La favorite de l’establishment Nikki Haley ayant dépassé Ron DeSantis dans les derniers sondages, les médias grand public s’enflamment sur les chances de cette femme de faire tomber Trump d’une manière ou d’une autre.

Cependant, l’avance massive de Trump n’empêche pas l’État profond de faire tout ce qu’il peut pour promouvoir Haley, ce qui a incité Vivek Ramaswamy et Tucker Carlson à exposer une partie de la réalité derrière son succès soudain.

Tucker commence par souligner le dilemme auquel sont confrontés les mégadonateurs démocrates avec la baisse de popularité de Joe Biden et l’impopularité de Kamala Harris, suggérant que ces donateurs pourraient tenter de subvertir le Parti républicain en soutenant une candidate comme Nikki Haley.

« Si l’on fait abstraction de toutes les caractéristiques extérieures, Nikki Haley est identique dans ses priorités à Joe Biden et aux personnes qui soutiennent Joe Biden », a déclaré Carlson.

Haley, dont la campagne a recueilli 24 millions de dollars entre octobre et décembre, a récemment reçu le soutien du gouverneur du New Hampshire, Chris Sununu, et de l’organisation Americans for Prosperity Action, soutenue par le milliardaire Charles Koch.

Carlson a ensuite diffusé une vidéo de Haley lors d’une réunion publique à Davenport, dans l’Iowa, en octobre.

Lors de cet événement de campagne, l’ancienne gouverneure de Caroline du Sud a affirmé que le président russe Vladimir Poutine était à l’origine de l’incursion du Hamas en Israël le 7 octobre et que les services de renseignement russes avaient contribué à l’attaque, qui avait en même temps détourné l’attention du conflit en cours entre la Russie et l’Ukraine.

Ramaswamy, entrepreneur dans le domaine de la technologie, a ensuite réagi aux affirmations de Tucker, partageant l’avis de l’ancien animateur de Fox selon lequel Haley est une « marionnette » du parti démocrate et la qualifiant de « cheval de Troie ».

« Je pense que les véritables maîtres des marionnettes sont fondamentalement non partisans par nature », a déclaré l’homme d’affaires.

« Il y a quelques points qui leur tiennent à cœur : Le maintien de la machine de guerre étrangère est en tête de liste. Le maintien du contrôle de l’État administratif sur les États-Unis figure également en bonne place sur la liste. Ils ont trouvé une marionnette bien plus commode au sein même du parti républicain ».

« Ils ont leurs objectifs principaux, et Nikki est un bien meilleur cheval de Troie que n’importe qui d’autre pour atteindre ces objectifs ».

Ramaswamy a conclu qu’il est désormais « clair comme de l’eau de roche » que le « système bipartisan » veut réduire la course à la présidence du Parti républicain à deux candidats seulement : l’ancien président Trump et Haley.

« Ce n’est pas Biden, ni même Gavin Newsom. C’est Nikki Haley au sein même du parti républicain », a-t-il poursuivi.

« Et je pense que cela fait un homme de paille très pratique parce qu’alors ils se sont en fait absous de toute allégation de partisanerie ou de partisanerie démocrate à l’encontre de [l’ancien président] Donald Trump. »

Enfin, Vivek note :

« Le système ne va pas laisser Trump l’emporter, ils ont leur alternative choisie, prête à sortir. »

« Un trait d’esprit annonce toujours la mort d’une idée »