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Les NEWS « sans importance » du LUPUS du Jeudi 22 Juin 2023

Les NEWS « sans importance » du LUPUS du Jeudi 22 Juin 2023

Wall Street écoute Jerome Powell, qui ne lui apprend rien de nouveau, si ce n’est que le déni de Fed du marché des actions est un jeu dangereux car on sait bien qu’en fin de compte la Réserve Fédérale gagne. Le premier banquier du monde confirme sa volonté farouche de poursuivre la lutte contre l’inflation jusqu’à la ramener à 2%, point qui énerve particulièrement certains intervenants, persuadés que ce niveau devrait être relevé à 3,00% – 3,5%. Ce matin le marché des Fed Funds reste dans le déni le plus total, il anticipe 69% de probabilités d’une hausse de 25 points de base le 26 juillet, rien ensuite et une baisse potentielle le 31 janvier 2024, on croit rêver.

Aux Etats-Unis, le marché des actions semble fragilisé, même si la pression acheteuse reste d’actualité (les taureaux persistent à jouer le scénario d’un atterrissage en douceur de l’économie, de la désinflation et de l’apport de l’intelligence artificielle à la croissance). Le Nasdaq100 (NDX) vient de bouclier sa huitième semaine consécutive de hausse, le S&P500 (SPX) en est à cinq, la configuration technique des indices reste bonne, le SPX voit 4500 points comme principale résistance (clôture vendredi à 4409 points) mais les indices sont désormais surachetés. La volatilité (VIX) est extrêmement faible, un signe de probable complaisance dans la communauté. Quant au sentiment des petits porteurs, il n’avait plus été aussi haussier depuis novembre 2021… Malgré la posture agressive de la Réserve Fédérale, les Fed Funds prévoient 71% de probabilités d’une hausse de 25 points de base le 26 juillet, puis plus rien et des baisses de taux potentielles dès le début 2024. Seul le marché obligataire garde les pieds sur terre et continue de prévoir une récession (la courbe des taux US 2/10 ans est inversée de 94 points de base).

Tentons de revenir un minute dans un monde un tantinet rationnel: l’inversion des courbes de rendement américaines et allemandes s’accentue donc. Elle atteint des niveaux observés pour la dernière fois au début du mois de mars, juste avant la crise bancaire régionale américaine, ce qui indique des craintes croissantes dans le marché obligataire que les hausses de taux n’anéantissent les économies et n’obligent à des revirements de politique précipités. C’est la théorie, que les intervenants du marché des actions devraient considérer à nouveau lorsqu’ils reviendront sur terre.

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Selon les stratèges de Goldman, l’inflation aux États-Unis ne diminuera pas aussi rapidement que les marchés le prévoient actuellement. Les investisseurs pourraient supposer qu’un fort ralentissement de la croissance entraînera un relâchement plus rapide des pressions sur les prix, et ils ont tendance à être plus baissiers sur les prix de l’énergie que ne le laissent entendre les contrats à terme sur les matières premières. Ils ignorent également le potentiel d’une «inflation à retardement» dans des secteurs tels que les soins de santé.

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Signe des temps: Goldman remplace 11 gestionnaires de fonds externes d’un fonds commun de placement alternatif par une équipe de quants. En utilisant des algos, le Multi-Manager Alternatives Fund espère réduire ses frais de gestion annuels de plus de la moitié, à 0,75%, pour l’aider à reconstituer ses actifs en baisse.

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Une plainte collective d’actionnaires vise Crédit Suisse aux Etats-Unis. Amazon aurait inscrit des utilisateurs à Prime sans leur consentement, selon la FTC.

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Google dépose une plainte auprès de la FTC contre Microsoft pour des pratiques anticoncurrentielles présumées dans le domaine du cloud.

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La volte-face d’Erdogan : la banque centrale turque relève ses taux d’intérêt à 15%

Comme prévu, la banque centrale turque a fortement relevé ses taux d’intérêt pour freiner l’inflation élevée. La banque centrale change complètement son fusil d’épaule. Jusqu’à alors, Erdogan misait sur la baisse des taux d’intérêt pour juguler une inflation record de 40%, soit l’exact contraire de la politique monétaire des banques centrales dans le monde.

Dans le passé, Erdogan était convaincu – contrairement au consensus économique – que des taux d’intérêt élevés créent plus d’inflation. C’est dans cette optique qu’il a baissé les taux d’intérêt pour faire baisser les prix. Aujourd’hui, il est en train de revoir sa vision de l’économie.

Dans l’actualité : Le taux d’intérêt de la Turquie a été revu à la hausse, passant de 8,5% à 15%.

« Les indicateurs récents indiquent une augmentation des pressions inflationnistes sous-jacentes dans notre pays », a indiqué la banque centrale dans un communiqué.

  • La forte demande intérieure de biens et de services, les pressions élevées sur les coûts et les augmentations soutenues des prix des services sont les principaux moteurs de l’inflation. Elle s’élevait à 39,6%

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Il faut regarder la Chine de près, Pékin a annoncé une baisse de 10 points de base de ses taux à 1,95 (taux de prise en pension sur sept jours ) due à la faible croissance de l’économie et les inquiétudes sur le marché immobilier. La Chine qui devait être le moteur de la croissance a vu son marché d’actions chuter fortement. Les ventes immobilières ont baissés de 6,9%, les mises en chantiers de 27, or ce secteur pèse plus de 25% du PIB.

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La BCE a terminé la plupart de ses augmentations de taux d’intérêt, selon François Villeroy. D’éventuelles hausses supplémentaires seraient moins importantes dans la lutte contre l’inflation que la durée globale de la politique monétaire restrictive, déclare-t-il aux Echos. L’inflation devrait revenir près de 2% en 2025 «et peut-être même dès la fin de 2024», déclare M. Villeroy.

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La BCE est sur le point de tester la résistance du secteur bancaire en obligeant les prêteurs à rembourser des prêts bon marché datant de la pandémie – en une seule fois. Si les quelque 4’000 milliards d’euros de liquidités excédentaires qui circulent dans le système financier devraient limiter l’impact global, les entreprises et les pays pourraient être mis à rude épreuve, selon les économistes. Les petits prêteurs italiens sont les plus préoccupés, les banques grecques n’étant pas loin derrière.

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Goldman Sachs relève son objectif pour le SPX de 4000 à 4500 points, reflétant une probabilité de récession américaine plus faible (25% de probabilité de récession contre 65% de consensus). Bank of America note que le SPX a historiquement prolongé ses gains dans les 12 mois suivant l’entrée dans un nouveau marché haussier, comme cela a été le cas la semaine dernière. Jefferies mentionne un signal négatif potentiel de la forte hausse de l’écart AAII bull-bear (en hausse de 20 pp à +20%), qu’il attribue en partie à l’accord sur le plafond de la dette. La banque note que les hausses importantes et soudaines du sentiment tendent à précéder de moins bonnes performances, la performance moyenne sur 12 mois pour le SPX n’étant que de +340 points de base. Morgan Stanley n’est pas d’accord avec les appels à la fin du marché baissier suite au gain de 20% du SPX, soulignant son estimation du bénéfice par action du SPX pour 2023, très en dehors du consensus de 185 dollars.

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Goldman observe des «signes avant-coureurs» sur les marchés de capitaux et s’attend à une reprise du flux de transactions plus tard dans l’année, déclare Richard Gnodde, directeur international de Goldman. Les entreprises et les sociétés de capital-investissement s’intéressent activement aux fusions et acquisitions, mais l’écart entre les attentes des acheteurs et des vendeurs en matière de prix est encore trop important. Ces transactions devraient s’accélérer plus tard en 2023, indique M. Gnodde.

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L’enquête de Bank of America auprès des gestionnaires de fonds en juin indique que le «pain trade» pour les actifs à risque reste à la hausse, même si les niveaux de liquidités sont à leur plus bas niveau depuis 19 mois. Les investisseurs continuent de sous-pondérer les actions, réduisant leur allocation à son plus bas niveau depuis cinq mois (bien que de nombreuses sociétés aient récemment signalé une reprise du positionnement de la part des investisseurs systématiques et discrétionnaires), tandis qu’ils réduisent les matières premières à leur plus bas niveau depuis trois ans. Ils ajoutent que les attentes en matière de croissance restent déprimées, 62% d’entre eux s’attendant à une économie forte. Toutefois, 64% des répondants s’attendent à un atterrissage en douceur de l’économie mondiale, contre 26% dans le camp de l’atterrissage brutal. En outre, les attentes en matière d’inflation sont tombées à leur plus bas niveau depuis 28 ans. Il n’est pas surprenant que les grandes entreprises technologiques soient restées les plus «crowded trade», tandis que les soins de santé, les banques et les valeurs de croissance ont bénéficié de rotations. Le risque le plus important est lié à la pression inflationniste persistante qui pousse les banques centrales à la prudence, suivie par le resserrement du crédit bancaire et la récession mondiale. La bulle de l’intelligence artificielle et de la technologie arrive en cinquième position, avec un peu moins de 10%.

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75% C’est l’augmentation du taux d’absentéisme des salariés dans les entreprises françaises depuis 2011. En douze ans, le baromètre Ayming/Ag2r La Mondiale a enregistré une véritable révolution. En 2022, les salariés de France ont été absents 24,5 jours sur 252 jours ouvrés, soit presque un jour sur dix (et encore ne compte-t-on pas les 5 semaines de congés payés ni les RTT). Si l’on évalue le phénomène du point de vue des entreprises, « pour la population active française, qui compte environ 22 millions de salariés en CDI, cela représenterait en moyenne plus de 1,5 million de collaborateurs absents toute l’année ».

Selon le type d’absence, les arrêts de courte durée sont en crue. Selon les secteurs enfin, les services sont les plus touchés par l’absentéisme, suivis des transports. Les raisons de cette fuite du travail ? Selon Sabiha Bouchakour, directrice Qualité de vie au travail et Prévention chez Diot-Siaci, « c’est bien la santé au travail qui est la cause racine de l’écrasante majorité des absences ». Christophe N’Guyen, psychologue du travail, pense plutôt qu’« il y a toujours cet héritage du covid qui a modifié le rapport au travail mais ce n’est pas cela qui explique la majeur partie des absentéismes ». Si on compare cependant ces « cadences infernales » à celles des trente glorieuses, on demeure songeur.

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Vladimir Poutine reconnait que les forces russes en Ukraine manquent d’armes avancées suffisantes malgré le triplement de la production d’armes. Ce rare aveu public des lacunes de production intervient alors que les forces de Kiev ont lancé une contre-offensive. M. Poutine indique par ailleurs que la Russie a perdu 54 chars depuis le début de l’offensive ukrainienne la semaine dernière, ce qui est la première fois que le Kremlin admet un revers d’une telle ampleur.

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L’UE est prête à proposer un programme d’aide financière d’environ 50 milliards d’euros pour soutenir l’Ukraine. La proposition de la Commission européenne contribuera à financer les dépenses courantes de Kiev et à répondre aux priorités urgentes en matière de reconstruction, selon l’agence Bloomberg.

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Le Pentagone pourra dépenser 6 milliards de dollars de plus qu’initialement prévu en armes pour l’Ukraine grâce à ce qu’il a appelé des «erreurs comptables». Le Royaume-Uni annonce qu’il garantira 3 milliards de dollars de prêts de la Banque mondiale à Kiev sur trois ans afin de renforcer sa stabilité économique. Une conférence de deux jours sur les efforts de redressement de l’Ukraine s’ouvre aujourd’hui à Londres.

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Le principal conseiller de Joe Biden en matière de sécurité nationale s’envolera pour le Danemark ce week-end pour une réunion inopinée avec des représentants de l’Inde, du Brésil et d’autres pays qui n’ont pas condamné l’invasion de la Russie, rapporte le FT. Des représentants de l’Afrique du Sud, de la Turquie et peut-être de la Chine devraient assister à la réunion avec Jake Sullivan, qui cherche à renforcer le soutien à Kiev.

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Un conflit militaire au sujet de Taïwan est probable dans les années à venir si les tensions entre les États-Unis et la Chine continuent sur leur trajectoire actuelle, déclare Henry Kissinger, bien qu’il continue à espérer un dialogue qui conduira à une désescalade. En ce qui concerne l’Ukraine, M. Kissinger indique que Vladimir Poutine pourrait avoir du mal à se maintenir au pouvoir si la Russie était contrainte d’abandonner l’agression militaire et d’accepter un accord de paix avec l’Europe.

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Nicola Sturgeon, l’ancienne première ministre écossaise, est arrêtée dans le cadre d’une enquête sur les finances du SNP, couronnant 48 heures de drame politique au Royaume-Uni. Elle est ensuite libérée sans inculpation et déclare sur Twitter qu’elle sait «sans l’ombre d’un doute que je suis en fait innocente de tout acte répréhensible». L’arrestation suit la décision inattendue de l’ex-PM Boris Johnson de quitter le parlement, déclenchant au moins trois élections partielles qui pourraient mettre en évidence un soutien plus faible à Rishi Sunak.

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4000….C’est, en nombre de fidèles, la contenance de la future Grande Mosquée de Rennes, jadis capitale de la Bretagne catholique et française. Le maire socialiste, Nathalie Appéré, a mis gracieusement un terrain de 3.000 mètres carrés à la disposition de l’association cultuelle Espoir Amal, et les formalités administratives vont bon train. Les travaux, d’un montant de cinq millions d’euros, devraient commencer début 2024.

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L’équipage est arrivé à court de ses 96h d’oxygène : le Titan, un submersible à grandes profondeurs, était-il un cercueil sous-marin ?

Le décompte mortel est terminé. Malgré tous les efforts des secouristes de différents pays, les passagers du submersible Titan ont vraisemblablement succombé, après quatre jours d’une terrible agonie. Un drame dont il faudra tirer des leçons, en particulier quand il s’agit de monter un business avec une coquille de noix.

L’engin : à voir les plans et les photographies de ce submersible, dont Reuters a pu étudier les caractéristiques, on se demande bien comment un tel engin a pu être considéré comme un moyen fiable de plonger à 4.000 m de profondeur.

« Les perspectives sont sombres, c’est le seul mot pour le dire, au fur et à mesure que cet événement tragique se déroule et que l’on s’approche des dernières étapes de la transformation d’une mission de sauvetage en une mission de récupération. Cela ne veut pas dire que les navires et les forces actuellement déployés ne continueront pas à chercher. Ils ne s’arrêteront pas avant plusieurs jours, j’imagine, mais la réalité est que si l’on se base uniquement sur l’oxygène, ils sont à court d’oxygène. Le dioxyde de carbone est également un élément essentiel, tout comme le froid. Ce serait un miracle s’il y avait des survivants. »

A 5 dans une boite de conserve pilotée par une manette

  • « Titan est un submersible habité de classe Cyclops, conçu pour emmener cinq personnes à des profondeurs de 4.000 mètres, pour l’étude et l’inspection de sites, la recherche et la collecte de données, la production de films et de contenus médiatiques, et la navigation en haute mer » claironnait OceanGate, la compagnie qui a conçu et construit cet engin.
  • Titan pèse 9.525 kg et peut se déplacer à une vitesse de 3 nœuds (5,5 km/h) en utilisant des propulseurs électriques. Ses parois ont une épaisseur de 13 cm et le vaisseau est coiffé à chaque extrémité de dômes en titane.
  • Mais ce qui laisse pantois, ce sont les quelques images de l’équipement électronique qui doit servir à diriger ce gros baril de métal. Quelques ordinateurs qui semblent tourner sur des logiciels datés, et une simple manette et des écrans tactiles pour diriger l’engin. Celle-ci parait d’ailleurs bien être un modèle Logitech à moins de 50 euros.
  • Le sous-marin ne peut communiquer vers l’extérieur qu’avec une connexion assurée par Starlink – une nouveauté d’ailleurs pour cette mission. Le contact a été coupé une heure et 45 minutes après la plongée. On ne sait même pas si ce système par satellite a déjà été testé auparavant sous l’eau. Et le submersible n’est relié à la surface par aucun câble.
  • Le pire étant que OceanGate ne cache que peu vouloir avant tout que son Titan soit rentable : « La plate-forme de lancement et de récupération est modulaire et facilement transportable à l’aide d’un camion et d’une remorque » présente-t-elle innocemment dans sa fiche technique. « Il n’est pas nécessaire de disposer d’un grand navire équipé d’une grue. Cela nous permet de travailler dans des zones reculées en utilisant des navires commerciaux plus petits, disponibles localement, à un coût beaucoup plus faible. »

2) Une manette Logitech bluetooth bas de gamme achetée pour 40$ et dont personne ne veut même pour jouer à un jeu arcade tellement c’est de la merde (perte de la connexion, joystick qui s’usent à la vitesse de la lumière, drift, etc) pic.twitter.com/x8WVupqeaq

— ⚡ Herbio (@Herbioxo)

Le submersible assurait assez d’oxygène en bonbonnes pour 5 personnes durant 96 heures. Mais c’est sans compter la panique, dans cette boite confinée où il est visiblement impossible de se tenir debout, d’autant que les passagers n’avaient vraisemblablement pas d’expérience de la plongée en abysse. Quant au pilote, il est tout seul, sans personne pour le seconder en cas de malaise. Malgré tous les efforts, il est à peu près certain que l’épave du Titanic a accueilli cinq cadavres de plus. Ce qui laisse songeur devant l’énormité de ce qui était présenté comme un modèle économique, sans grand souci des risques.

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Elon Musk et Mark Zuckerberg veulent s’affronter … sur le ring

Va-t-on assister à une confrontation physique entre les PDG de Tesla et de Meta ? Cela se pourrait bien. Les deux hommes sont en tout cas partants.

Contexte : tout a démarré avec Elon Musk, bien évidemment. Dans une énième provocation sur Twitter, l’excentrique patron s’est dit « prêt pour un combat en cage » avec Zuckerberg.

  • Une proposition à laquelle le principal intéressé a répondu en story sur Instagram en lui demandant l’emplacement pour que cette rencontre ait lieu.
  • De quoi pousser Musk à surenchérir à son tour. L’homme lui donne rendez-vous au Las Vegas Octagon, un lieu emblématique de rencontres UFC.
  • Il a par ailleurs commenté : « J’ai ce grand mouvement que j’appelle ‘The Walrus’, où je me couche juste sur mon adversaire et ne fais rien », suggérant que tout ceci n’est qu’une excentricité de plus de sa part, à moins qu’il regrette que Zuckerberg soit rentré dans son jeu.

À noter : ce n’est pas la première fois que Musk tente de régler ses problèmes par la force. Il y a plusieurs mois de cela, au début de la guerre en Ukraine, l’homme avait invité Vladimir Poutine à l’affronter dans un octogone. Une invitation restée sans réponse.

Combat de coqs

Les relations entre Elon Musk et Mark Zuckerberg n’ont jamais été très chaleureuses. Il faut dire que, même s’ils évoluent dans des sphères similaires, notamment celle des réseaux sociaux, leur personnalité est totalement différente.

  • D’un côté, nous avons quelque de très posé qui soigne son image malgré les scandales. De l’autre, nous avons affaire à un génie qui n’a vraisemblablement aucun garde-fou et multiplie, lui aussi, les scandales, sans pour autant s’en offusquer.
  • Mais les choses se sont quelque peu envenimées ces derniers temps, depuis la rumeur selon laquelle Meta s’apprête à dévoiler une copie de Twitter.
  • Musk ne s’est pas retenu pour narguer Zuckerberg sur son réseau social, alors que du côté de Meta, on ne se prive pas pour tacler la gestion de l’excentrique milliardaire.
    • Le directeur des produits au sein de Meta, Chris Cox, a déclaré la semaine dernière qu’il pensait que les créateurs voulaient une version de Twitter « sainement gérée ». Difficile de ne pas y voir une allusion aux déboires du réseau social depuis que Musk en est le propriétaire.

Un combat est-il réellement envisageable ?

On en doute fortement. Cela pourrait en effet nuire à l’image et la réputation des deux hommes. Musk et Zuckerberg sont avant tout des hommes d’affaires. Régler leur différend sur le ring pourrait ne pas renvoyer une bonne image à leurs actionnaires et investisseurs – même si certains pourraient y trouver leur compte.

Mais admettons. Une telle rencontre – digne d’un scénario de Black Mirror tant cela paraît invraisemblable – serait certainement l’évènement de l’année. Qu’est-ce que cela donnerait ?

  • Tout d’abord, Musk, 51 ans, pourrait avoir le dessus sur Zuckerberg, 39 ans, en termes de taille puisqu’il le dépasse de plus de 15 centimètres (1,88 contre 1,71m).
  • L’homme, originaire d’Afrique du Sud, s’est souvent vanté d’avoir participé à de « vrais combats de rue » dans sa jeunesse.
  • Dans un autre côté, Zuckerberg est un combattant confirmé de MMA, a déjà remporté des tournois de Jiu-Jitsu et a récemment affirmé avoir terminé le « Murph Challenge », un entraînement particulièrement exigeant, en moins de 40 minutes.
  • Plus jeune et mieux entraîné, le PDG de Meta pourrait potentiellement avoir l’avantage.

Encore faut-il qu’une rencontre ait bien lieu. Seul l’avenir nous le dira.

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« Le monde est une comédie pour ceux qui pensent, une tragédie pour ceux qui sentent »

Le monde est une comédie pour ceux qui pensent, une tragédie pour ceux qui sentent.

« I have often said, this world is a comedy to those that think, a tragedy to those that feel […] »

Horace Walpole – Correspondance (1776)

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