marché japonais attire l’attention des investisseurs internationaux

Contrairement à l’époque de la bulle des années 80, le marché boursier japonais présente aujourd’hui des valorisations nettement plus modérées, similaires à celles observées sur les bourses européennes et ce, malgré une exposition relativement élevée aux valeurs technologiques.

En termes de ratios cours/valeur comptable (P/B), près de la moitié des entreprises cotées de premier rang à la Bourse de Tokyo affichent des ratios autour de, ou même inférieurs à 1,0. Cette caractéristique positionne le marché japonais comme particulièrement attractif pour les investisseurs axés sur la «value».

À titre de comparaison, moins de 40% des entreprises cotées sur le marché boursier japonais présentent un ratio P/B supérieur à 2, alors que cette proportion atteint plus de 75% aux États-Unis et plus de 50% en Europe. Cette valorisation relativement faible a récemment capté l’attention de grands investisseurs internationaux, y compris le célèbre Warren Buffett, améliorant l’attractivité des investisseurs internationaux pour ce marché.

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À noter que la Chine vient d’arrêter le directeur d’une société de conseil à l’étranger, accusé d’espionnage pour le compte du MI6. Le ministère de la sécurité d’État n’a pas identifié la société ni la nationalité de l’espion présumé, prénommé Huang. 
Toujours en Chine, la purge militaire récente décidée par Xi Jinping est intervenue après que la corruption a entravé la modernisation des forces armées et soulevé des questions quant à la capacité de la Chine à mener une guerre, selon l’agence Bloomberg, qui cite les services de renseignements américains.

Un rapport du renseignement américain indique en effetque la vaste purge militaire du président Xi Jinping en Chine découle de la découverte d’une corruption généralisée. Jusqu’à saper ses efforts pour moderniser les forces armées. Et de quoi susciter des doutes quant à la capacité de la Chine à mener une guerre, selon Bloomberg.

Cette supposée crise de corruption révèle de profondes failles au sein de l’infrastructure militaire chinoise. Et retarde potentiellement les plans militaires de Xi. Cela influence la perception mondiale de la force militaire et de la stabilité de la Chine.

Dans l’actualité : les renseignements américains indiquent une grave corruption au sein de la force de missiles et de l’industrie de défense chinoise.

  • Les exemples incluent des fusées remplies d’eau au lieu de carburant et des lanceurs défectueux.
  • Plus d’une douzaine de hauts responsables de la défense ont été arrêtés au cours des six derniers mois.
On l’aura compris, ne comptons pas sur la deuxième économie du monde pour le moment, elle semble avoir d’autres chats à fouetter, d’ailleurs le secteur du luxe l’a bien compris, qui recule significativement depuis le premier janvier, à suivre de près, de superbes opportunités sont en train de se dessiner.
Coté immobilier le vice-président de l’unité EV de China Evergrande Group, China Evergrande New Energy, arrêté en Chine.
La Chine est empêtrée dans une crise qui ressemble de plus en plus à celle qu’a traversée le Japon depuis la fin des années 1980: un éclatement de la bulle immobilière qui se traduit par des courants déflationnistes et le moral en berne des agents économiques. Le chômage des jeunes a dépassé allègrement la barre des 20% cet été… conduisant le gouvernement à ne plus publier ce chiffre. En l’absence de confiance dans un avenir meilleur, il sera difficile de faire redémarrer l’économie. Le pays se trouve ainsi dans une spirale négative, illustrée par la faiblesse de l’inflation. Fort heureusement, les autorités chinoises ne sont pas dupes et ont bien compris les risques puisqu’elles continuent d’assurer un minimum de support afin de contenir ces vents déflationnistes.
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Feu le chef de la Chine communiste, Deng Xiaoping, alors vice-président, fit le 9 avril 1974 un avertissement à l’ONU, lors de la première intervention d’importance de son pays depuis que la République populaire y avait été admise en 1971, chassant Taïwan. La Chine – air connu – devait selon Deng aider les autres pays à conquérir leur souveraineté et à lutter contre l’impérialisme, le colonialisme et l’hégémonisme. Avec l’accord de Mao, Deng Xiaoping déclara : « La Chine n’est pas une superpuissance et ne cherchera jamais à le devenir. Si un jour la Chine devait changer de couleur et se transformer en superpuissance, si elle devait elle aussi jouer au tyran dans le monde et soumettre partout les autres à ses brimades, ses agressions et son exploitation, les peuples du monde devraient l’identifier comme un social-impérialisme, le dénoncer, s’y opposer et collaborer avec le peuple chinois pour le renverser. » La Chine communiste d’aujourd’hui affiche plus clairement son expansionnisme que celle de l’époque, et le peuple chinois a encore moins de moyens de s’y opposer, mais les ennemis désignés demeurent les mêmes : impérialisme, colonisation, hégémonie (sous-entendu) de l’Occident. Ainsi va la marche vers le socialisme international.
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Lorie Logan (Fed de Dallas, faucon, vote au FOMC) déclare que la Fed pourrait devoir ralentir le rythme auquel elle réduit son portefeuille d’actifs, avertissant que certaines banques pourraient commencer à être affectées par la raréfaction des liquidités.
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Personnellement, j’aime beaucoup la déclaration qu’a faite Christopher Waller, un des gouverneurs de la Fed, quelques jours avant le signal du pic des taux d’intérêt. M. Waller dit une chose toute simple, mais qu’il est bon de rappeler de temps à autre: «Si nous voyons l’inflation continuer à reculer dans les 3 à 5 mois à venir, nous pourrions baisser le taux directeur, juste parce que l’inflation est plus basse. Cela n’a rien à voir avec le fait de vouloir sauver l’économie». Ce message d’une vérité criante, nous l’illustrons avec notre deuxième graphique. Il nous montre l’évolution du taux directeur de la Fed, défalquée de l’inflation sous-jacente. Le recul de cette dernière justifie une série de baisses de la première, jusqu’à ce que le taux réel (qui mesure l’écart entre ces deux variables) revienne à un niveau raisonnable.  En l’occurrence, nous constatons sur le graphique qu’à près de 2%, le taux réel est trop élevé en ce qu’il n’est plus très loin d’un seuil qui, par le passé, a déclenché des récessions lorsqu’il était durablement dépassé.

Le taux réel est trop élevé

Le changement de cap à venir de la Fed intervient à un moment idoine pour éloigner le danger de récession.

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Les leaders du Congrès américain annoncent un accord bipartisan sur les niveaux de dépenses pour l’année fiscale en cours, réduisant ainsi les risques d’une fermeture partielle du gouvernement le 20 janvier. Chuck Schumer et Mike Johnson ont négocié le cadre, ouvrant ainsi la voie au Sénat et à la Chambre des représentants pour élaborer des projets de loi de finances détaillés. Joe Biden se félicite de cet accord.
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Le Hezbollah a frappé une base de contrôle du trafic aérien dans le nord d’Israël, qui a mis en garde contre «une nouvelle guerre» avec le groupe soutenu par l’Iran, rapporte l’AP. Antony Blinken déclare que la guerre entre Israël et le Hamas pourrait «facilement se métastaser» en un conflit régional. L’armée israélienne indique qu’elle a terminé les combats majeurs dans le nord de la bande de Gaza.
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Chez SpaceX et Tesla, on accuse Elon Musk de consommer de la drogue, et on s’inquiète : « Aucune trace lors de mes contrôles », se défend-il

Chez SpaceX et Tesla, on accuse Elon Musk de consommer de la drogue, et on s’inquiète : « Aucune trace lors de mes contrôles », se défend-ilAccusé de consommer de la drogue, Elon Musk s’en est formellement défendu avant d’en rire.

Ce week-end, une enquête du Wall Street Journal a fait grand bruit outre-Atlantique. Des directeurs de SpaceX et Tesla y font part de leur inquiétude face à la consommation de drogues (dures) de leur CEO, Elon Musk. Ce dernier nie toutes les accusations.

L’essentiel :

  • Selon des témoignages anonymes recueillis par le WSJ, Elon Musk serait un amateur de drogues. Un comportement qui préoccuperait de plus en plus ses collègues chez Tesla et SpaceX.
  • Son avocat et lui assurent que toutes ces allégations sont fausses.
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  • Lors des soirées auxquelles il participe, Musk prend de nombreuses mesures pour que rien ne fuite. Les invités doivent par exemple signer des contrats de confidentialité. Aussi, il leur est interdit d’apporter leur téléphone. Jusqu’à présent, cela a suffi à empêcher la divulgation de preuves tangibles. Mais il est impossible d’empêcher tout le monde de parler.
  • Le WSJ a ainsi récolté des témoignages indiquant que l’homme le plus riche consommerait de la drogue. Et notamment des drogues dures, comme du LSD, de la cocaïne, de l’ecstasy, des champignons hallucinogènes ou encore de la kétamine.
  • Des pratiques qui, en plus d’être illégales et dangereuses pour sa santé, préoccupent des membres du conseil d’administration de SpaceX et de Tesla.
    • Ils auraient même alerté son frère, Kimbal (il siège actuellement chez Tesla et il était membre du CA de SpaceX jusqu’en 2022) pour qu’il le raisonne. Sans pour autant oser lui dire explicitement qu’ils étaient embêtés par sa consommation de drogue. Cela n’a pas eu d’effet apparent. Il faut dire qu’il arriverait également à Kimbal d’en consommer avec son frère.

Plusieurs incidents répertoriés

Les conséquences (supposées) : des actes irréfléchis.

  • Pour justifier l’inquiétude des collègues de Musk, le WSJ donne quelques exemples de décisions qu’on le soupçonne d’avoir prises sous influence :
    • Une réunion d’entreprise de SpaceX en 2017 où, arrivé une heure en retard, Musk a prononcé un discours totalement incohérent. La présidente de l’entreprise a fini par l’interrompre pour mener la réunion à sa place.
    • Un tweet d’août 2018 sur un possible retrait de Tesla de la bourse – qui lui a valu des sanctions de la SEC.
    • Une interview accordée au New York Times peu de temps après, où il apparaît dans un état second : tantôt très euphorique, tantôt en pleurs.
    • Une apparition joint aux lèvres dans le podcast l’humoriste Joe Rogan, en 2018.
  • Selon le journal américain, cela a même mené une ancienne directrice de Tesla, Linda Johnson Rice, a quitté l’entreprise. Elle était excédée par le comportement instable de Musk.
  • Le comportement de Musk serait d’autant plus inquiétant au sein de SpaceX. Qui est – largement – l’entreprise privée qui collabore le plus avec la NASA. Laquelle est forcément particulièrement à cheval sur la discipline, et a fortiori sur l’usage de drogue.

« Aucune trace de drogue ou d’alcool », répond Musk

Les réactions : Musk nie en bloc.

    • Sur X, Musk a assuré que tout ce qui lui était reproché était faux. « Après cette première bouffée avec Rogan, j’ai accepté, à la demande de la NASA, de faire 3 ans de tests antidrogues aléatoires », a-t-il affirmé. « Aucune trace de drogue ou d’alcool n’a été trouvée. »
      • Une affirmation relayée par son avocat, Alex Spiro. Selon lui, Musk est « régulièrement et aléatoirement soumis à des tests de dépistage de drogues chez SpaceX et il n’a jamais échoué à un test ».
    • Musk a ensuite usé de l’ironie qu’on lui connaît, se gargarisant de ses succès à la tête de Tesla et SpaceX. « Quoi que je fasse, je devrais évidemment continuer à le faire ! », a-t-il écrit. Et d’ajouter : « Si les drogues m’aidaient réellement à améliorer ma productivité nette au fil du temps, j’en prendrais certainement ! »
  • Notons enfin que les entreprises de Musk imposent elles-mêmes une politique antidrogue assez stricte. Avec là aussi des contrôles aléatoires auprès des employés… Chiens renifleurs à l’appui chez SpaceX notamment.
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L’Arabie saoudite, chef de file de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), a abaissé dimanche le prix pour février de son brut léger («Arab Light») destiné aux clients asiatiques, au plus bas niveau plus de deux ans, rapporte la presse financière.

Or «cet ajustement pourrait être le signe d’une faiblesse de la demande dans ce segment», ou refléter «une forte croissance de l’offre de pétrole brut léger, notamment le pétrole de schiste, en provenance des États-Unis», qui ferait concurrence à la production saoudienne, décrypte Bjarne Schieldrop, analyste de Seb.

Ces informations rajoutent également à la confusion au sein de l’Opep, qui peine à faire valoir son unité, après l’annonce du départ de l’Angola en décembre et les tensions entourant la dernière réunion des pays membres et de leurs alliés.

«Les observateurs du pétrole s’interrogent à juste titre sur le fait que la réduction» des prix de l’Arabie saoudite vise à concurrencer non seulement les non-membres de l’Opep, mais aussi ceux du cartel eux-mêmes, note John Evans, analyste chez PVM Energy.

En Libye, un mouvement de protestation contre les prix élevés du carburant a en effet entraîné la fermeture du plus grand champ pétrolier du pays, al-Charara, situé dans le sud-ouest, restreignant l’offre.

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« Mets-les à profit ; ne les compte pas »

Mets-les à profit. Ne les compte pas.

« Utere, non numera »


Devises de cadrans solaires

EN BANDE SON :

 

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